Les Écureuils U23 ont testé leur capacité, le lundi 29 juillet 2019, au stade René Pleven d’Akpakpa. En préparation pour l’Ufoa B, ils ont joué pour leur premier match test, l’équipe championne du Bénin, Les Buffles du Borgou. Un match terminé par le score de 2-2, mais au cours duquel, les hommes de Bruno Goudjo Adoula ont présenté deux visage. En effet, perdus dans un système de 3-5-2, les espoirs béninois ont eu moult difficultés dans le jeu vers l’avant et ont dû subir les offensives de leurs adversaires, même si ceux-ci ont manqué d’efficacité dans le dernier. Mais cela ne les a pas empêché de mener au score à la pause, grâce à un pénalty transformé par Florentin Gbèmaïto (0-1, 24e min). Un score qui a été corsé en 2e partie par Florentin Gbèmaïto toujours sur penalty à la 64e min (0-2).
Retour à un 4-4-2 gagnant Menés donc 2-0, le technicien béninois a dû opérer à un changement tout en introduisant de nouveaux éléments. Une stratégie qui a tout de suite porté ses fruits. Puisque Ibrahim Ogoulola et Arold Avodagbé désormais patrons du milieu ont redirigé le jeu vers l’avant pour mettre en difficulté la défense des Buffles. Ainsi, plus menaçants, les Ecureuils U23 sur une phase de jeu bien élaborée réduisent le score à la 81e min. Ceci grâce à Malick Djibril dont la tête piquée n’a laissé aucune chance au gardien des Buffles. Toujours portés vers l’avant, les poulains de Bruno Adoula se sont offert l’égalisation, cette fois par l’entremise de Jacques Hounguêvou toujours sur coup de tête (2-2, 86e). Un score qui ragaillardit le staff et toute l’équipe des U23 qui semblaient perdus dans l’application d’un 3-5-2 visiblement pas compatible avec le profil des joueurs qui composent cette sélection. Bruno Goudjo, le sélectionneur et ses adjoints sont donc appelés à s’inspirer de cette fin du match pour préparer l’équipe qui se déplace dans les jours à venir à Ouagadougou pour prendre part audit tournoi. En attendant, la sélection poursuit sa préparation.
Les joueurs de Merveille Fc et d’Adjogbo Fc à l’issue de leur face à face
(JFc et God Fc premiers éliminés de la compétition)
Les jeunes de Ouèdo vivent leur passion. Ceci à travers la 1ère édition du tournoi de football dénommé «Fair Play» qu’a initié le journaliste Anselme Houenoukpo et qui se tient sur le terrain du complexe scolaire le Réverbère. Et démarré depuis le mercredi 24 juillet 2019, ledit tournoi dénommé connait après deux journées de compétition les premières équipes qui sont out. Il s’agit de JFc dans la poule A et God Fc dans la poule B. Ces deux formations ont perdu leur deux premières sorties, totalisant du coup 0 points. Contrairement à Tourbillon Fc et King Star qui, avec zéro défaite, sont respectivement, 1ère et 2e de la poule A et Merveille Fc qui est la seule équipe déjà qualifiée pour les demi-finales avec 2 victoires en autant de sorties. Parlant des matchs de la deuxième journée, il faut dire que dans la poule A, Tourbillon Fc a battu JFc 2-1 alors que King Star a disposé de Gbégbonou 1-0. Dans la poule B, Espoir Fc a pris le dessus sur God Fc 2-0. Merveille Fc a assuré sa qualification pour les demi-finales en disposant de Adjagbo Fc 4-2. Pour le promoteur, c’est une idée qui se concrétise et il en est fier. «C’est pour nous un plaisir de réunir les jeunes et même des personnes d’âge avancé de la localité au tour d’un loisir sain et ceci dans le respect des valeurs sportives. Puisque c’est l’objectif premier de ce tournoi que nous avons initié», a déclaré Anselme Houénoukpo qui, par cette initiative, veut aussi contribuer à l’expression des talents de la localité de Ouèdo et ses environs. C’est pourquoi il a dit ses sincères remerciements à l’endroit de tous ceux qui l’accompagnent dans cette organisation à savoir Ali Yaro (président de la fédération béninoise de Volley-ball), Marcellin Bocovè (président du club de Ligue 1, AsVo d’Adjohoun), Imorou Bouraima (Vice-président de la Ligue de football du Bénin et de l’As Cotonou), Bonaventure Coffi Codjia (ancien arbitre international aujourd’hui Directeur du sport d’élite au MTCS), Charles Titigoueti (président de la Ligue Atlantique) et toute la presse sportive. Il n’a pas manqué de saluer tous ceux qui œuvrent déjà pour le développement du sport dans la localité de Ouèdo et ses environs et invite d’autres bonnes volontés à bien vouloir leur emboiter les pas à son comité d’organisation et lui.
