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Archives mensuelles : janvier 2014
Suite aux menaces de défalcations: Les organisations syndicales relancent la grève mercredi
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Le débrayage dans l’administration béninoise reprend demain, mercredi 15 janvier, sur toute l’étendue du territoire national. Il se poursuit en raison des menaces de défalcations sur salaires brandies par le gouvernement. Ainsi, du mercredi 15 au jeudi 16 janvier, le service public sera paralysé pour 48 heures contrairement à la décision de cessation prise, mercredi dernier, par les centrales et confédérations syndicales. En effet, à travers un point de presse, les secrétaires généraux avaient donné, au gouvernement, un moratoire d’une semaine pour trouver une solution et répondre à leurs doléances. Sans quoi, le mouvement devrait se poursuivre à partir du mardi 21 janvier 2014. La Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè IKO, la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Dieudonné LOKOSSOU, la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal TODJINOU, la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) de Noël CHADARE, la Centrale des syndicats du privé et de l’informel du Bénin (Cspib) de Christophe DOVONOU sont concernées par cette nouvelle grève. Cette fois-ci, l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin-force ouvrière (Unstb-force ouvrière) dont le secrétaire général est Laurent Cakpo Bessé, la coordination des comités d’actions des marchés du Bénin (Cocumab) de Thérèse Wawa, la convention patriotiques des forces de gauche (Cpfg) de Jean Cocou Zounon, le Collectif de la défense des libertés et de la démocratie en Afrique, en général, et en république du Bénin en particulier, la Confédération syndicale des travailleurs du Togo rentrent dans le mouvement.
Emmanuel GBETO
Utilisation du bromate de potassium produit toxique dans la panification: Du pain empoisonné vendu aux Béninois
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Interdits d’importation, de vente et d’utilisation au Bénin, certains produits toxiques continuent d’être utilisés dans la fabrication du pain au Bénin. Parmi ceux-ci, le bromate de potassium, un produit hautement toxique et cancérigène dont usent et abusent des boulangers pour obtenir le plus de pain possible.
Il ne fait aucun doute et des enquêtes l’ont confirmé : au Bénin, certains boulangers font usage du bromate de potassium pour fabriquer le pain qu’ils proposent à des millions de consommateurs sur toute l’étendue du territoire. Friands d’un pain doré et croustillant, nombreux sont, ainsi, les Béninois exposés à des troubles gastro-intestinaux et rénaux, ainsi qu’à des lésions au niveau du système nerveux et même au cancer de plusieurs organes (reins et thyroïde). Guidés par le gain et profitant de l’absence de contrôles rigoureux et systématiques de la part des autorités concernées, ces boulangers sont ravitaillés en bromate de potassium grâce à un réseau bien ficelé et très difficile à appréhender, alors que ce produit est interdit par l’arrêté interministériel N°004/MICPE/MFE/DC/SG/DCCI/DCE du 06 janvier 2005 portant interdiction de la commercialisation de certains adjuvants en République du Bénin. Le produit se présente sous forme de comprimés dans des boîtes cylindriques. Achetée à 10.000 francs CFA environ, la boîte de 250 comprimés, le bromate de potassium est écrasé ou dissout dans de l’eau avant d’être incorporé à la pâte de pain qu’il fait gonfler. Ainsi, s’il devrait normalement obtenir 50 pains, le boulanger finit facilement par en sortir 60 à 70 du four. Les pains les plus touchés par cette pratique sont les pains dits bâtards, vendus à 125 francs et qui sont d’ailleurs les plus consommés dans le pays. En mars 2009, Armand Zinzindohoué, alors ministre de l’Intérieur avait adressé à sa collègue du Commerce, à l’époque, un courrier dans lequel il invitait les services compétents de ce Ministère à prendre des dispositions en vue de démanteler le réseau de distribution des boulangeries indexées dans l’utilisation du bromate de potassium. Quatre ans plus tard, la situation persiste et, bien que partielles, les statistiques disponibles ne rassurent pas. Dans les départements de l’Ouémé et du Plateau, par exemple, des enquêtes menées de 2010 à 2012 par des équipes de la Direction départementale de l’Industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises de l’Ouémé-Plateau nous apprennent que près de 75% des boulangeries utilisent des substances toxiques pour fabriquer du pain. Des mesures pour préserver la santé des populations s’imposent alors le plus tôt possible. Car, selon le Dr Philippe Capo-Chichi, le Directeur du Laboratoire national de toxicologie, « un échantillon de pain peut en contenir mille fois plus que la limite conseillée». Guidés par la recherche du maximum de profit, les boulangers coupables du fait n’hésitent pas à en mettre de grosses quantités. «Ils en mettent suffisamment de manière à avoir, à partir d’une petite pâte, beaucoup de pain », souligne, justement, à ce propos, M. Gbaguidi. Selon lui, on ne saurait dire, avec exactitude, qui de l’informel ou du formel emploie cette pratique nuisible à la santé. Car, faut-il le souligner, le secteur est infesté d’illégaux qui viennent y livrer une bataille des plus impitoyables aux professionnels régulièrement autorisés et installés. Constitués en association, l’Association Nationale des propriétaires et exploitants des boulangeries et pâtisseries du Bénin, ces derniers se sont donné pour mission de restructurer totalement le secteur et y mettre de l’ordre. Les pourparlers sont en cours avec les autorités du Ministère de tutelle, a annoncé, à ce propos, le président de l’association, décidé à remettre les choses en place.
