Archives mensuelles : mai 2017

Révélations de Delphin KOUDANDE, ministre de l’agriculture sous l’arbre à palabre à l’événement Précis: “Le Bénin a crevé le plafond de la campagne cotonnière avec un record de 451000 tonnes”

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Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Delphin O. Koudandé était ce mardi, 30 mai 2017, dans les locaux de L’Evénement Précis. 104e invité ‘’Sous l’arbre à palabres’’,  la rubrique-phare du journal, le ministre Koudandé a passé en revue avec les journalistes, pendant plus d’une heure et trente minutes, les grandes questions liées au département qu’il conduit depuis le 06 avril 2016. La mise en œuvre du PAG dans le secteur de l’agriculture aux changements climatiques, les OGM, la question brûlante de la liquidation de la Sonapra,  les avancées dans les filières agricoles autres que le coton ou la mise en valeur de la vallée de l’Ouémé sont quelques-uns des sujets abordés par le ministre et les journalistes. Répondant à une question sur la campagne cotonnière de 2016-2017, le ministre n’a pas caché sa fierté de voir le Bénin atteindre le record de 451.000 tonnes de coton, une performance bien au-delà des prévisions de départ qui avoisinaient 350mille tonnes. « Le record de 451.000 tonnes de coton n’a jamais été atteint au Bénin. Nous avons crevé le plafond », a déclaré le ministre qui met cette prouesse historique sur le compte du « savoir-faire de l’Association interprofessionnelle du coton (AIC), mais aussi la détermination que le gouvernement avait de relever le défi ». Alors que « tout était mis au point pour que la campagne ne puisse démarrer », Patrice Talon et son gouvernement ont travaillé d’arrache-pied pour remettre le coton béninois sur les rails, a révélé le ministre, tout en insistant sur les méthodes qui ont conduit à ce résultat réconfortant. Pour y arriver, la stratégie a consisté, selon le ministre, à relever l’AIC, « mise sous boisseau depuis près de quatre ans et sensibiliser les producteurs », a détaillé le ministre. En outre, l’Etata fait l’effort de payer les producteurs à temps, a ajouté Delphin Koudandé qui n’a pas fait mystère de l’implication personnelle du président Patrice Talon pour la réussite de la recette qui permet aujourd’hui au Bénin d’atteindre le record inédit d’un demi-million environ de tonnes de coton.

Flore NOBIME

Entretien avec le professeur Foudjet, président du tennis club de l’hôtel des députés de Yaoundé: «Nos camarades béninois nous ont montré de très belles choses pour cette RAIT 2017»

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Chef de la délégation du tennis club de l’hôtel des députés de Yaoundé (Cameroun), le professeur Amos Erick Foudjet apprécie la qualité de leur séjour au Bénin dans lecadre de la manche retour de la rencontre amicale internationale de tennis (RAIT) qu’abrite le tennis club de l’Amitié. «C’est un séjour dense que lui et ses membres ne sont pas prêts à oublier de si tôt. Lisez l’intégralité de son entretien avec la rédaction sportive de votre journal.

L’événement Précis : Vous êtes actuellement au Bénin pour la rencontre amicale internationale de tennis (RAIT) qu’abrite le tennis club de l’amitié. Dites-nous comment ça se passe?

Professeur Foudjet : C’est impeccable. Ça se passe très bien. Nous sommes arrivés à Cotonou, le vendredi dernier à l’aéroport international cardinal Bernardin Gantin où on a été reçu puis conduit à notre hôtel. Le même vendredi, le comité d’organisation nous a fait reconnaitre le court de tennis de l’Amitié. Après cela, nous avons eu droit à dîner vraiment copieux. Le lendemain, samedi, nous sommes passés au match et je vous assure, nos camarades béninois nous ont montré de très belles choses. Nous avons joué dans l’allégresse totale. Et ensuite, nous nous sommes bien amusés.

Comment trouvez-vous votre séjour ?

Il est tout simplement dense. En venant de Cameroun, nous pensions que les membres du tennis club de l’amitié allaient nous prendre en charge les jours de la compétition, c’est-à-dire le samedi et dimanche. Mais, c’est mal connaitre leur hospitalité. Puisque le lundi, ils nous emmènent  à Ouidah pour une visite touristique où nous avons visité le temple de python, la porte du non-retour qui comme vous le savez mieux que moi, est un patrimoine de l’Unesco. Le mardi, nous serons au marché Dantokpa, l’un des plus grands marchés de la sous régions et même de l’Afrique. Et les autres jours, mercredi et puis jeudi, ils nous invitent tous les soirs et ce sera avec regret que nous allons reprendre l’avion pour rentrer au Cameroun.