Tous les résultats des matchs joués
Groupe A
JFc-Gbégbonou Fc 0-2
Tourbillon Fc-King Star 0-0
Tourbillon Fc-JFc 2-1
King Star-Gbégbonou Fc 1-0
Groupe B God Fc-Adjagbo Fc 0-1 Espoir Fc-Merveille Fc 0-1 GodFc-Espoir Fc 0-2 AdjagboFc-Merveille Fc 2-4
Les rencontres à venir
Mercredi 31-07-2019
Poule A
14h JFc-King Star
16h Gbégbonou-Tourbillon Fc
Vendredi 2-08-2019
Groupe B
14h Adjabo Fc-Espoir Fc
16h Merveille Fc-God Fc
Classement à l’issue de la 2e journée Groupe A 1er Tourbillon Fc 4pts +1 2e King Star 4pts +1 3e Gbégbonou 3pts +1 4e JFC 0pt -3
Groupe B 1er Merveille Fc 6pts +3 2e Espoir Fc 3pts +1 3e Adjagbo Fc 3pts -1 4e God Fc 0pt -3
Les organisateurs du programme «La Route des Pêches à la Marche» étaient face à la presse le lundi 29 août 2019. Objectif, apporté les précisions relatives à la tenue de la 4e édition dudit programme. C’était au siège de Ola Fitness, sis à Gbèdjromèdé (Cotonou). Au cours de ce rendez-vous, Armel Ahouantchédé, coordonnateur du projet a d’abord confié que ladite activité aura lieu les 24 et 25 août 2019 et va réunir plusieurs catégories de sportifs béninois et internationaux (près de 1200 participants attendus). Ainsi, il a précisé que les inscriptions étant lancées, l’organisation entend accueillir 1200 participants contre 700 l’année dernière. Et lesdits participants selon lui seront des pratiquants de la marche pro que des pratiquants du sport d’entretien nationaux qu’internationaux. La marche qui se tiendra de Fidjrossè à la porte du non retour à Ouidah (32km) le long de la plage et sur la route des pêches va traverser 3 communes (Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah). Il vise à valoriser la pratique de la marche et aussi à contribuer à la valorisation du circuit touristique «La route des pêches». Pour cette édition, le thème de réflexion et d’action est ‘’SPORT et GESTION DU TEMPS’’. Ceci dans l’optique d’amener la population à intégrer le sport dans leur planning quotidien. Selon le coordonateur du Comité d’organisation, Armel Ahouantchédé, le programme ‘’La Route des Pêches à la Marche ’’ contribue à la préservation de la santé tout en donnant le goût du sport aux pratiquants de la marche ou non, aux passionnés du sport d’entretien ou non et aux partenaires.
La présentation du maillot officiel de la 4e édition
Pour Samuel Gnansounou, président de «Marche Pro», cette quatrième édition vise trois axes: le sport, le tourisme et une action caritative. «En plus de tout ce qui précède, nous comptons à cette édition impacter positivement la ville de Ouidah par une action caritative. Dans ce cadre, nous procèderont le dimanche 25 août 2019 à la mise en terre de quelques centaines de plant à la plage de Ouidah et à la pose de poubelles à la porte de non-retour avec l’appui de la Mairie», a conclu le président de l’association «Marche Pro» avant d’inviter les passionnés de la marche à s’inscrire massivement. Pour ce qui est de la sécurité, la police républicaine, le SAMU et les sapeurs pompiers seront tous de la partie.