« L’industrie du pain est une industrie malade », Dr Emmanuel Sèdégan, ancien directeur de la Promotion industrielle
Ancien directeur de la Promotion industrielle, Dr Emmanuel Sèdégan a mené des actions visant à assainir le milieu. Des actions qui, paradoxalement, n’ont pas été appréciées. Voici son témoignage.
« Ma première opération en tant que directeur de la promotion industrielle, c’était à Bohicon. On s’était levés très tôt, parce que le pain se fabrique très tôt. On a pris les gens, la main dans le sac. Le produit était là. Ils ne pouvaient pas nier. A Parakou, j’ai visité trois boulangeries. La première utilisait encore le produit, le bromate de potassium interdit au plan mondial, y compris au Bénin, par les textes. La deuxième boulangerie aussi utilisait le produit. Je voulais faire un grand bruit. On a voulu me corrompre. A Bohicon, on m’a donné de l’argent, mais j’ai refusé. Partout, la réaction du peuple a été très négative. J’étais assailli par les revendeuses, bébé au dos, qui sont venues me voir pour me dire de laisser tomber. Le prophète Osée a dit « Mon peuple meurt, faute de connaissance ». Maintenant, le peuple a la connaissance et choisit de périr. Nous en sommes arrivés à une déchéance morale, éthique. Ça dépasse l’entendement. Je pensais avoir fait ce qui est bon. (….), ça a été relayé par la presse, et mon intervention est encore visible sur mon site, www.sedegan.com. J’ai reçu beaucoup de coups de fils d’amis qui m’ont dit qu’on ne fait pas ça au Bénin, que les gens ne vont pas m’aimer. Je pensais avoir fait quelque chose de bien. J’arrive à Cotonou et mon ministre m’appelle, dit au Directeur général de l’industrie de m’envoyer une demande d’explication. J’y ai répondu et expliqué que je ne peux voir du faux et accepter la compromission. Il s’agit de la santé du peuple. En notre temps, le pain était un aliment de luxe. Aujourd’hui, c’est un aliment vulgaire. Si on ne ménage pas ce qui est devenu vulgaire, c’est grave pour le peuple ! On ne peut pas faire l’émergence d’un peuple. Les études ont prouvé que le bromate donne le cancer. Le problème est si sérieux qu’un ami très haut placé est venu me voir dans mon bureau pour me féliciter et me dire que j’ai fait ce que personne n’a jamais fait au Bénin, mais de ne plus le faire. J’ai constaté aussi que, la plupart des gens qui ont des boulangeries sont aussi des gens qui ont des moyens, sont bien avec tous les milieux, ou parfois sont dans ces milieux politiques. D’ailleurs, quand je devais faire l’opération à Comé, on a refusé de me donner la voiture, le carburant. J’ai dû préfinancer moi-même. J’ai parlé au président Zinsou. Il a pris un rendez-vous pour moi, un mercredi, avec le chef de l’Etat. Le Président de la république m’a reçu pendant 40 secondes environ. J’ai l’art de parler. Ce que je voulais lui dire, j’ai dû le résumer et lui dire qu’on ne peut pas faire le développement avec un peuple cancérigène. Le président a eu une très bonne réaction. Ce n’est pas son domaine. Il doit déléguer des pouvoirs. Il a appelé le ministre Kessilé Tchalla. Mais, on n’en a plus jamais reparlé avant que ce dernier ne quitte le Gouvernement. Je ne dis pas que les pains sont cancérigènes à 100%. On dit que les pains sucrés contiennent du formol. Avec tout le niveau d’insécurité qu’on reconnaît au Nigéria, on m’a dit que tout fabricant de pain doit mettre dessus ‘’without bromate’’. Ça veut dire que le Nigéria a pris des mesures conservatoires. Qu’est-ce que le Bénin ne peut pas faire pour que le peuple soit en bonne santé, surtout que le pain n’est plus un luxe ? Ce qui est certain, c’est qu’on ne peut pas me retrouver dans la corruption. Tout le monde voit, mais on laisse, on se complait et on laisse faire. Tout le monde sait que c’est impropre. Allez au marché Dantokpa. Quand vous achetez la farine de blé, ils vont vous demander si vous voulez acheter « la chose », parce qu’ils ne l’exposent pas publiquement, puisque c’est interdit et dangereux. Quand j’ai mis ce produit dans ma main pour le montrer à la presse à Parakou, ma main est restée noire pendant près d’un an ! Ceux qui peuvent faire quelque chose pour que ça change gênent des intérêts. Vous pouvez être au poste et on peut vous contourner. Si vous n’avez pas le soutien de la hétérarchie aussi, c’est comme ça. Le soutien de la hiérarchie manque, les moyens pour le faire aussi. Soit, on vous enlève, soit, si vous êtes directeur, on trouve quelqu’un qui est sous vos ordres pour aller faire les mêmes contrôles industriels, parce que là, eux ils vont se rassasier d’une certaine manière. Je constate que le problème perdure et personne ne remet rien en cause. Si c’était dans un pays où on se respectait, après que j’ai fait cette émission, le Parlement devait interpeller le Gouvernement. La Société civile devait interpeler le Gouvernement. Les journalistes aussi sont complices. Leur silence est coupable. La presse devrait relayer, mettre la pression sur le Gouvernement. Des voies existent. Ce qu’il faut faire, c’est de créer carrément une agence de surveillance de l’alimentation et la doter de tous les moyens, en hommes et en matériels. Le problème des boulangeries clandestines est très grave et ce ne sont pas les clandestins seulement qui font la chose. L’industrie du pain est une industrie malade. Elle est malade de l’autorité qui est impuissante à faire respecter les textes. Elle est malade de la gourmandise de ceux qui savent que c’est mauvais et pourtant qui vendent ce qui est mauvais pour tuer le peuple. Elle est malade de la complicité de la presse, du silence du parlement et du silence de la société dite civile si elle n’est pas si vile ».