Parlez-nous del’initiative.

Je suis venu ici pour des enseignements, il y a un an et quelques mois. Et comme je suis inscrit dans le tennis club de l’amitié où je donne des cours depuis 1990, ils m’ont demandé pourquoi il n’y aurait pas une mobilité entre Cotonou et Yaoundé ? Et au bout de 6 mois, nous avons arrêté les modalités. Alors, mon club de Cameroun, le tennis club de l’hôtel des députés de Yaoundé, a donc reçu une délégation du tennis club de l’Amitié de Cotonou, les 24 et 25 septembre 2016 pour cette rencontre dénommée rencontre amicale internationale de tennis (RAIT). Cette édition qui se déroule ici à Cotonou est un retour de civilité.

Quel message entendez-vous passer à travers cette rencontre que vous avez initiée ?

C’est un message d’amitié entre les peuples. Vous voyez, le peuple camerounais et le peuple béninois, même s’ils sont espacés d’une heure trente de vol d’avion, doivent savoir qu’avec les technologies actuelles, les longueurs sont réduites. C’est pour cela qu’on dit que le monde est devenu un grand village. Nous souhaitons qu’à travers ce tournoi que nous sommes en train de faire, beaucoup d’autres choses se lient dessus. Comme un exemple, je peux vous dire que j’ai touché le recteur de l’Uac, le professeur Brice Sinsin depuis le Cameroun. Je lui ai dit que j’ai dans ma délégation un expert en myciculture (la culture des champignons comestibles). Et le recteur n’a pas hésité avant de me dire qu’il va lui arranger un rendez-vous afin qu’il vienne échanger avec les étudiants béninois. Ainsi, le mercredi 31 mai (c’est-à-dire aujourd’hui), il y aura une conférence à l’université d’Abomey-Calavi à partir de 15h.

Que diriez-vous pour conclure cet entretien ?

Juste dire merci à nos amis Béninois qui nous ont traité comme des princes. On était aux petits soins. Nous n’avons manqué de rien durant le séjour. Franchement, ils nous ont démontré que c’est vraiment de l’amitié qu’il est question. Et je voudrais sincèrement leur dire merci.

Entretien réalisé par Anselme HOUENOUKPO

Match amical Côte d’Ivoire-Bénin: Les Ecureuils A’ et Eléphants A’ s’affrontent, ce soir

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Le match amical international annoncé entre les sélections A’ de la Côte d’Ivoire et du Bénin aura lieu ce jour, mercredi 31 mai 2017, à partir de 18h30, au stade Robert Champroux d’Abidjan. Il sera une nouvelle occasion pour le sélectionneur des Ecureuils, Oumar Tchomogo, de jauger le niveau technique de son effectif. Et cette fois-ci, l’accent sera plus mis sur la finition et la capacité de la défense à contenir les offensives des adversaires, dans la mesure où, les coéquipiers de Mama Séibou ne marquent pas beaucoup de buts durant les matches,mais encaissent beaucoup. Puisqu’ils ont inscrit au total 4 buts dont 2 en 3 matches à l’extérieur  et ont encaissé 6 buts. D’où, il sera important que l’attaque béninoise se montre prolifique durant cette opposition d’Abidjan, ce soir. De l’autre côté, la défense qui jusque-là, n’a pas su éviter de concéder des occasions de buts, sera également surveillée. Ainsi, Dine Koukpéré, Nabil Yarou et autres, doivent faire preuve de bonne compréhension afin de permettre à Steev Glodjinonde garder sa cage inviolée. Il faut dire que cette confrontation entre dans le cadre de la préparation des éliminatoires du championnat d’Afrique des nations (Chan 2018).

