Archives mensuelles : juillet 2018

Coopération bénino-arabe: La BADEA annonce plusieurs projets de développement au Bénin

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Les autorités béninoises et de la BADEA

Une délégation de la Banque Arabe pour le Développement Économique de l’Afrique (BADEA) a séjourné au Bénin du 27 au 30 juillet 2018. Pendant 72 heures, la mission conduite par son Excellence Sidi Ould TAH, Directeur Général de la BADEA a pu faire l’état des lieux de sa coopération avec le Bénin en visitant la cimenterie installée depuis près de 40 ans, les réalisations au Port Autonome de Cotonou dans le cadre de la coopération. La délégation a aussi tenu de nombreuses séances de travail avec les cadres et autorités de quelques ministères sectoriels. Plusieurs projets de développement ont été exposés par les différents ministres au Directeur de la BADEA pour solliciter l’accompagnement de son institution dans la concrétisation notamment, des projets de construction des infrastructures universitaires (amphis et résidences) au niveau de l’enseignement supérieur; accompagnement également pour des réalisations importantes dans les domaines de l’énergie, microfinance, portuaire et bien d’autres.

 

Dynamiser la coopération

Le lundi 30 juillet 2018 au terme de sa mission au Bénin, le Directeur général de la BADEA  a, au cours de la cérémonie de remise du document de synthèse des nouveaux projets du Bénin, exprimé, devant la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso et le Chargé de Mission du Chef de l’Etat Monsieur Zul-kifl Salami, sa satisfaction par rapport à la qualité et la pertinence des projets qui lui ont été soumis. Il a aussi salué les efforts du Bénin pour entretenir et consolider depuis près de 40 ans la coopération avec l’institution qu’il dirige. Il a enfin promis sur la base de ce qu’il a observé sur place, travailler à rendre plus dynamique la coopération entre les deux parties afin de permettre au Bénin de poursuivre avec efficacité la transformation structurelle de son économie amorcée depuis l’avènement du régime du Président Patrice Talon. Quant au Chargé de Mission du Chef de l’État Monsieur Zul-Kifl Salami, il a précisé au Directeur de la BADEA, que «le Bénin est un pays qui amorce un virage extraordinaire sur le front du développement. Son ambition est de montrer à la face du monde qu’on peut faire le développement autrement, qu’on peut construire la prospérité individuelle et collective d’une autre manière. Et pour ça le Bénin souhaite que la BADEA fasse de lui un pays de concentration». Il a aussi salué le leadership de Madame la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, qui a su, selon ses dires «très bien présenter à son Excellence Sidi Ould Tah les besoins de son ministère pour un enseignement supérieur de qualité car l’éducation est le cœur de l’ouvrage lorsqu’on parle de développement». Marie Odile Attanasso, ministre intérimaire de l’économie et des finances a, quant à elle, remercié les autorités de la BADEA pour leur visite au Bénin et a promis rendre fidèlement compte au Chef de l’État et au gouvernement. Elle a souhaité que d’ici quelques jours, les représentants du gouvernement Béninois se retrouvent à Khartoum au siège de la BADEA pour la signature des accords de financement des nouveaux projets contenu dans le parafeur à travers l’aide-mémoire signée par les autorités du ministères de l’économie et des finances, du ministère du plan et le Chargé de portefeuille de la BADEA.

Emmanuel GBETO

Royaume des filles vierges: 50 filles vierges intègrent le ‘’Canton Love Power’’

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Quelques filles vierges

50 filles ont décidé d’honorer leurs parents. Elles ont décidé de mettre le sexe de côté et de poursuivre leurs rêves. C’est pourquoi, après  un long  processus ayant conduit à leur sélection, elles ont reçu le dimanche 29 Juillet 2018 à Majestic Gbégagmey, le trophée ‘’Palme de virginité’’. C’est à travers une cérémonie qui s’inscrit  dans le cadre de l’accueil officiel de la nouvelle promotion de filles vierges d’un nouveau canton. Ce nouveau canton est dénommé ‘’Canton Love Power’’ dont le parrain et la marraine sont le couple Séké. Au total, on retient 50 filles à savoir 40 cantonnières et 10 pépinières.  Pour Christiane Kpadonou, Présidente en exercice du Royaume international des vierges, c’est une organisation qui vient  sécuriser l’état de santé des filles et leur intégration honorable dans la cité. « Le choix de garder la virginité jusqu’au mariage met ces filles à l’abri des Infections sexuellement transmissibles (IST), des Maladies Sexuellement Transmissible (MST), les grossesses non désirés et des avortements à hauts risques » a-t-elle laissé entendre. Cela signifie donc que ce choix préserve leur vie ».