Propos de quelques consommateurs
Etienne Assogba, président de l’Union communale des producteurs de Dassa-Zoumè
« Que les services compétents saisissent les pains et sanctionnent les boulangers »
« Il y a plusieurs pains, aujourd’hui. Ça fait le problème de la DANA (Direction de l’alimentation et de la nutrition appliquée, ndlr), qui doit faire des contrôles et sanctionner ceux-là. Tant que la DANA, service assermenté du contrôle de la qualité des aliments n’agit pas, nous consommateurs, on ne peut pas connaître le pain qui contient des substances toxiques sur les étalages. On dit que, jusqu’à preuve du contraire, ce sont des rumeurs. Donc, il faut que les services assermentés montent sur les étalages, saisissent des pains, sanctionnent des boulangers. Là, ça va réduire ces manœuvres frauduleuses, comme on a fait pour les boissons alcoolisées frelatées. Quand la Direction du Commerce est allée dans les marchés et a fermé des commerces, les gens ont eu peur. Il faut que la DANA prenne ses responsabilités ».
Pascal Tchékounou, Conseiller en nutrition
« Il y a des substances nocives que les gens utilisent »
« Je suis un rare consommateur de pain. Je me suis toujours posé la question de savoir si les autorités compétentes contrôlent la manière dont les gens fabriquent le pain au Bénin. Je sais qu’il y a des substances nocives pour la santé que les gens utilisent pour faire gonfler le pain. Mais pourtant, à aucun moment, l’accent n’a été mis par les structures concernées sur les dangers que courent les populations».
Robert T., Enseignant à Tori-Bossito
« Je pense qu’on ne saurait continuer à en manger »
« Je consomme du pain. J’ai entendu parler récemment de certaines pratiques sans y prêter une attention particulière. Si ces pratiques sont avérées, alors, nous sommes bien paumés. Nous sommes perdus. Car, nous sommes sans protection. Je pense qu’on ne saurait continuer à en manger, surtout que même des villageois vous mettent en garde en vous informant que les pains seraient toxiques».
Ramanou Gbadamassi, Opérateur économique
«Le pain, tel qu’il est livré, aujourd’hui, présente des aspects dégueulasses »
« Le pain, tel qu’il est livré, aujourd’hui, au consommateur béninois présente des aspects dégueulasses. D’abord, vous avez l’impression que ce n’est pas bien cuit. On a des pains entièrement blancs, et on se demande si c’est à cause d’un produit, ou si c’est la chaleur qui n’a pas été suffisante. En plus de cela, le pain varie d’une localité à une autre. Le pain que vous achetez à Bohicon est totalement différent du pain que vous consommez à Cotonou. Même quand vous prenez la région de Cotonou, à Womey où je me trouve, par exemple, les pains qu’on nous vend sont différents des pains que je trouve à Cotonou. Il y a aussi un grand problème d’hygiène qui se pose à propos des pains qu’on nous vend dans la rue. Il faudrait que l’Etat s’implique dans leur fabrication et essaie de recycler les promoteurs de ces boulangeries-là. C’est vrai que c’est un secteur que les gens n’aiment pas toucher. Mais, il va falloir le faire, parce que la santé des Béninois en dépend. Il faut qu’il y ait des contrôles et si quelqu’un tombe sous le coup de la loi, il faut taper fort. D’habitude, quand je rentre à la maison les soirs, vers le carrefour Togoudo, je vois un monsieur qui amène un gros panier rempli de pains, au bord de la voie, en plein air, avec toute cette poussière et reste là jusqu’à 22/23 heures. Normalement, on doit appréhender ce monsieur, parce que ces conditions de vente exposent les consommateurs. L’Etat ne doit plus croiser les bras. Les associations de défense des consommateurs n’ont pas les moyens et ne peuvent que dénoncer ce qui se passe. C’est l’Etat qui dispose des moyens pour réprimer. Il y a beaucoup d’illégaux dans le secteur qui exercent dans des maisons, avec des fours qui ne sont pas appropriés et une main d’œuvre sous-payée. L’Etat doit pouvoir interdire ça et désormais, étiqueter les pains à partir des vendeuses des boulangeries et là, en cas de problème, on saura la boulangerie qui a fabriqué ce pain».