Anselme HOUENOUKPO

Ordonnance de non-lieu pour insuffisance de charges dans l’affaire PPEA II: Barthélémy Kassa ni écouté, ni cité dans l’affaire

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Depuis le 15 mai 2017, le verdict de la justice a permis de mettre au grand jour la nébuleuse affaire PPEA II qui défraie la chronique depuis le régime défunt de Boni Yayi. De la première à la dernière page, l’ordonnance de non-lieu du juge d’instruction, rendue pour insuffisance de charges dans l’affaire, n’a aucunement fait mention du nommé Barthélémy Kassa, présenté à l’opinion publique comme le malfaiteur N°1 de ce scandale. Il ne fait même pas partie de la douzaine de personnes auditionnées et  écoutées dans le cadre de la procédure, aussi bien par le juge que toutes les commissions mises en place à l’occasion de la survenance de cette affaire.

 

La décision de la justice portant Ordonnance de non-lieu du juge d’instruction du 2ème cabinet,RandolpheYaovi AZO dans l’affaire PPEA II, est sans équivoque. Barthélémy Kassa n’est pas concerné par le dossier qualifié de «  scandale de l’eau ». L’intéressé, présenté à l’opinion publique comme le chef du gang qui aurait dévasté les fonds destinés à apporter de l’eau aux populations béninoises, n’est pas, à la lecture de l’ordonnance rendue par la justice béninoise,  mis en cause et n’est pas concerné par les charges portées contre les personnes mises en cause. De toutes les 12 personnes citées devant la justice et qui ont régulièrement fait l’objet de procédure devant le juge d’instruction en charge du dossier, Barthélémy Kassa n’y figure pas. De la première à la douzième personne que la justice a auditionnée dans tous les sens, l’ancien ministre de l’énergie de Boni yayi n’a été à aucun moment cité ou interpellé dans l’ordonnance du juge. Même les inculpés n’ont à aucun moment fait mention d’aucune charge contre Barthélémy Kassa. De sorte qu’il est aisé de de se demander, à la lecture de toute la procédure qui a conduit à la détention des cadres soupçonnés dans cette affaire, ce qui a pu bien se passer pour que le nom de l’ancien ministre soit cité dans ce qui est qualifié de « scandale de l’eau ». En décidant même d’ordonner la mise en liberté des inculpés ainsi que la restitution à leur profit des cautions exigées d’eux à titre conservatoire, le juge d’instruction a, le long de sa procédure, relevé que les faits mis à la charge des inculpés ne sont pas suffisants pour les poursuivre. La preuve étant la rançon du droit, la même ordonnance, faisant le lien entre le rôle du ministre en charge de l’énergie de l’époque, relève qu’il a agi conformément à ses prérogatives de ministre sectoriel en formulant, en direction du ministre en charge des finances qui l’a validée, la requête portant la réallocation des crédits ainsi que le report des crédits de 2013 à 2014. En ne relevant aucune faille dans le rôle des mis en cause, notamment du ministre Kassa, l’ordonnance de la justice est venue mettre définitivement au clair une nébuleuse qui a fait trop de bruits.