Ils sont au total 323 personnes à être visées par un arrêté interministériel en date du 22 juillet 2019. Il est désormais interdit d’établir et de délivrer à ces personnes, des pièces et actes administratifs de l’autorité. En effet, selon l’arrêt signé du Ministre de la justice, Sévérin Quenum et son collègue de l’intérieur, Sacca Lafia, il est désormais interdit l’établissement et la délivrance au profit et pour le compte de ces personnes des actes jugés de l’autorité. Au nombre de ces personnes se trouvent des personnalités politico-administratives dont certaines sont en exil depuis plusieurs mois. Il s’agit de l’ancien Ministre de l’économie et des finances, Komi Koucthé, de l’ancien Maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo, des députés honoraires Idrissou Bako et Garba Yaya, l’ancien Greffier en chef du Tribunal de Cotonou, Abou Séïbou. A tous ceux-là s’ajoute le président d’honneur de l’USL, Sébastien Ajavon et bien d’autres concernés par des affaires de reddition de compte. Au titre des anciens Directeurs de société d’Etat, on peut citer entre autres, l’ancien Directeur du Fonds national de la micro-finance (Fnm), Jean Comlan Panti, et les anciens Directeurs généraux du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), Hervé Fagnigbé et Nadine Dako. Ces personnes, comme le souligne l’arrêté interministériel ne pourront plus, jusqu’à nouvel ordre, se faire établir et délivrer les actes tels que les extraits d’actes d’état civil, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, le passeport, le laissez-passer, le sauf-conduit, la carte d séjour, la carte consulaire, le bulletin n°3 du casier judiciaire, le certificat ou l’attestation de résidence, le certificat de vie et de charges, l’attestation ou le certificat de possession d’état, le permis de conduire, la carte d’électeur et le quitus fiscal, etc. De quoi à rendre la vie difficile à ces exilés qui d’une manière ou une autres auront besoin de ces pièces pour leur survie. Il leur revient alors de rentrer affronter la justice pour affaires les concernant.
Des personnalités politiques recherchées
Le gouvernement béninois a pris des mesures de restriction très corsées à l’endroit des personnes ayant des problèmes avec la justice. Ces mesures se résument surtout au non délivrance de certains actes nécessaires à la mobilité et à l’existence légale d’un citoyen béninois. En effet, c’est à travers un arrêté interministériel portant interdiction de délivrance des actes de l’autorité aux personnes recherchées par la justice en république du Bénin, que cette restriction a été prise. Selon l’arrêté, il s’agit d’une quinzaine d’actes dont le casier judiciaire, le quitus fiscal, le certificat de nationalité, la carte de séjour, le passeport, le certificat de vie et de charge, la carte d’électeur et même la carte d’identité. Ces documents selon l’arrêté, ne doivent pas être délivrés à une personne recherchée par la justice. Le document précise que les personnes recherchées par la justice sont ces personnes dont la comparution, l’audition ou l’interrogatoire est d’une nécessité pour les besoins de la police judiciaire, d’une instruction préparatoire, d’une instance de jugement, ou faisant l’objet d’une décision de condamnation exécutoire et qui ne défère pas à la convocation ou à l’injonction de l’autorité. Les ministères concernés ont même pris le soin d’établir la liste de ces personnes qui se retrouvent frappées par cet arrêté, mettant devant leurs responsabilités, les agents des services administratifs censés suivre la mise en application de cet arrêté. C’est donc un autre souci pour ces personnes en exil et dont les actes ou pièces seront à expiration.
Lire l’intégralité de l’arrêté
Le Président de l’Inde, Ram Nath Kovind et son homologue du Bénin, Patrice Talon livrant leur message
C’est désormais officiel. La visite du président de la République de l’Inde, Ram Nath Kovind, au Bénin a laissé une cagnotte significative de 100 millions de dollars US (environ 50 milliards FCFA) au profit du Bénin pour ses projets prioritaires nationaux. C’est ce qu’on peut retenir, après le tête à tête qui a eu lieu ce lundi 29 juillet au palais de la présidence entre le chef de l’Etat Patrice Talon et le président de la République de l’Inde, Ram Nath Kovind.
Reçu au Palais de la Marina par son homologue béninois, Patrice Talon, le président indien Ram Nath Kovind, n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Selon le compte rendu fait par le ministre des affaires étrangères béninois et de la coopération, Aurélien Agbénonci, l’entretien qui s’est déroulé dans une ambiance chaleureuse a permis aux deux présidents « d’exprimer leurs satisfactions des excellentes relations d’amitié, de coopération qu’entretiennent le Bénin et l’Inde puis de marquer leur volonté commune de les consolider davantage ».Les deux hommes d’Etat ont convenu « de poursuivre les efforts d’élargissement de leur panier d’exportation en soutenant les investissements mutuels ». Ils ont aussi exprimé « leur satisfaction au sujet de la coopération dans le domaine de l’aide au développement entre les deux pays ». Le président de la République indienne a annoncé « l’ouverture d’une ligne de crédit de 100 millions de dollars US (environ 50 milliards FCFA) au profit du Bénin pour ses projets prioritaires nationaux ».Aussi, Son Excellence Monsieur Ram NathKovind a-t-il annoncé des formations en langue anglaise pour les cadres de l’administration béninoise.Patrice Talon et son hôte ont échangé également sur la possibilité de renforcer la formation en matière de défense notamment dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime. Dans son compte rendu, le ministre béninois des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a précisé que l’une des promesses les plus importantes est « l’ouverture d’une ligne de crédit de 100 millions de dollars américains (environ 50 milliards FCFA) au profit du Bénin pour ses projets nationaux ». L’autre promesse faite par l’hôte de Patrice Talon, poursuit-il, concerne « l’inclusion du Bénin dans le système de visa électronique de l’Inde ». Ce qui va permettre aux ressortissants béninois d’accomplir en ligne les formalités de visa d’affaires, touristiques et autres, a renseigné le chef de la diplomatie béninoise.