Réalisation: Flore S. NOBIME
Dossier: L’arme du débrayage général des syndicats en marche
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Paralysie de l’administration publique au Bénin: Réussite au Sud et au Centre, mitigée dans le Nord
Le bilan est satisfaisant pour les responsables syndicaux, peut-on constater, même si dans le septentrion, il est diversement suivi. Dans les administrations publiques des départements de l’Atlantique-Littoral, du Mono-Couffo, de l’Ouémé-Plateau, du Zou-Collines, c’est une réussite. Les hôpitaux, la justice, les établissements d’enseignement, les directions des finances et même les médias ont fait la politique de la chaise vide. C’était la consternation dans les rangs des usagers et des parents d’élèves. Même si, dans les rangs des syndicats nouvellement créés par la force des choses pour diviser les mouvements, certains responsables syndicaux étaient sur leurs lieux de travail, il faut constater que l’appareil étatique n’a pas fonctionné. En clair, l’administration béninoise a été purement et simplement enrhumée. Dans le septentrion, une raison explique, selon nos correspondants, la présence de certains travailleurs à leurs postes. Des informations brandies par certains enseignants de Kandi, de Djougou et de Parakou qui ont suivi le mouvement, il se révèle que « c’est la peur des défalcations qui plane dans les esprits ». En effet, dans cette lutte, on peut retenir comme organisations syndicales dont les travailleurs observent le mot d’ordre de grève, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) de Paul Essè IKO, la Centrale des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) de Dieudonné LOKOSSOU, la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb) de Pascal TODJINOU, la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) de Noël CHADARE, la Centrale des syndicats du privé et de l’informel du Bénin (Cspib) de Christophe DOVONOU, la Fédération des syndicats des travailleurs en charge des finances (Fesyntra-Finances) de Laurent METONGNON, des syndicats de l’enseignement supérieur, le SNES de Vincent HOUNDEDAKO et le SYNARES de Fulgence AFOUDA. En réalité, à travers les deux jours de grève, les travailleurs exigent le limogeage immédiat du préfet Placide AZANDE et du commissaire central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU pour violation des libertés démocratiques et syndicales. Pour les organisations syndicales, les résultats issus des affrontements entre travailleurs et forces de l’ordre restent comme une offense à la classe ouvrière. C’est donc avec amertume qu’ils déplorent cette situation qui a fait, dans les rangs des manifestants, 23 blessés dont 06 femmes et de hauts responsables syndicaux qui ont été soignés au Cnhu. Le mouvement se poursuit ce mercredi 08 janvier.
Vacataires et APE fortement dans la lutte
La majorité des établissements secondaires publics du département du Littoral et de l’Atlantique sont depuis hier sans enseignants. Dans les collèges de la commune d’Abomey-Calavi, au Ceg Entente d’Agla, Houéyiho en passant par Kouhounou-Vêdoko, le constat de la grève est effectif. Les enseignants n’étaient pas tous en position de classe. Au Ceg Entente, des élèves étaient présents dans la cour de l’école et d’autres prenant le chemin de la maison. A première vue, la grève est bien respectée. Mais cette hypothèse sera démentie, pour sa part, par Jean Pascal, Surveillant général du Collège qui explique que l’animation constatée hors des classes est due aux nombreuses classes volantes et à l’emploi du temps des élèves. Se penchant sur la grève, il déplore la bévue commise par les forces de l’ordre à l’endroit des syndicalistes : « Ici, la grève n’est pas suivie à 100%. Les cours se poursuivent très bien à part quelques têtes. J’ai suivi à la radio un communiqué qui fait état de ce que notre syndicat n’était pas affilié à la grève. Je n’étais pas certain de la grève et il faut suivre le mot d’ordre du ministre puisqu’il est notre autorité de tutelle ». Par contre, la motion de grève est bien suivie au CEG Godomey. Ici, les classes sont quasi désertes et d’autres occupées par des enseignants vacataires qui s’attèlent à leur tâche. Approché, un enseignant du collège et Secrétaire général du SYNPEQ explique : « Vous constatez sur le terrain que les classes sont vides. Ce qui prouve que le mouvement est suivi au CEG Godomey. La grève fait suite à la répression qui a eu lieu le vendredi 27 décembre passé entre les syndicats et les forces de l’ordre ». Pour ce qui est du Ceg Houéyiho, la directrice se confie :« De 07 heures à 09 heures, les cours se sont plus ou moins bien déroulés. Mais, après la récréation, le mot d’ordre a été respecté par l’ensemble des enseignants. Donc, présentement, les élèves sont sans professeurs, les cours sont plus ou moins suspendus ». Son collègue du Ceg Kouhounou Vèdoko, Valère Dotonou ne dira pas le contraire. Car, selon lui, « ceux qui sont arrivés peuvent être comptés du bout des doigts ». En déplorant les causes de ce mouvement, il reste perplexe sur la question. « Je ne sais pas si le zèle est du côté de la police. Toujours est-il que le gouvernement doit donner des instructions pour que cela soit corrigé », souhaite-t-il.