La thèse de complot politique mise à nu

De la décision de justice, prononçant lenon-lieu  par le juge d’instruction, Rodolphe Azo, dans le dossier du programme triennal d’accès à l’eau potable, financé par la coopération Hollandaise (PPEA 2), il se dégage une évidence. Le député Barthélémy Kassa, ancien ministre de l’énergie et de l’eau, principal suspect dans l’affaire, n’a rien à voir dans l’affaire qualifiée « dossier PPEA II ». Il n’est ni accusé, ni coupable, avant même d’être reconnu blanchi par la justice. D’autant que, aussi bien le juge qui a pris l’ordonnance de non-lieu que les autres juges qui ont connu de cette affaire n’ont eu besoin de l’écouter pour même une quelconque  présomption de soupçon. Si la justice, capable d’inculper n’importe quel individu n’a rien à trouver à reprocher à l’ancien ministre, comment son nom est intervenu dans cette affaire ? C’est la grande interrogation qui alimente tous les commentaires depuis la décision portant ordonnance pour défaut de charges dans ce dossier. Mais, au regard de la constante réaction de Barthélémy Kassa depuis le déclenchement de cette nébuleuse, il se dégage une évidence, celle d’un complot politique.A en croire l’intéressé, qui s’est prononcé sur une radio de la place à l’annonce de l’ordonnance de non-lieu, toutes les allégations forgées contre sa personne ainsi que la demande de levée de son immunité parlementaire par son ancien mentor, le président Boni Yayi, ne seraient qu’une « haine nourrie envers quelqu’un qui a tout donné, qui a servi loyalement avec fidélité », s’offusque Barthélémy Kassa.  Mieux, le non-lieu rendu par la justice béninoise dans l’affaire PPEA, vient donner raison à l’Honorable Rachidi Gbadamassi.En effet, depuis la campagne pour l’élection présidentielle de mars 2016 jusqu’auSamedi 6 mai 2017,Rachidi Gbadamassi a toujours développé que le député Kassa est une victime expiatoire du régime Yayi. Même le Samedi 6 mai 2017,lors de la campagne pour la vulgarisation du Programme d’action du gouvernement du nouveau départ, PAG, dirigée par le Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, dans le septentrion, Rachidi Gbadamassi, a, à nouveau publiquement développé la thèse d’un complot contre Barthélémy Kassa. Devant les populations de Natitingou, réunies à la salle de la maison des jeunesde la localité, Rachidi Gbadamassi a affirmé que cette affaire PPEA II collée au député est une grande machination orchestrée par l’ancien Chef d’Etat, le Président Boni Yayi, pour nuire à son ministre de l’Energie Barthélémy Kassa qui devenait à ses yeux, un monstre politique. Car le président de la république Boni Yayi percevait Kassa comme un véritable obstacle qu’il fallait à tout prix éliminer pour garder le monopole de la grande région septentrionale dans le cadre de la présidentielle. En vouloir à Barthélemy Kassa était aussi pour Boni Yayi, une occasion d’en finir de façon définitive avec celui qui devrait être son dauphin pour la Présidentielle de mars 2016, a révélé Gbadamassi aux populations qui voulaient en savoir plus. Toujours selon lui, c’est parce que la côte de popularité de l’ancien ministre Kassa connaissait une montée vertigineuse dans le septentrion, vu que le département de l’Atacora voyait en lui son messie. A l’en croire, Kassa serait devenu gênant bien que  son ardeur à soutenir le président Yayi ne fléchissait pas :«Quand Boni Yayi dit d’aller à gauche, on va à gauche. Quand il dit d’aller à droite, on va à droite », recommandait en effet Kassa aux populations de l’Atacora avec une certaine fierté de servir son Maitre Boni yayi.

 

Polémique autour des examens nationaux de licence et master: Les parents d’étudiants convient les promoteurs à saisir la justice

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Les Présidents du Patronat des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (PEPES), et de l’Association des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (ADEPES) ont donné une conférence publique d’information des parents d’étudiants à propos de la polémique actuelle sur la mesure d’organisation des examens de fin d’année à l’endroit des apprenants des écoles privées. C’était hier, mardi 30 mai au Chant d’oiseau de Cotonou. Au terme des échanges, les parents d’étudiants ont recommandé que les promoteurs saisissent les juridictions. Et mieux, former une délégation pour rencontrer le Chef de l’Etat d’autant plus que la ministre de tutelle ne veut pas du dialogue. « On n’entend pas que l’avenir de nos enfants soit  compromis. C’est pourquoi, on appelle à des moyens de pression pour faire fléchir la ministre face à une décision hors normes », confie un parent. Pour les organisateurs, il est question de porter à la connaissance des parents d’étudiants, le niveau des actions pour empêcher le ministère de « plomber l’enseignement privé béninois  qui a eu des difficultés à s’imposer sur l’échiquier national, voire international. Le Président du PEPES, Marcellin Zannou, confie que la mesure ne respecte pas les normes de la convention internationale à laquelle adhère le Bénin. Il a saisi cette opportunité pour expliquer aux parents d’étudiants les conséquences de la décision du gouvernement pour la suite des études de leurs enfants car la mesure du gouvernement, selon les promoteurs d’université privée, ne respecte pas les normes internationales en matière d’enseignement supérieur. A ce titre il a déclaré : « Ce qui se joue en ce moment dans notre pays est un drame. Parce que sacrifier la jeunesse de tout un pays est un drame. Ce qui se fait est grave. Les cadres du ministère de l’enseignement supérieur ont induit tout le conseil des ministres en erreur. Et ceci est un drame. Le système universitaire est dans le système LMD qui se réparti en semestre et favorise la mobilité des apprenants. Mais les cadres du ministère de l’enseignement supérieur veulent ‘’secondariser’’ l’enseignement supérieur. Ce sont les chefs d’établissement qui signent les diplômes. Les cadres du ministère de l’enseignement supérieur ont induit le conseil des ministres en erreur. Ce qui se prépare est un drame. Et il faut absolument éviter cela à notre pays. Nous avons entrepris toutes les démarches pour rencontrer notre ministre de tutelle, mais elle refuse de nous recevoir jusqu’à présent. Nous attendons maintenant de voir ceux qui veulent aller à ces différents examens. Ils nous diabolisent en disant que nous ne sommes pas homologués, mais dites leurs que dans le système LMD, il n’y a pas d’homologation, mais on parle plutôt d’habilitation ». Pour sa part, le Président de l’Association des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (ADEPES), Alain Capo Chichi, réclame des réformes avantageuses aux étudiants. C’est pourquoi, il a invité les cadres ayant induit la ministre et le gouvernement en erreur, de revoir leur position avec des excuses. « On ne peut pas nous imposer un décre tréchauffé qui ne respecte pas le système LMD », a-t-il conclu.