Les trophées

A l’en croire, après l’accueil et la remise du trophée, les filles reçoivent une autre éducation qui se résume aux formations et séminaires pour renforcer leur personnalité. C’est à ce titre, précise-t-elle, qu’il est prévu leur participation au Camp annuel des filles vierges venues de tout le territoire national qui se déroulera du 09 au 13 août 2018. Grâce au foyer ‘’Immaculé internat des filles vierges du monde’’  qui reçoit les anciennes filles vierges pour leur intégration professionnelle, il est créé l’entreprise du royaume des filles vierges. Par ailleurs plusieurs témoignages ont rehaussé l’événement dont l’initiateur est le Président de l’Ong Social Pact, Kiki Hountin Delano qui s’est réjoui des nombreuses avancées qu’enregistre aujourd’hui ce projet qu’il a porté en 2011.

Emmanuel GBETO

Patrice Talon au sujet de la révision de la Constitution par le Référendum: « J’ai décidé de ne pas soumettre ces questions à mon peuple par voie référendaire »

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En marge de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Bénin, le président de la république a fait ce mardi 31 juillet, une sortie politique sur la Télévision nationale. Patrice Talon face aux journalistes de la presse locale, a opiné sur certains sujets brûlants de l’actualité sociopolitique nationale. Sur la question de la révision ciblée de la loi fondamentale du Bénin initiée et soutenue par les députés du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp), le chef de l’Etat a expliqué l’importance de chacun des points points à amender dans la Constitution du 11 décembre 1990.
« Ce qui urge pour notre pays, et j’ai eu l’occasion de l’apprendre avec satisfaction, c’est les investissements vitaux. L’eau, les énergies, les soins de santé efficaces, une éducation plus efficace que ce que nous observons aujourd’hui, les pistes rurales. Et les réformes politiques qui ne constituent pas une nouvelle orientation dans notre modèle politique préoccupent peu de nos concitoyens … » a laissé le président Patrice Talon avant de poursuivre : « J’ai noté au début du mandat que ma volonté d’opérer des réformes politiques et institutionnelles n’a pas rencontré l’unanimité des parlementaires. (…) J’en ai tiré les conséquences et j’ai dit je ne vais pas passer tout mon mandat à courir après une réforme constitutionnelle qui risque de nous retarder dans ce que nos populations attendent davantage de nous. » Selon les propos du chef de l’Etat, aucun des quatre éléments auxquels les parlementaires ont décidé d’apporter des retouches, ne fait l’objet d’aucun débat. Il y a par exemple, l’instauration de la Cour des comptes parce que le Bénin a adhéré à des Conventions internationales qui prescrivent que les Chambres de compte deviennent des institutions à part entière pour avoir l’autonomie suffisante pour jouer leur rôle. « Il est important que la Chambre des comptes devienne une Cour des comptes pour veiller à la bonne gestion des derniers publics » a précisé le chef de l’Etat.
La constitutionnalisation de la peine de mort est une tendance qui s’observe dans le monde et il est utile voire urgent que le Bénin après avoir déjà décidé de ne plus exécuter aucun citoyen quelle que soit la faute commise, l’insère dans sa loi fondamentale, a fait remarquer Patrice Talon. « C’est un peu honteux de savoir que les femmes qui représentent plus de 51% de notre population ne soit pas suffisamment représentée dans les organes qui dirigent le pays (…) Il ne faut pas oublier le poids de nos traditions qui fait que l’émancipation des femmes met du temps à être une réalité » a déploré le chef de l’Etat sur le point relatif à la discrimination positive que prévoit l’initiative d’amendement de la Constitution en faveur des femmes. Pour ce qui est de l’alignement des mandats politiques qui est discutable, le président Talon dit avoir partagé cette vision des députés de rationaliser les dépenses publiques en organisant des élections groupées chaque cinq ans. « …C’est une réforme d’assainissement, c’est une réforme pour rationaliser les dépenses publiques… » a-t-il souligné.

« … Je suis tenté de le faire (…) mais est-ce que cette réforme constitue aujourd’hui, une priorité pour nos concitoyens ? »

Nonobstant la pertinence des réformes que ces quatre points apportent dans le modèle du système politique béninois, Patrice Talon estime que le moment n’est pas encore propice pour passer au référendum. A en croire le numéro Un des Béninois, le moment n’est pas encore propice. Autrement dit, Patrice Talon refuse d’user de cette faculté que lui offre la Constitution de soumettre les quatre questions au peuple béninois par voie référendaire.