La motion respectée dans l’enseignement primaire
A part quelques directeurs d’écoles, c’est la minime partie des stagiaires qui étaient hier au cours. C’est le cas du groupe A du complexe scolaire de Cadjèhoun. Du constat fait, les classes de CM1/A, CI/A et CP/A étaient actives. Les élèves suivaient attentivement les cours pendant que d’autres s’amusaient dans la cour de l’école. « Nous travaillons parce que nous avons un examen à passer », a confié Djénébou Kébé, encadrant le CP/A. Cyprien Houndjo, directeur de Cadjèhoun D donne, quant à lui, la raison de sa présence. « Vous savez, toute administration est dirigée par quelqu’un. Et l’administration est tenue de rendre compte de tout ce qui se passe à son niveau. C’est ce qui justifie notre présence ici ce matin », dit-il. Dans la cour, comme certains élèves, des enseignants grévistes sont rencontrés assis en pleines conversations sur la situation. « Nous ne sommes pas en situation de classe parce qu’il y a le mot d’ordre des centrales que nous respectons. Mais si vous nous voyez présents ici, c’est d’abord parce que c’est notre lieu de travail et je profite du moment pour mettre certaines choses me concernant au point », confie Fidèle Johnson, enseignant au Complexe scolaire de Cadjèhoun, membre du Syndicat des enseignants contractuels et permanents du Bénin (Synecp-Bénin). Tout comme à Cadjèhoun, plusieurs autres écoles ont respecté le mouvement. Il s’agit, par exemple, du complexe scolaire de Houéyiho, des écoles d’Aïdjèdo, Hindé 1 et 2, l’école urbaine centre et de l’école primaire publique de Mènontin.
La grève suivie dans l’enseignement, service minimum dans les institutions
Le débrayage général annoncé par les centrales syndicales a été effectif hier mardi 07 janvier 2014 à Porto-Novo. A l’exception des écoles, des lycées et collèges où les enseignants n’ont pas fait cours, la grève a été suivie avec un service minimum dans les autres institutions. C’est le cas du Centre Hospitalier Départemental (CHD) de l’Ouémé et du Plateau où les agents des urgences et ceux de garde étaient en service hier. En effet, le directeur du grand hôpital de Porto-Novo, Charlemagne Pédro a tenu, dans la journée du lundi 06 janvier, une séance de travail avec le bureau du syndicat. Il ressort de cette rencontre que le CHD de l’Ouémé et du Plateau devrait observer le débrayage mais avec un service minimum. Le même constat a été fait au niveau de plusieurs autres directions telles que celle des examens et concours, de même que la direction départementale de l’enseignement secondaire.
Soutenances, compositions et autres activités pédagogiques suspendues pour 48 heures à l’Uac
La grève de 48 heures annoncée par les secrétaires généraux des centrales syndicales au cours de leur assemblée générale extraordinaire, le lundi 30 décembre 2013, a été largement suivie par les enseignants sur le campus universitaire d’Abomey – Calavi. Le conseil des syndicats de l’enseignement supérieur de ce haut lieu de savoir n’est pas resté en marge de ce mouvement. En effet, le constat a été identique dans toutes les facultés où enseignants n’ont pas répondu présents pour dispenser les cours aux étudiants. Bref, les amphithéâtres qui sont prévus pour accueillir enseignants et étudiants, pour le bon déroulement des activités académiques, ont été fermés. Selon les mêmes sources, les compositions prévues pour se dérouler normalement hier ont été suspendues alors que les étudiants avaient répondu présents et remplissaient les formalités d’usage. « Le gouvernement doit prendre très vite ses responsabilités pour ne pas subir les conséquences qui en découleront », a martelé un acteur du secteur de l’enseignement supérieur. Pour rappel, cette paralysie fait suite, d’une part, à la répression de la marche des centrales syndicales le 27 décembre 2013. 23 blessés dont 06 femmes et des secrétaires généraux avaient été admis soignés au Cnhu de Cotonou. D’autre part, plusieurs revendications sont exhibées par les travailleurs. Selon eux, le pouvoir crée l’insécurité dans le pays, force des citoyens à l’exil, réduit au silence le peuple dans le but de poursuivre sa politique de gestion chaotique faite de pillage, de corruption, de népotisme, de destruction du secteur privé national au profit d’étrangers, de validation des concours frauduleux. Ce mouvement prendra fin ce jour à zéro heure.
L’UNSTB divisée, certains membres observent le mouvement
Des membres de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB) jettent le masque et fustigent la position de leur secrétaire général, Emmanuel Zounon. Ils entendent, contrairement à leur chef de file, observer le mouvement avec leurs collègues. Avec le soutien de ses camardes de lutte, Stéphane François Djossinou Ahouandjiou, membre du bureau directeur de l’Unstb déclare : « Ensemble et sans arrière-pensée, vous et nous avons le devoir militant, d’apporter notre solidarité agissante aux autres centrales ou confédérations syndicales de notre pays pour que le respect des droits fondamentaux de l’homme et la sauvegarde de la liberté syndicale deviennent une réalité vivante, tangible et inaliénable ». Car, pour lui, c’est une cause noble que défendent les organisations syndicales dont les membres ont été molestés le 27 décembre 2013 devant la Bourse du travail. Pour lui et ses collègues, les camarades encore dubitatifs et positionnés derrière le secrétaire général actuel ont le devoir absolu, comme eux, d’être les gardiens du temple de l’UNSTB, d’être solidaires avec les travailleurs militants des autres centrales et confédérations syndicales parce qu’il n’existe qu’une seule et unique classe ouvrière au Bénin.