Emmanuel GBETO

Tentative d’évasion au TPI de Cotonou: Un prisonnier difficilement maîtrisé par trois gendarmes

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Une vidéo circule depuis hier, mardi 30 mai 2017 sur les réseaux sociaux, faisant état de la tentative d’évasion d’un prisonnier au tribunal de première instance de Cotonou. De source proche de l’instance juridictionnelle, le  prisonnier conduit dans la matinée au tribunal pour comparaître devant le juge a tenté de prendre l’AKM d’un gendarme avant de s’enfuir. Dans sa tentative, il  s’est heurté à la résistance du gendarme qui a été secouru après, par deux de ses collègues. Mais sur la vidéo, on lisait clairement la difficulté de ces trois gendarmes à maîtriser le seul prisonnier. Ce qui met d’abord en doute la formation reçue par ces gendarmes  et émet plusieurs hypothèses sur les circonstances de incident. Il faut signaler que toutes les tentatives de la presse pour avoir plus d’informations sur la nature du prisonnier, le dossier dans lequel il est impliqué et des circonstances du drame, ont été vaines. Toutefois, on pouvait remarquer que ce prisonnier sur la vidéo n’était pas menotté. Il était si libre dans sa tenue de détenue qu’il a tenté se saisir de l’arme AKM d’un gendarme certainement distrait. Dans la vidéo, on remarque aussi que le gendarme en question se débattait seul contre le prisonnier dans le but de retirer l’arme au point où il a fallu  l’assistance de deux collègues avant d’y parvenir. On est à même de se  demander ce qui pouvait arriver au tribunal de Cotonou,ce mardi, si ce prisonnier sans menotte s’emparait de l’arme du gendarme. Quel est son état psychologique et combien de victimes ferrait-il avant de s’évader ? Quelle sanction pourrait en courir le gendarme qui avait la garde de ce prisonnier et qu’est-ce qui a pu bien amener le prisonnier à vouloir s’emparer de l’arme d’un gendarme ?Autant d’inquiétudes que suscite cette vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux depuis le mardi. Si elle était aussi banale qu’on le pensait, cette situation pouvait dégénérer, occasionnant  de nombreuses victimes. Ce qui exige désormais la vigilance des hommes en uniforme appelés à conduire les détenus de la prison vers le tribunal pour des comparutions. Vivement que les autorités en charge de la prison civile de Cotonou prennent leurs responsabilités afin que de telle situation ne se produise à l’avenir. Car, contre toute attente, elle pouvait donner lieu à un bain de sang difficile à maîtriser.

Wandji A.

Passation de charge au Centre de partenariat et d’expertise pour le développement durable (CePED): Assan Seibou s’engage à relever les nouveaux défis

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Le hall central du Centre de partenariat et d’expertise pour le développement durable (Ceped) a abrité, ce lundi 29 mai 2017, la passation de charge entre le directeur entrant du CePED, Assan Séibou et celui sortant, Pascal Tchiwanou. Fort simple, cette cérémonie, était placée sous la présidence du Directeur de cabinet du Ministre du Plan et du Développement, Me Rufino d’Almeida, avec la présence des directeurs des structures sous tutelle du Ministère, des membres de l’Alliance ABT, et du personnel du Ceped. Occasion pour le nouveau directeur entrant de prendre l’engagement de relever les défis qui attendent le CePED.