L’exécution du projet asphaltage dans la ville de Cotonou n’est pas sans actions sur le cadre de vie des populations révoltées suite à l’abattage des arbres sur plusieurs axes routiers. A travers un communiqué, le Ministre du Cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, justifie le bien-fondé de cette opération par les nécessités de mettre les chaussées aux dimensions du trafic, d’implanter des ouvrages d’assainissement, de renouveler des réseaux divers-électricité, eau, télécommunications-obsolètes, de remplacer certaines essences végétales aux racines traçantes fortement préjudiciables à la durabilité des ouvrages. Le Ministre convie les populations à la patiente et à l’adhésion à ces projets dont la finalité est d’offrir un paysage urbain mieux aménagé aux villes béninoises.
COMMUNIQUÉ
Le Ministère du Cadre de vie et du Développement durable salue positivement la grande sensibilité manifestée par nos compatriotes relativement aux abattages des arbres dans le cadre de l’exécution des projets d’aménagement de la voirie urbaine, notamment le projet Asphaltage et celui du boulevard de la Marina. Nous voudrions rassurer nos concitoyens que ces aménagements ont bénéficié d’études techniques compatibles avec les normes de haute qualité environnementale, faisant de l’aménagement paysager une composante essentielle.
Les abattages d’arbres qui sont effectués sur certains axes sont justifiés par les nécessités de mettre les chaussées aux dimensions du trafic, d’implanter des ouvrages d’assainissement, de renouveler des réseaux divers – électricité, eau, télécommunications – obsolètes, de remplacer certaines essences végétales aux racines traçantes fortement préjudiciables à la durabilité des ouvrages. Tous ces abattages ont fait l’objet d’une procédure rigoureuse allant de l’identification jusqu’à l’autorisation par les services compétents, telle que prescrite par la loi.
Les projets actuels comprennent, pour chaque rue à aménager, des travaux de génie civil relatifs à la voirie et le drainage pluvial, d’éclairage public, des équipements de sécurité aux carrefours, de mobilier urbain, et aussi des aménagements paysagers et d’espaces verts, composés d’alignements d’arbres d’essences variées et adaptées à notre climat, de hauteur minimale de 2 à 3 mètres dès la plantation, d’aménagement des têtes d’îlots et des délaissés de voirie en pelouses.
A la fin du projet, nos voies urbaines offriront un paysage urbain mieux aménagé selon le principe de façade à façade, mieux éclairé, mieux ombragé et beaucoup plus agréable à vivre qu’aujourd’hui. Toutes les précautions environnementales et d’aménagement selon les règles de l’art ont été prises depuis la conception, jusqu’à la réalisation pour que nos cités projettent une véritable urbanité, digne de la vision du Bénin Révélé.
Le Ministère du Cadre de vie et du Développement durable vous remercie pour votre patience et votre compréhension et compte sur votre totale adhésion, gage du succès de ce projet phare.