Réalisations: Emmanuel GBETO, Esckil AGBO et Mathieu K. BOKO (Coll.)
Affaire CAJAF-COMON: Voici comment la DGID se trompe
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La responsabilité de la Direction générale des impôts et domaines (DGID) est désormais engagée dans la crise qui oppose le Chef de l’Etat et la société CAJAF-COMON. Cette société est, aujourd’hui, asphyxiée du fait du non-remboursement des TVA prélevées sur les produits réexportés en direction du Nigeria. Comme raison, la DGID explique qu’elle n’est pas sûre que tous les produits réputés réexportés sur notre voisin de l’Est, l’aient été réellement. Elle exige désormais que les preuves des TVA soient exhibées dans les représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger qui vont attester de leur authenticité. Pour les responsables de la société CAJAF-COMON, par contre, il ne s’agit ni plus moins que d’une tentative déguisée de s’emparer de ce que, légalement, l’Etat doit lui rembourser, comme cela se fait dans tous les pays du monde.
En réalité, la pratique de la réexportation est apparue depuis plus d’une décennie sous le président Kérékou, dont le régime a décidé, officiellement, de la dénationalisation de certains produits. C’est l’Etat, lui-même, qui y a incité le privé. Depuis lors, les règles du jeu ont été respectées jusqu’à ce que la mésintelligence ne s’instaure. Les détaxes ont été régulièrement payées par l’Etat en vertu des dispositions du Code Général des Impôts. C’est ce Code qui a défini les conditions d’application du remboursement de la TVA. Mais, aujourd’hui, les critères retenus ont été balayés d’un revers de main par la DGID qui entend constituer d’autres barrières imprévues au titre du Code général des impôts. Au titre de ce code, ce sont les papiers douaniers seuls qui attestent que les produits sont bien allés à l’extérieur, et non les signatures diplomatiques. Il faudra donc que le Chef de l’Etat fasse appliquer la loi pour ne pas plonger dans le noir le secteur de la réexportation qui forme un pan non négligeable de l’assiette fiscale.
Wandji A
Vœux du nouvel an à la municipalité de Cotonou: Le Président Soglo plaide pour l’autonomie financière des communes
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En sacrifiant à la tradition consistant à présenter les vœux à l’occasion du nouvel an, le maire de la ville de Cotonou, le Président Nicéphore Soglo a émis le vœu que les communes du Bénin puissent commencer à jouir véritablement d’une autonomie financière. « La tension de trésorerie observée au niveau de l’Etat du fait de la diminution drastique de recettes, affecte gravement la situation financière de la ville », a-t-il fait constater, parlant du cas de Cotonou dont il assure les rênes. En effet, poursuit-il, l’observance du principe de l’unicité de caisse induit le dépôt obligatoire des ressources financières de la ville auprès du Trésor public. Et là où le bât blesse, à le croire, c’est que celui-ci n’arrive pas à retourner à la commune, à hauteur de ses besoins financiers, ces ressources qu’il détient à son profit. Aussi, de nombreux mandats émis par la ville pour le paiement de ses prestataires de services n’ont-ils pas été satisfaits. « La ville constate et compatit, impuissante au calvaire que connaissent les prestataires qui soutiennent son action pour l’amélioration des conditions de vie des Cotonoises et Cotonois », regrette également le maire de Cotonou. Il rappelle la sonnette d’alarme que la municipalité avait tirée sur la question par le biais du Directeur des Servies économiques et financiers, sur ses instructions, sans qu’il n’y ait eu, à ce jour, aucune amélioration significative. Pour lui, ce ne sont pas seulement Cotonou et les autres communes qui connaitront les conséquences néfastes d’une telle situation, « notre foi dans la volonté politique de décentralisation se trouve malmenée. Le principe du respect républicain de nos lois est mis en cause ».
Le président Nicéphore Soglo dit ne pas comprendre aussi le refus, jusqu’à ce jour, de l’Etat central de laisser à Cotonou la gestion des marchés de Dantokpa et Ganhi. « Quelle considération avons-nous pour les efforts que déploient les prestataires de services dans l’accomplissement de leurs tâches pour le développement de l’action municipale ? Avions-nous une perception pertinente du rôle de la ville en tant que maillon essentiel du processus de développement global d’un pays et de la bonne gouvernance ? ». Ce sont d’autres questions qu’il se pose, également, en relation avec cette affaire.
Nicéphore Soglo affirme, par ailleurs, que « des blocages à l’élan de développement de Cotonou auront, incontestablement, un impact réducteur du mouvement global de développement du Bénin». Il cite quelques exemples, ici, dont l’opération de titrisation que la municipalité de Cotonou a initiée et qui a l’avantage, selon lui, d’échelonner le paiement des dettes de la ville et de permettre aux prestataires détenteurs de titres de répondre aux exigences de leurs banques ou de leurs créanciers. Une telle opération, pour sa mise en œuvre efficace, ne doit connaître aucune entrave dans le rythme de virement ou de décaissement au profit de la banque engagée dans le montage de ladite opération, souligne-t-il. Il évoque également le non paiement de la contrepartie de financement du Projet PUGEMU de la Banque Mondiale et précise qu’au vu des inondations récurrentes dont est victime Cotonou et aussi les autres villes voisines, à savoir, Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji, Porto-Novo et Ouidah, la Banque Mondiale a initié, au bénéfice de ces cinq villes, un projet d’urgence de gestion environnementale en milieu urbain (PUGEMU) d’un montant global de 27,5 milliards de F CFA). La ville a émis, aux deux premières échéances, des mandats constituant sa contrepartie portant sur un montant de 625.000.000 F CFA. Reste que le Trésor public n’a pas encore procédé au paiement de cette somme. « Le non paiement de la contrepartie peut entraîner la suspension du projet par la Banque Mondiale », craint le maire de Cotonou, qui souhaite que tout soit entrepris pour éviter cette grave menace.