Le Centre de partenariat et d’expertise pour le développement durable (Ceped) connait depuis ce lundi, un tout nouveau directeur. Il s’agit de l’ancien député à l’Assemblée nationale, Assan Seibou qui succède au Directeur sortant, Pascal Tchiwanou. Entré en fonction à la tête du CePED, le 14 octobre 2015, le Directeur sortant,Pascal Tchiwanou, a fait le bilan des 20 mois passés à la tête de cette structure. Une période au cours de laquelle il a mené plusieurs projets dont, le Projet de promotion pour l’entreprenariat agricole (PPEA) et le projet du village du millénaire. Durant son passage, le Directeur sortant déclare avoir régularisé la situation des six mois d’arriérés de salaire du personnel qui est régulièrement payé jusqu’à ce jour.Tout en faisant part des nombreux autres acquis de sa direction,Pascal Tchiwanou a énuméré les projets en cours au sein de la structure.Il s’agit du renforcement de la coopération sud-sud entre le Bénin et la Finlande, du projet Bénin-Taxi, chère au Chef de l’Etat Patrice Talon, et qui est en cours d’exécution. Tout en reconnaissant la capacité d’adaptation et la flexibilité du Directeur entrant,Pascal Tchiwanou a réitéré sa disponibilité à accompagner le nouveau directeur, Assan Séibou.Pour sa part, l’ancien député,  leader de l’alliance ABT et désormais Directeur du CePED, a loué le parcours de son prédécesseur et dit avoir connaissance des importants défis qui attendent d’être relevés par le CePED. Et, pour y arriver, Assan Séibou compte « poursuivre les actions selon les recommandations de l’ouvrage Les tresseurs de corde, «  tisser la nouvelle corde au bout de l’ancienne », en y apportant ses touches personnelles. Le nouveau DG compte miser sur la détermination du personnel et l’engagement de toute la chaine. Une touche qui, annonce-t-il, s’appuiera sur l’apport du Partenariat public privé en vue d’impulser le processus de Développement durable et la réduction de la pauvreté. Me Rufino d’Almeida représentant le ministre d’Etat en charge du plan et du développement et en sa qualité du président du Conseil d’administration du CePED ne doute pas du leadership du nouveau directeur du Ceped, au regard de ses nombreuses expériences tant à l’Assemblée nationale qu’au sein du creuset des députés de l’Assemblée de la CEDEAO. Il a formulé certaines recommandations afin de faire conserver au Ceped, son statut de structure phare du Ministère du Plan. Il a exhorté le personnel du CePED à bien collaborer avec le nouveau directeur qui est doté des qualités de juriste, d’économiste et de politique confirmé pour mener à bien la structure et d’œuvrer pour que le projet Bénin-Taxi, cher au Chef de l’Etat et placé sous la direction du Ceped, soit une réalité.

La Fopa en audience chez l’ancien médiateur de la République: Les sages conseils du prof. Tévoédjrè à Gilbert Dakè Djokess

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Après l’Évêque de Porto-Novo, la semaine écoulée, une délégation de la Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (Fopa), conduite par son président, Gilbert Dakè Djokess s’est rendue, ce mardi 30 mai 2017, au domicile de l’ancien Médiateur de la République, le professeur Albert Tévoédjrè à Porto-Novo. Le double but de la visite, c’est de recevoir des conseils de lui et de présenter la vision de la Fondation.

Le président de la Fondation œcuménique pour la paix en Afrique (FOPA), Gilbert DakèDjokess, considère le professeur Albert Tévoédjrè comme une source intarissable à laquelle il faut venir boire. « Nous demandons au Seigneur de donner longue vie à notre papa, pour qu’il continue de nous conseiller et de guider nos pas. Nous ne pouvons rien faire sans venir recevoir de lui, des conseils. C’est ce que nous venons de faire et nous sommes bien satisfaits de ses conseils », a déclaré Gilbert DakèDjokess, à sa sortie d’audience. Outre les conseils reçus, Gilbert DakèDjokess a également insisté sur un sujet qu’il dit aussi préoccupant pour le professeur Albert Tévoédjrè. Il s’agit de la non prise en compte, comme cela se doit, du volet social dans la gouvernance actuelle du Bénin.  « Notre papa et moi sommes tombés d’accord sur l’urgence pour le président de la République d’agir sur le volet social dans la gestion actuelle faite de notre pays. Car pour nous, la paix sans le pain est fortement menacée, et nous ne souhaitons pas des situations ingérables pour notre pays », a fait savoir Gilbert Dakè, avant d’inviter tous les Béninois à  s’unir pour prier pour le Chef de l’Etat et son gouvernement afin qu’ils soient mieux inspirés dans la conduite des affaires du pays pour le bonheur des populations.  « Nous sommes à votre entière disposition », a promis le professeur Albert Tévoédjrè qui a imploré Dieu afin qu’il bénisse la Fondation pour mieux accomplir  sa mission. « Nous sommes à votre disposition absolue. Pour que nous puissions faire tout ce que nous pouvons faire ensemble afin que la paix signifie aussi, recul de la misère. Car, nos religions,  qu’elles soient musulmane, chrétienne ou   traditionnelle,  doivent d’abord faire en sorte que l’homme soit debout,  vivant, en bonne santé et bien  éclairé. Il faut que l’action concrétise le dialogue. Et pour que cela soit ainsi, je  vous invite à prier  ensemble  avec moi pour  une meilleure diffusion des idées que vous portez », a conclu le professeur Albert Tévoédjrè.