L’Afrique, et précisément le Bénin, a été beaucoup mieux gérée en 59 ans d’indépendance qu’en plus de 60 ans de colonisation. Autrement dit, si l’on ne prend que le cas du Bénin notre pays, les bonds socio-économiques et politiques réalisés depuis 1960 sont largement au-dessus de ce que la colonisation française a permis de réaliser sur notre territoire en plus de 70 ans de tutelle et de domination sans partage. Et si l’on considère que ces avancées ont été réalisées dans des conditions géostratégiques extrêmement complexes, du fait de plus de 30 ans de guerre froide, il faut se rendre compte que nous aurions pu faire beaucoup mieux, si certains facteurs de blocage n’avaient pas empêché la marche de notre peuple vers le progrès. Comme de juste, il faut dire ici et maintenant que ces avancées montrent simplement qu’en matière de gouvernance et de gestion, les Africains, et plus précisément les Béninois, ne sont pas moins doués que les Européens. Dans un contexte de chosification généralisée des Africains vus comme de simples pions déplacés à volonté sur l’échiquier mondial, nos dirigeants ont réussi à faire avancer nos pays. Ce que je dis est proprement inacceptable aux yeux de ceux qui pensent que l’Afrique est le continent de la gabegie et du pillage des biens publics par excellence. Mais, très peu d’Africains ont idée de ce qu’a été la longue marche de l’Europe et de l’Amérique elles-mêmes qui furent sur plusieurs siècles, le siège du népotisme, de la dictature, de l’inquisition, de l’obscurantisme et de la barbarie. On s’imagine à peine le nombre de guerres, d’épidémies dévastatrices, le nombre incalculables d’erreurs historiques et de pathétiques incuries que ces pays dits développés ont dû affronter. Un exemple parmi mille autres. Qu’est-ce qui explique qu’en plein XVIème siècle, au moment où la navigation maritime donnait encore lieu à des hécatombes sur les mers, des Allemands, des Hollandais, des Anglais, des Français, etc. avaient été contraints de fuir en masse leurs pays pour les terres inconnues et sauvages d’Afrique du Sud où ils forment aujourd’hui une bonne partie de la population blanche ? Ce sont les guerres de religion, les épidémies meurtrières, les famines insoutenables… Regardez donc les crises de l’Europe et de l’Amérique d’aujourd’hui, notamment la crise financière de 2008 après celle de 1929. Elles ont montré que les succès de l’occident dérivent souvent de graves erreurs ayant duré parfois des décennies. La pire de toutes, celle qui résonne déjà dans tous les tympans, est la catastrophe écologique annoncée. Il y a à peine quelques jours les températures en Europe ont atteint des niveaux jamais égalés dans l’histoire. A force de chercher le progrès à tout prix, les occidentaux ont réussi à détruire la planète. Les voilà cherchant frénétiquement d’autres planètes habitables. Pauvres cons… Nnous devrions nous féliciter de nos progrès à nous, peuples mille fois martyrisés au cours de l’histoire. « Peuple debout, un pays debout et libre », pour parler comme Césaire, les Africains ont été les peuples les plus maltraités de l’histoire. Qu’on imagine : plus de 1200 ans de traite orientale, plus de 400 ans d’esclavage et de traite occidentale, et près d’un siècle d’une colonisation meurtrière nous ont profondément avilis et dépossédés de nous-mêmes. Les peuples prédateurs que sont les arabes et les occidentaux ont même réussi à nous imposer leurs langues et leurs religions, en faisant haïr les nôtres. Pouvait-il en être autrement après tant de siècles de dépossession, tant de siècles de violences sur la seule race qui souffrit tous les martyrs du monde ? La haine pour les Noirs est partout encore aujourd’hui. Encore hier, je lisais dans le nouveau Paris Match le récit de Naomi Campbell, icône de la beauté noire s’il en est, qui a raconté comment en mai dernier, elle a été refoulée d’un hôtel du sud de la France du fait de la couleur de sa peau. Je parle bien de Naomi Campbell ! Que l’on imagine un peu comment sont traités les Africains dans tous les pays arabes, d’autant qu’en arabe le terme noir se dit « esclave » ! En Lybie, au Maroc, en Egypte, en Arabie Saoudite ou en Tunisie, vous serez appelés et traités d’esclaves, que vous soyez présidents ou plantons ! Alors question : après 59 ans d’indépendance, que faisons-nous pour éradiquer cette mentalité d’esclaves que des siècles de domination nous ont inculquée et dont nous voyons encore aujourd’hui les ravages ?