« … Je suis tenté de le faire parce que je sais l’opinion dans sa large majorité, serait favorable à cette réforme mais est-ce que cette réforme qui devrait être technique, constitue aujourd’hui, une priorité pour nos concitoyens ? Autrement dit, est-ce que ça vaut référendum ? Le peuple nous a donné, au Président de la république et aux députés, de prendre des lois qui sont utiles à l’amélioration de la gouvernance tant que cela ne remet pas en cause l’orientation politique nationale. Le peuple n’a pas dit que chaque fois qu’il faut faire un petit amendement, il faut retourner vers lui et le solliciter. Ce serait une démission de la part des gouvernants que de vouloir solliciter le peuple chaque fois que nous sommes appelés à faire ce qui relève de nos prérogatives. » a expliqué le chef de l’Etat. Le successeur de Boni Yayi a tout de même le moral haut malgré sa déception. « C’est un échec pour le Bénin entier, ce n’est pas un échec pour Patrice Talon ni pour les députés qui ont porté le projet. Est-ce que ne pas instaurer la Cour des Comptes n’est pas un échec pour nous tous ? » s’est-il interrogé.

Il a surtout, déploré l’obstruction faite à la proposition de loi des 08 députés du Bmp par leurs députés de la minorité parlementaire qui à son avis, auraient pu contribuer à la réflexion et modifier ce qui les gêne.
« Et comme ce n’est pas un impératif, une urgence nous allons finir par faire le faire. Aujourd’hui, ce dont le peuple a besoin, c’est l’eau, les énergies, les pistes rurales, toutes choses qui requièrent de l’énergie, de l’investissement, de l’argent (…) Le moment viendra où il y aura cette sérénité et nous allons faire ces amendements » C’est en ces termes que le chef de l’Etat a rassuré le peuple rappelant que son rôle qui est beaucoup plus central, l’oblige à prendre la question du référendum avec calme et sérénité.

Germin DJIMIDO

Cour constitutionnelle: La décision sur le redressement fiscal/ Cajaf Comon tombe à 17 h

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La Cour constitutionnelle, sous la présidence du Professeur Joseph Djogbénou rendra publique sa décision ce jour à propos du redressement fiscal dont fait objet la société Cajaf / Comon, suite à un recours formé auprès d’elle par les avocats de la société. Ils dénoncent la procédure enclenchée par le gouvernement dans ce redressement fiscal qui s’élèverait à un montant de 100 milliards de FCFA, selon le contenu du recours. La Cour constitutionnelle donnera sa position cet après-midi à 17 heures lors de l’audience publique du jour.

Au total, 16 dossiers ont été programmés à la présente audience et sont regroupés dans 12 procédures. Celui relatif à Cajaf Comon, dont l’opérateur économique et candidat à la présidentielle 2016, Sébastien Ajavon assumait alors la fonction du Président Directeur Général, est sans doute l’un des plus importants du lot.

Christian TCHANOU

Suite à la demande de son immunité: Le député Simplice Codjo convoqué à la Bef jeudi 

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Le député de la minorité parlementaire, membre du parti FCBE, Simplice Codjo est convoqué à la Brigade économique et financière le jeudi 02 août prochain. Alors que la demande de la levée d’immunité parlementaire formulée par le Procureur de la République à son encontre et à celui du député Garba Yaya a été introduite au parlement le lundi 3o juillet dernier seulement, l’ex-ministre de l’intérieur sous Yayi devra déjà se présenter à la police dans 48 heures. Selon certaines indiscrétions, Simplice Codjo est ainsi rattrapé par une affaire de fonds destinés à des missions des forces de sécurité publique dont la gestion ne serait pas transparente.

Christian TCHANOU

Affaire Cnsr/Bibe: Mètognon condamné à 5 ans de prison ferme

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Le verdict est tombé ce matin au Tribunal de première instance de Cotonou. Le syndicaliste Laurent Mètognon est condamné par la justice béninoise à un emprisonnement ferme de 5 ans avec une amende de 1 million de FCFA. Quant à ses co-accusés, ils écopent chacun d’une peine de 2 ans et sont également astreints à une amende de 1 million de FCFA chacun. Ainsi en a décidé le juge en charge du dossier relatif aux « placements hasardeux » des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnsr) auprès de la Banque internationale du Bénin (Bibe), alors en faillite. Laurent Mètognon assumait à l’époque -2014-215- les fonctions du Président du Conseil d’administration. Le syndicaliste et ses co-accusés ont été déclarés coupables des « faits d’abus de fonction et de corruption » dans ce dossier, où le montant desdits placements incriminés s’élèverait 15 milliards de FCFA et devrait générer des retro-commissions à ces derniers. Durant tout le procès, Ils ont tous nié les faits, évoquant plutôt la thèse d’un « règlement de compte politique », notamment pour le cas de Laurent Mètognon, qui dès les premières heures du régime Talon, s’est très tôt engagé dans des actions d’opposition. En attendant un probable appel que leur confère le code pénal béninois, Laurent et ses co-accusés retournent donc derrière les barreaux. Le syndicaliste y passera quatre nouvelles années et quelques mois de plus, pour compléter les 10 mois qu’il vient d’égrener en cellule.