Donatien GBAGUIDI

 

Saisie du navire KOTA Sempena: La justice donne raison à la SONAPRA

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Le tribunal de Cotonou a rendu, lundi 29 mai dernier, le verdict sur une affaire incluant la Société nationale pour la promotion agricole (Sonapra). Il s’agit de la saisie au Port autonome de Cotonou d’un navire, de la compagnie Pacific International Lines (PIL), Kota Sempena, par la Sonapra. C’était  le dimanche 21 mai 2017 à 1h 15 minutes. Une répression qui n’a pas connu l’assentiment de la compagnie PIL, qui a très tôt assigné la Sonapra en justice. Cette compagnie a non seulement condamné la Sonapra de cette saisie mais exigé la libération de son navire avec des dommages-intérêts à hauteur de 1 milliard par jour à lui verser. Mais contre toute attente, le lundi 29 mai 2017, le Juge Fortunato Kandjegbin a rendu son verdict. La compagnie Pacific International Lines (PIL)a été purement et simplement déboutée de ses prétentions y compris celle visant à faire ordonner mainlevée sur son navire saisi sur ordonnance du Président du Tribunal de Première Instance de Première Classe de Cotonou.La créance poursuivie par la Sonapra sur la compagnie PIL a été jugée certaine et entièrement constituée, du fait que les marchandises qui lui ont été chargées FOB Port de Cotonou par la Sonapra, ont été indûment livrées dans divers Ports de destination, envers et contre les prescriptions de ses propres BL ou connaissements délivrés à l’embarquement. Ces  connaissements devraient être retirés contre règlement des factures de la Sonapra, aux guichets de la HSBC BANK PLC de Manchester, banque nommée par l’acheteur PLEXUS, pour l’encaissement de ses paiements.

De quoi s’agit-il ?

La Pacific International Lines (PIL) de Singapour dont le navire KOTA SEMPENA, est toujours enchaîné au Port de Cotonou aurait usé de complicité avec un réseau frauduleux de vendeurs pour gagner dans les coulisses, ce que les Béninois ont perdu.En réalité, la société a manqué d’objectivité et de responsabilité pour sauver son image et sa réputation en acceptant de convenir avec le liquidateur de la Sonapra, des conditions de remboursement des marchandises frauduleusement embarquées.  Ainsi, face à la situation, la Sonapra, Ecobank Bénin et l’État béninois n’entendent pas faire les frais de la légèreté managériale d’une multinationale de transport maritime qui n’a jamais eu de parents ayant cultivé la terre au Bénin et qui attendent le retour des recettes d’exportation. Les sources confient que les acteurs ont  exporté du coton sans encaisser des recettes pour la simple raison que les transporteurs à qui on a confié les marchandises, les ont livrées à destination sans exiger le document sine qua non : le BL. Or, toute la sécurité d’une exportation de coton sous incoterm FOB est garantie au vendeur  qu’est la Sonapra qui n’a ni bureau, ni agents dans les ports du Bangladesh, de l’Inde et de l’île Maurice PAR LE BL. C’est le seul titre de propriété de la marchandise qui permet d’en prendre possession. C’est pourquoi, lorsque Ecobank reçoit un BL de la Sonapra, la banque considère que la dette de l’Etat béninois est éteinte puisqu’il suffit d’envoyer ce BL à la banque de l’acheteur Plexus pour recevoir la recette mentionnée sur la facture qui accompagne le BL. Et ce n’est que lorsque l’acheteur a payé la facture et pris le BL qu’il peut se présenter à la compagnie maritime pour jouir de tous ses droits sur la marchandise. C’est dire qu’une compagnie maritime qui prend sur elle le risque de délivrer des BL-swifts parallèles à un acheteur désigné, pour l’aider à accélérer ses enlèvements, devrait forcément se couvrir de garanties suffisantes comme une banque qui prête en urgence de l’argent à son client habituel. Car justement, dans l’incoterm FOB, c’est l’acheteur Plexus qui choisit librement son navire et le paye pour sa prestation de transport.La grosse interrogation qui se pose est si la compagnie PIL fera appel de cette décision ou s’engagera-t-elle comme la CMA-CGM l’a fait, à dédommager la Sonapra, obtenir mainlevée sur son navire bloqué depuis 9 jours à Cotonou, retirer ses BL originaux et se retourner contre son donneur d’ordre PLEXUS ?