Christian TCHANOU

Dossier Cnss à l’Assemblée nationale: Le parlement se déchire autour de l’ex Dg Auguste Ali Yérima
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(Le ministre Marcel de Souza le blanchit, des députés s’en indignent)
Les ministres Martial Sounton de la Fonction publique et Marcel de Souza du Développement étaient hier mardi 07 janvier face aux députés pour répondre aux différentes questions adressées au gouvernement à propos de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (Cnss). Il ressort de leurs explications qu’il n’y a pas eu péril dans la gestion du Dg Ali Yérima. Selon le ministre Martial Sounton, l’ancien Dg de la Cnss a fait montre d’une gestion saine ayant engendré de bons résultats, comparativement, aux années antérieures. Il sera corroboré par son collègue du développement qui estime qu’on ne peut parler de prévarication dans ladite gestion. Ainsi, Marcel de Souza a tenu à clarifier qu’Ali Yérima n’a pas été limogé, mais plutôt relevé de ses fonctions et appelé à montrer ses compétences ailleurs. S’agissant de la question relative à la consultation du conseil d’administration après la nomination du Dg, le ministre du développement a, après avoir précisé qu’il a été choisi en conseil des ministres, avoué que le gouvernement n’avait pas fait recours à l’avis du conseil d’administration de la Cnss. Ceci, parce qu’il y avait une urgence, a-t-il justifié avant de souligner qu’il s’agit d’un avis consultatif et non conforme. Il n’en fallait pas plus pour susciter la colère des parlementaires, notamment, les signataires des quatre questions du jour. Prenant la parole, l’honorable Raphaël Akotègon a laissé entendre que nulle part dans les textes, il n’est précisé que le conseil d’administration a un avis consultatif sur la nomination du Dg Cnss. Pour lui, il y a une contre-vérité dans les propos du ministre Marcel de Souza. Son collègue Louis Vlavonou a abondé dans le même sens et craché que le ministre de Souza a « purement et simplement joué à l’avocat ». Zéphirin Kindjanhoundé, pour sa part, a, après lecture des pages 2, 3 et 4 du rapport de l’Ige, contredit les propos du ministre. Pour lui, il y a eu bel et bien prévarication. Nicaise Fagnon, vu tous les reproches relevés, a suggéré la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la situation de la Cnss. Mais, il a été très tôt coincé par ses collègues David Atchadé, Sacca Lafia, André Okounlola, Rachidi Gbadamassi qui estiment qu’on ne peut aller jusque-là. Pour le 2ème secrétaire parlementaire, l’Ige a fait des constats et le gouvernement a pris des dispositions. Ainsi, le jeu est clos. Ne voyant pas, de son côté, un jeu qui est déjà à son terme, l’honorable Mama Djibril Debourou évoque qu’il s’agit d’un sujet lié au régionalisme. Un avis que nombre de ses collègues dont Eric Houndété, Rosine Soglo, Sagui Yotto n’ont point apprécié. Ils l’ont fait savoir illico presto en demandant au président de l’Assemblée nationale de proscrire des propos du genre. En clair, les avis n’ont pas été les mêmes autour de la situation à la Cnss débattue hier au parlement. Toutefois plusieurs députés, aussi bien de la mouvance que de l’opposition, ont sollicité une relecture des textes qui régissent la caisse. Car, ont-ils martelé, ces textes et lois sont caducs.
Esckil AGBO

Nouvelle saison sportive au Bénin: Quelques responsables sacrifient à la tradition et souhaitent le meilleur pour 2014
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2014 ! Nouvelle année ! Nouvelle saison ! Nouveaux défis ! Les responsables en charge du sport, à divers niveaux, le savent. Sacrifiant à la tradition de présentation des vœux à l’entame de l’année nouvelle, ils n’ont pas manqué de revenir sur quelques uns de ces défis. Votre journal est allé à la rencontre de certains parmi eux qui disent leurs souhaits pour 2014.