L’ancien Maire de la ville de Cotonou, Léhady V. Soglo
L’émission « Zapping Live » animée par Vital Panou a reçu ce dimanche 28 juillet 2019, l’ancien Maire de la ville de Cotonou, Léhady Vinangnon Soglo, Président du parti Renaissance du Bénin. Au cours de cet entretien exclusif, l’ex Maire Léhady Vinangnon Soglo a fait le tour d’horizon de l’actualité sociopolitique du Bénin, notamment la gestion sous la rupture depuis le 6 avril 2016. Pour lui, « le Bénin va très mal » à l’ère de la gouvernance du Président Patrice Talon. Pour illustrer ses propos, il souligne que le pays est plongé dans une grave crise économique aux dimensions multiples. « La prétendue rupture s’est illustrée par de graves conflits d’intérêts au sommet de l’Etat avec une offre publique d’achat hostile qui a été passée sur le Bénin et ses ressources, et ce, au profit du chef de l’Etat et de son clan », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs déploré ce qu’il qualifie d’une « véritable chasse à l’homme » sous le régime en place. Parlant de sa révocation du poste de maire de Cotonou intervenue il y a deux ans, l’invité de « Zapping Live » n’est pas allé par quatre chemins pour dénoncer un complot orchestré contre sa personne. En effet, pour ce qui est de l’accusation relative à la destruction de pièces comptables porté à son encontre, Léhady Soglo a expliqué que c’est le receveur percepteur de la mairie nommé par le ministère de l’économie et des finances, qui l’a saisi par écrit pour lui demander de mettre en place un comité d’incinération des timbres. « Pour éviter l’utilisation frauduleuse des timbres de l’année précédente, le receveur percepteur m’a saisi par écrit pour me demander de mettre en place un comité d’incinération des timbres. Je ne vois pas en quoi cela peut constituer une infraction » a-t-il lâché. Quant au grief relatif à l’octroi illégal de primes, l’invité de Vital Panou a d’entrée expliqué que « les charges de maintien de l’ordre et de la sécurité sont prévues par la nomenclature des comptes de la mairie ». C’est donc sur cette base qu’une indemnité est payée au profit du maire pour assurer le maintien de l’ordre sur son territoire. De plus, cette prime a été inscrite au budget, étudiée, votée par le Conseil municipal et approuvée par le Préfet, a précisé l’ex édile de Cotonou.
Le Président de la RB Léhady Soglo destitué à tort ?
Abordant les faits de rébellion dont on l’accuse, Léhady Soglo en exil depuis deux ans a fait savoir que son domicile a été envahi par une horde d’individus lourdement armés et ne présentaient aucune carte professionnelle. A le croire, ces personnes ont même tenté de l’enlever au moment des faits. Poursuivant ses propos, il a martelé qu’il a été destitué par des frondeurs à la solde du Président de la République, tout en rappelant qu’un procès oppose actuellement l’aile des frondeurs à la sienne. Interrogé sur le bilan des 59 ans d’indépendance du Bénin, le Président Léhady Soglo a déclaré qu’il y a eu « un certain nombre d’avancées en matière de couverture sanitaire, de construction de routes, de développement agricole etc. Faisant allusion à l’historique Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation tenue en février 1990, Il estime en outre que le peuple béninois a été capable de tourner pacifiquement la page d’une période sombre sans effusion de sang. Mais il note fortement qu’à l’avènement du régime de la Rupture pour le nouveau départ, le Bénin a amorcé un recul démocratique marqué par la mise en mal des libertés fondamentales. C’est pourquoi il a exhorté les forces vives de la Nation à œuvrer pour le rétablissement de l’Etat de droit au Bénin.
Vue partielle des responsables de la CBO-EPT lors de la conférence de presse
Coalition Béninoise des Organisations pour l’Education pour Tous (CBO-EPT) a tenu ce mardi 30 juillet 2019, à son siège à Cotonou, une conférence de presse sur les résultats d’une étude réalisée sur la connaissance et l’appropriation de l’ODD n°4 dans certaines communes du Bénin. Des résultats de cette étude, il ressort une méconnaissance réelle de l’ODD n°4 par les acteurs même du système de l’éducation. Ce qui a amené la coalition à faire des propositions d’action à l’endroit du gouvernement béninois.
Les objectifs spécifiques de cette sortie médiatique de la CBO-EPT sont entre autres, « d’informer le grand public sur les conclusions de l’étude via les medias ; d’amener les acteurs de la société civile à utiliser les conclusions de cette étude comme un outil de plaidoyer et surtout d’inciter les gouvernants du système scolaire béninois à prendre des mesures idoines pour respecter les engagements pris par l’État béninois dans l’atteinte de l’ODD4 d’ici à 2030 », dira le président de la CBO-EPT, Thomas Kossi CAKPO. Souhaitant la bienvenue aux participants à cette conférence, le premier responsable de la coalition a rappelé l’engagement pris par le Bénin en matière de mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030. « Alors dans le cadre de la réalisation de ses Objectifs la CBO- EPTqui a pour mission de veiller et d’accompagner l’Etat dans la mise en œuvre et le respect des engagements internationaux et nationaux de l’éducation, s’est notamment penché sur la réalisation de l’ODD4 en cours depuis 2016 sur toute l’étendue du territoire national », a ajouté le vice-président de la CBO-EPT, Arsène Adiffon. L’étude dont les résultats ont été présentés à la presse a pris en compte le niveau d’appropriation et de dispositifs de suivi relatif à l’ODD4 dans les communes de Boukombé, Bopa, Zogbodomey, Sô-ava et Agugues, afin de faire face aux défis et accélérer la réalisation de l’ODD4 au Bénin d’ici 2030. A tour de rôle, les responsables de la CBO-EPT en l’occurrence, le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves du Bénin, (FENAPEB) Epiphane AZON, Mme Carmen GABA, Présidente du Réseau des ONGs pour la mise en œuvre des ODD et la Présidente du Comité Départemental Atlantique-Littoral Marie Reine AMOUSSOU, ont présenté les constats et les recommandations de l’étude à l’endroit des différents acteurs. Il est important de rappeler que la Coalition Béninoise des Organisations pour l’Education pour Tous (CBO-EPT), est un regroupement d’organisations et de réseaux de la société civile actifs en éducation (ONGs nationales et internationales, organisations syndicales affiliées à l’Internationale de l’Education (IE), fédération nationale des parents d’élèves, divers réseaux spécialisés dans l’éducation). Elle participe aux débats nationaux et internationaux sur l’éducation et contribuent aux analyses objectives de la situation de l’éducation au Bénin, en comparaison avec les pays de la sous-région.