Rastel DAN

Médias: Les graphistes de l’Upmb aguerris sur les défis de leur métier

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«Les défis du graphisme de la presse écrite à l’ère du numérique», tel est le thème autour duquel les rédacteurs graphistes (graphistes de presse) de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) ont choisi organiser une journée de réflexion. Ils se sont donné rendez-vous à la Maison des médias Thomas Megnassan de Cotonou, le vendredi 26 mai 2017, pour marquer cette assise entrant dans le cadre de la célébration en différé de la journée internationale des médias.

La pluie battante de la matinée du vendredi 26 mai 2017 n’a pas émoussé l’ardeur des rédacteurs graphistes à tenir leur journée de réflexion. Tout a démarré par une cérémonie fort simple conduit de main de maître par le graphiste Calébi Solédji, membre du comité d’organisation de la journée de réflexion. L’événement a connu la présence de journalistes de la presse écrite, membres du bureau de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) avec à sa tête le président Franck Kpochémè, l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (Odem) représenté par son Secrétaire général (Sg) Fortuné Sossa. Un honneur pour les rédacteurs graphistes d’être en si bonne compagnie, toute chose que la présidente du comité d’organisation, Ruth Agathe Sodédji ne marquera pas de notifier dans son mot de bienvenue. Surtout qu’ils avaient les représentants des instances faitières et leurs confrères en un seul endroit pour discuter de la cause commune qu’est le graphisme de la presse écrite.Pour la présidente du Département des Graphistes, Victorine Fabiyi, «loin des manifestations festives», les rédacteurs graphistes ont préféré cette journée de réflexion autour du thème: «Les défis du graphisme de la presse écrite à l’ère du numérique». Une manière pour les rédacteurs graphistes de profiter au mieux des nouveaux canaux tels que les réseaux sociaux et autres. Ceci passe, à l’en croire, par la dotation de nouvelles techniques et aptitudes.Prenant la parole, Fortuné Sossa, Sg de l’Odem, a félicité les rédacteurs graphistes et les a surtout exhortés au respect du code de la déontologie et de l’éthique dans les médias au Bénin.En procédant au lancement officiel de la journée, le président de l’Upmb Franck Kpochémè a félicité le Département des Graphistes de l’Upmb. Pour lui, si tous les autres départements de l’Upmb pouvaient se battre comme celui des graphistes, l’Upmb ira loin. Puis, il a souhaité plein succès à la journée.Pour mieux être aguerris face aux prochains défis, les rédacteurs graphistes ont eu droit, au cours de cette journée de réflexion, à trois communications suivies de débat. La première communication a porté sur le thème: «Le rôle des graphistes dans l’animation du site internet et des réseaux sociaux des organes de presse» et était animé par l’ingénieur en Télécoms, YramTessi. Ce dernier a aussi animé la deuxième communication: «Le numérique et le graphisme de la presse écrite: Enjeux et perspectives». La troisième et dernière communication: «Reclassification  des graphistes en techniciens de presse écrite: conditions et enjeux» a été présentée par Hugues Agonkan du bureau du Département des Graphistes. Une perche a été ensuite tendue aux rédacteurs graphistes non encore affiliés à l’Upmb avant la clôture de la journée par un rafraichissement.

 Rastel DAN