Christian TCHANOU

SOMMET CONJOINT CEDEAO ET CEEAO CE LUNDI À LOMÉ: D’IMPORTANTES RÉSOLUTIONS PRISES POUR UNE PAIX DURABLE ET UN ENVIRONNEMENT SÉCURISÉ EN AFRIQUE

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Un Sommet conjoint de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) a réuni ce lundi 30 juillet 2018, à Lomé, République Togolaise, les Chefs d’État et de Gouvernement des pays membres ainsi que des personnalités dont le Représentant de l’Union européenne, le Président de la Commission de l’UEMOA, le Président de la Commission de la CEMAC et le Secrétaire Général de la CEN-SAD.

Ils ont échangé sur “la création des conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions.”

Au terme des travaux qui ont duré toute la journée de ce 30 juillet, le Sommet a adopté d’importantes résolutions et s’est par ailleurs, engagé à les mettre en oeuvre pour que règnent la sécurité et la paix en Afrique et dans le monde.

Le Sommet a de ce fait, lancé un appel aux Etats membres, à l’Union africaine, aux Nations Unies, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux et à l’ensemble de la Communauté internationale, à apporter leur soutien à la mise en œuvre desdites décisions.

Lire l’intégralité du Communiqué final ayant sanctionné les travaux de ce Sommet conjoint des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC.

Le Sommet Conjoint des Chefs dEtat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de lAfrique de lOuest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de lAfrique Centrale (CEEAC) sest tenu le 30 juillet 2018, à Lomé République Togolaise, sous la co-présidence de Leurs Excellences Messieurs Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise et Président en Exercice de la CEDEAO, et Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise et Président en Exercice de la CEEAC.

Le Sommet Conjoint avait pour objectif de créer les conditions dune paix durable et dun environnement sécurisé dans lespace commun aux deux régions.

Ont pris part à ce Sommet Conjoint, les chefs dEtat et de Gouvernement et les Représentants dûment mandatés des pays suivants :

Pour la CEDEAO
Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte dIvoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone et Togo

Pour la CEEAC
Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tome et Principe et Tchad.

Le Président de la Commission de la CEDEAO et le Secrétaire Général de la CEEAC ont également pris part au Sommet Conjoint ainsi que les personnalités suivantes :

le Président de la Commission de lUnion Africaine ;
le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Chef du Bureau des Nations Unies pour lAfrique de lOuest et le Sahel (UNOWAS) ;
le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Chef du Bureau des Nations Unies pour lAfrique Centrale (UNOCA) ;
le Représentant de lUnion européenne ;
le Président de la Commission de lUEMOA ;
le Président de la Commission de la CEMAC ;
le Secrétaire Général de la CEN-SAD.

Les Chefs dEtat et de Gouvernement ont examiné la situation sécuritaire générale en Afrique de lOuest et en Afrique Centrale et ont noté les risques créés par la montée des défis sécuritaires, notamment en ce qui concerne le terrorisme, les trafics darmes, dêtres humains et de drogue, le blanchiment dargent et la cybercriminalité.

Les chefs dEtat et de Gouvernement ont mis en exergue les importants acquis de la coopération déjà existant entre la CEDEAO et la CEEAC dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritimes, en particulier dans le cadre du Centre Interrégional de Coordination (CIC) issu des décisions du Sommet Conjoint CEDEAO-CEEAC du 25 juin 2013 à Yaoundé, République du Cameroun.

Afin de mieux faire face, ensemble, aux défis sécuritaires, les Chefs dEtat et de Gouvernement ont souligné la nécessité dune coopération plus renforcée et effective entre les deux Communautés.

Dans cette perspective, les chefs dEtat et de Gouvernement ont décidé davoir une vision partagée des menaces et une approche commune des solutions à y apporter. Ainsi, ils ont adopté la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et lextrémisme violent dans les espaces de la CEDEAO et de la CEEAC.