DISPOSITIONS PRATIQUES ET RECOMMANDATIONS DE L’ETUDE
DISPOSITIONS PRATIQUES
Des cinq (05) communes parcourues, on retient, dans l’ensemble, que la connaissance des ODD et de l’ODD4 semble être une affaire de quelques cadres et que l’éducation semble être reléguée au second plan.
A l’issu de ce travail, il ressort globalement qu’au niveau du primaire en moyenne 60 % des personnes enquêtées n’ont aucune notion de l’existence des ODD/ODD4 encore moins des indicateurs. Même parmi les conseillers pédagogiques, 10% environ ont répondu qu’ils n’en savent rien.
A la question de savoir si les communes prennent les dispositions pour fournir des informations nécessaires à la production des chiffres liés aux indicateurs, seulement une proportion d’environ 30% des acteurs enquêtés a répondu «OUI»
Au niveau du secondaire de façon générale, une forte proportion des personnes rencontrées n’ont aucune connaissance des ODD/ODD4. A Zogbodomey par exemple, environ 50 % des acteurs rencontrés ont une connaissance desdits ODD et une seule personne dit les maitriser parfaitement à So-ava. Les statistiques sont donc partagées entre « NON » et « NE SAIT PAS ». Sur les 5 communes, 4 présentent 100 % soit de NON soit de NE SAIT PAS.
Pour les cibles 4.1, 4.2, 4.3, 4.4, 4.5, la moyenne des acteurs qui en ont connaissance est de 30% environ. 70 % donc des personnes interviewées n’ont pas d’informations sur les cibles de l’ODD4. Si la connaissance des ODD/ODD4 et les mesures prises pour leurs atteintes sont moins maitrisées dans le primaire au niveau des 5 Communes, le secondaire présente des chiffres encore plus inquiétants.
Au regard des résultats issus de ladite étude, il est fortement recommandé par la majorité des acteurs enquêtés, une large vulgarisation de l’ODD4 dans les communes concernées auprès des acteurs de l’Education. Aussi, les Régions Pédagogiques devront-elles prendre les dispositions nécessaires pour renforcer les capacités des conseillers pédagogiques et des enseignants puis assurer la mise en place des outils nécessaires pour le suivi des indicateurs tout au moins pour les trois (03) indicateurs retenus.
La CBO-EPT et ses partenaires techniques et financiers saisissent cette occasion solennelle pour rappeler aux autorités éducatives, les engagements pris par l’Etat en faveur de l’ODD4 et réaffirmer leur engagement aux côtés de l’Etat et leur conviction en faveur de la réalisation du droit à l’éducation qui est un droit humain fondamental. L’Etat, en vertu de ses engagements internationaux et constitutionnels, a l’obligation de garantir le droit à l’éducation à tous les citoyens sans aucune forme de discriminations géographique, ethnique, culturelle ou en rapport avec les conditions physiques et de vie.
En ce moment de l’histoire de notre système éducatif, marqué par une plus grande attention autour des questions d’éducation de base inclusive de qualité pour Tous, il nous parait particulièrement opportun de nous faire entendre, afin qu’il soit planifié en tandem par les Ministres en charge de l’éducation, l’organisation une tournée et une mobilisation sociale dans tous les départements, communes et établissements scolaires pour la vulgarisation des ODD et en particulier l’ODD4 et les cibles prioritaires sur lesquels le Bénin rendra compte en 2030.
RECOMMANDATIONS
Au regard de l’ensemble de ces constats, ainsi que de l’analyse qui en a découlé, l’étude a débouché sur quelques principales recommandations à l’endroit des différents acteurs en vue d’une meilleure connaissance et d’un suivi rigoureux de l’ODD4.