Ali Yaro, secrétaire général du CNOSB
«…La compréhension, la tolérance sont les gages de l’atteinte de meilleurs résultats »
« Je souhaite mes vœux de bonne santé à tout le peuple béninois, plus précisément au public sportif pourquoi pas, à tous les volleyeurs. Je souhaite que 2014 soit une année de succès, de paix au sein des associations et fédérations sportives. J’invite tous les acteurs à la compréhension, à la tolérance qui sont gages d’atteinte de meilleurs résultats. Au sein du mouvement sportif, nous avons besoin que les responsables fédéraux se mettent vraiment à l’œuvre. Quand on jette un regard sur la fin de 2013, on constate que plusieurs fédérations sportives ont renouvelé leurs instances dirigeantes. De là, 2014 se présente comme une année de défis à tous ces nouveaux bureaux qui ont été installés. Il faut qu’ils travaillent de sorte que le Bénin soit bien représenté avec beaucoup de sacres au plan international cette année. »
AMADOU MADJIDOU, Directeur des sports d’élite au Mjsl
«Que notre pays rayonne au plan sportif à l’échelle internationale »
« Je fais un clin d’œil à toutes les fédérations sportives et à tous les acteurs du mouvement sportif. Je souhaite que cette année 2014 nous amène un peu plus de visibilité dans toutes les actions que nous allons mener. Je souhaite également que les performances suivent dans les compétitions auxquelles nous allons prendre part afin que notre pays rayonne au plan sportif à l’échelle régionale, continentale et mondiale. En 2013, nous avons connu un certain nombre de déboires avec les fédérations Ce qui a, sans doute, baissé les performances. Donc, que cette année, les uns et les autres fassent de l’évolution des disciplines une priorité et laissent de côté les intérêts personnels. »
« Une année riche en émotions sportives »
« Mes vœux, pour cette nouvelle année, sont ceux de paix, de santé, de bonheur et de joie à tout le peuple béninois, en particulier, les sportifs et les autorités sportives. Je n’oublie pas les supporters, les athlètes et les journalistes sportifs. Que cette année soit, pour eux, riche en émotions à travers le gain de plusieurs médailles et la qualification de nos équipes aux compétitions à l’international. Pour les activités du Fonds que je dirige, je souhaite pleins succès et beaucoup de réussite surtout dans l’organisation de notre activité phare qui est la nuit des oscars et qui sera à sa 5ème édition. Les autres défis que nous avons, sont l’organisation du Festival national du sport (Fesnas), l’accompagnement du gouvernement dans la politique de l’entreprenariat des jeunes et la mise en place d’un programme d’investissement qui consistera à construire des infrastructures sportives dans certaines communes déshéritées. Ce sera placé sous le programme intitulé ‘’Une commune, une infrastructure’’. »
CHARLEMAGNE LOKOSSOU, président de la fédération béninoise de Karaté
« Le karaté béninois a trois chantiers importants »
«A la famille du karaté béninois, je voudrais dire tous mes vœux de bonne santé, de paix et d’engagement. Que cette année soit le couronnement de plusieurs activités. A notre niveau, nous avons trois chantiers que nous aimerions voir se terminer en beauté. Il s’agit, vu que les années paires sont consacrées aux seniors et aux catégories d’âge, les plus élevées des championnats nationaux qui seront organisés avec quelques innovations dans ces catégories, la coupe du Bénin et la participation aux compétitions zonales et internationales dont le championnat d’Afrique qui aura lieu au Sénégal et le championnat mondial qui va se dérouler en Allemagne. Le raffermissement des structures et le développement institutionnel de notre fédération sont les autres points qui seront aussi abordés au cours de cette année. Ainsi, nos textes seront toilettés et les instances dirigeantes de notre fédération seront réorganisées avec la mise en place d’un nouveau comité exécutif ».
FRANCOIS KOUYAMI, Président de la Fédération béninoise de TAEKWONDO
«…Que notre sport, en général, récolte les fruits des efforts fournis »
« Pour la fédération que j’ai l’honneur de diriger, je souhaite mes sincères vœux de paix, de collaboration, et surtout de compréhension entre les membres pour que notre taekwondo connaisse des jours meilleurs. Je souhaite que notre sport, en général, récolte les fruits des efforts fournis les années antérieures. Mais, tout cela ne peut se faire que lorsque tous les acteurs du sport s’acceptent et acceptent de travailler la main dans la main. Comme ambitions pour l’année nouvelle, laissez-moi vous dire que nous sommes inscrits pour l’Open de Ouagadougou. Mais, avant cela, nous organiserons des formations au profit des nos entraineurs et des arbitres. Nous avons également plusieurs compétitions que nous allons organiser pour le compte de cette année. Elles mettront en opposition les départements afin que nous puissions sélectionner les meilleurs qui vont constituer les équipes nationales. Nous aurons les championnats en bonne et dû forme, la coupe du Bénin. En dehors de tout cela, nous allons nous intéresser aussi au milieu scolaire dans lequel nous voudrions faire rentrer le taekwondo ».
Alex Paraiso, président de la Fédération Béninoise de basketball
« Les défis qui nous attendent sont énormes »
« Je formule mes meilleurs vœux à tout le peuple béninois sans oublier le chef de l’Etat, le ministre des sports et tous les responsables en charge du sport. Aux acteurs du basketball béninois, je voudrais souhaiter une année paisible et beaucoup de santé. Car, les défis qui nous attendent sont énormes. Le championnat a démarré par les phases départementales et va se poursuivre avec les phases nationales dans chaque catégorie. Ces phases finales se tiendront à Dassa, Bassila, et à Cotonou pour la catégorie sénior. Au plan international, nous allons abriter les éliminatoires juniors Hommes et Dames de la zone 3 de la coupe d’Afrique, ensuite nous irons à Lomé pour les éliminatoires seniors Homme et Dames. J’invite alors les uns et les autres à beaucoup de volonté pour pouvoir relever ces défis qui nous attendent ».