• Ministère du Plan et du Développement
• Mettre à la disposition des différentes structures opérant à la base (mairie, DDEMP, Région Pédagogique, Direction Départementale des Enseignements Secondaire Technique et de la Formation Professionnelle, les Organisations de la Société Civile), les documents produits et procéder à leur vulgarisation ;
• Ministères en charge de l’éducation et de la décentralisation
• Accélérer le processus d’élaboration des outils du suivi de l’ODD4 et les mettre à la disposition des différents acteurs sur le terrain.
• Intégrer l’ODD4 dans les thèmes de formations périodiques des enseignants (Unités Pédagogiques, recyclages pédagogiques etc….) ;
• Encourager la mise en place de cadre de formation alternative afin de récupérer les jeunes exclus du système ;
• Veiller à la prise en compte des ODD en particulier l’ODD4 dans les PDC ;
Mairie :
Intégrer dans les PDC les exigences de l’ODD4,
Procéder à la vulgarisation des documents sur les ODD lors des réunions publiques et sessions communales etc.) ;
Initier une série d’émissions en langues locales pour informer les populations sur les ODD surtout les enjeux de l’ODD4 et son arrimage avec le PSE 2018-2030 ;
Désigner un point focal ODD4 par arrêté communal pour un meilleur suivi;
Faire le point périodique (1fois tous les six mois) sur les ODD et le niveau d’implémentation du PSE 2018-2030 lors des cadres de concertations communales,
Chef de Région Pédagogique :
Mettre en place un mécanisme de suivi efficace pour la collecte des indicateurs relatifs à l’atteinte de l’ODD 4 ;
Renforcer les capacités de tout le personnel enseignant et le corps d’encadrement sur les enjeux de l’ODD4.
Fédération Nationale des Associations des Parents d’Elèves et d’Etudiants du Bénin :
Chercher les moyens pour aider les populations analphabètes à comprendre les enjeux de l’ODD 4 pour leurs enfants, la communauté et la nation tout entière.
Organisations de la Société Civile:
Partager le présent rapport avec les autorités locales, les OSCs et les communautés à la base afin que les acteurs prennent conscience des enjeux de l’ODD 4.
Organiser des séances de vulgarisation par les radios communautaires du contenu des cibles, des enjeux de l’ODD4 à l’endroit des différents acteurs concernés par l’éducation dans les communes (CP, Inspecteurs, Cadres à divers niveau, Enseignants, etc…).
Organiser des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités administratives nationales pour la vulgarisation des ODD de façon générale et l’ODD4 de façon spécifique dans toutes les communes,
Faire des actions de plaidoyer pour l’instauration de petites séances de causerie diverses sur les ODD et l’ODD4, par exemple au drapeau les lundis ou lors des ateliers, de formation de tout genre, des fora, etc…
Honorable invités,
Nous ne le dirons jamais assez, la garantie d’une éducation de base inclusive de qualité pour Tous passe nécessairement par la connaissance des objectifs fixés à atteindre et qui implique tout acteur éducatif.
La Miss Soro Yélé Aïcha et la promotrice Carmen Toudonou
L’édition 2019 du concours sous régional « Miss Littérature » a livré son verdict ce samedi 29 juillet 2019 à Bénin Royal Hôtel à Cotonou, avec le sacre de Soro Yélé Aïcha en qualité de Miss régionale. Elle a mis le public et le jury d’accord presque à toutes les étapes du concours. Originaire de Korhogo en Côte d’Ivoire et étudiante en 3è année de géographie, la Miss Soro Yélé Aïcha est fan du genre poétique. Du coup, les auteurs comme Léopold Sedar Senghor, Bernard Dadié, Aminata Sow Fall et Fatou Keïta passent pour son idole. Le roman qui l’a le plus marquée est « Dans l’antre du loup » de Regina Yaou, même si ses dernières lectures sont orientées vers les productions d’Aminata Sow Fall. A 21 ans, elle envisage devenir enseignant-chercheur, bien que l’athlétisme et le handball soient les sports qu’elle pratique. D’une taille de 1m 64 pour 49kg, la couleur orange demeure sa préférence. Soro Yélé Aïcha est la deuxième dauphine de Miss Littérature Côte d’Ivoire 2018. Le Bénin sort de cette compétition avec la place de 1ère dauphine et le Niger avec celle de la 2è dauphine. Le concours « Miss Littérature » est une initiative de la journaliste-écrivain Carmen Toudonou.