Au titre de la promotion de la paix et de la stabilité, les Chefs dEtat et de Gouvernement sengagent à coopérer pour prévenir les conflits, promouvoir la paix et la stabilité dans les deux régions à travers notamment la mise en place et le renforcement, aux niveaux national et régional, de mécanismes dalerte précoce et de réponse rapide aux crises impliquant la société civile, les leaders dopinion, les femmes, les jeunes et les acteurs étatiques. Ils condamnent les actes violents commis notamment dans le cadre des crises internes visant à déstabiliser les Etats et tendant à remettre en cause les frontières nationales. Les Chefs dEtat sengagent également à adopter, lors de leur prochain Sommet, un cadre régional portant convergence des principes constitutionnels au sein de la CEDEAO et de la CEEAC.

Les Chefs dEtat et de Gouvernement ont exprimé leur solidarité envers les autorités légitimes et le Peuple centrafricains et leur soutien à linitiative pour la paix et la réconciliation dans le pays. Ils appellent lUnion Africaine à rechercher avec les Nations Unies les moyens de lever lembargo sur les armes imposé au Gouvernement de la République centrafricaine.

Les Chefs dEtat et de Gouvernement réaffirment leur attachement au respect par toutes les parties prenantes de lAccord du 31 décembre 2016, seul cadre consensuel et inclusif pouvant permettre lorganisation délections transparentes et apaisées en République Démocratique du Congo. Ils saluent les efforts déployés par le Gouvernement dans la mise en uvre du processus électoral conformément au calendrier de la commission électorale nationale indépendante.

Au titre de la Sécurité, les Chefs dEtat et de Gouvernement sengagent à renforcer leur coopération afin de lutter efficacement contre toutes les formes dinsécurité. A cet effet, ils instruisent le Président de la Commission de la CEDEAO et Secrétaire Général de la CEEAC à initier, dans les meilleurs délais, les négociations entre les Etats des deux régions en vue de conclure et de mettre en uvre des procédures dentraide et de coopération judiciaire.

En particulier, un Accord de coopération en matière de police criminelle entre les Etats de lAfrique de lOuest et de lAfrique Centrale devrait être signé par les Ministres désignés, avant la fin de lannée 2018.

Fortement préoccupés par la multiplication et l’étendue des conflits violents entre éleveurs et agriculteurs liés notamment aux effets négatifs du changement climatique, les Chefs dEtat et de Gouvernement instruisent les ministres en charge de lagriculture, de lélevage et de la sécurité des deux régions à engager des consultations régulières, avec la participation des organisations dagriculteurs et déleveurs, dans le but didentifier les mesures pour prévenir et gérer pacifiquement ces conflits.

Les chefs dEtat et de Gouvernement expriment leurs profondes préoccupations face à la situation dinstabilité qui prévaut en Libye et ses conséquences sur la situation sécuritaire des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC et en appellent à la Communauté internationale en vue dune sortie de crise rapide dans ce pays avec une implication active des Etats de la région. A cet effet ils expriment leur soutien à la médiation africaine conduite par le Président de la République du Congo, S.E.M. Denis SASSOU-NGUESSO

Par ailleurs, les Chefs dEtat et de Gouvernement instruisent leurs ministres compétents à examiner les questions liées aux flux migratoires et aux changements climatiques dans lespace commun et den faire rapport lors de leur prochain Sommet.

Au titre de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et lextrémisme violent, les chefs dEtat et de Gouvernement condamnent avec la plus grande fermeté les attaques perpétrées par les groupes terroristes contre les populations civiles, les forces de défense et de sécurité et les forces régionales et internationales. Ils condamnent également avec force les actions et le trafic illicite en tout genre des groupes terroristes et des bandes de mercenaires opérant dans le Sahel à partir du Sud Libyen.

Ils saluent lengagement des pays membres de la Force Multinationale Mixte du Bassin du Lac Tchad et de la Force Conjointe du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme. A cet effet, ils lancent un appel à tous les Etats membres des deux Communautés, dans un esprit de solidarité intercommunautaire, dapporter un appui matériel, financier, technique et en renseignements aux forces armées des Etats engagés dans la lutte contre le terrorisme dans le Bassin du Lac Tchad et au Sahel. A cet effet, ils demandent au Conseil de sécurité des Nations Unies de placer la Force du G5 Sahel sous le chapitre 7 de la Charte des Nations Unies en vue de lui assurer un financement pérenne et multilatéral.

Par ailleurs, les Chefs dEtats et de Gouvernement réaffirment leur détermination à prévenir et à lutter contre le terrorisme et lextrémisme violent à travers notamment limplication des leaders religieux et communautaires, des femmes, des acteurs du système éducatif et autres groupes concernés de la société civile dans lélaboration et la mise en uvre des programmes de dé-radicalisation, de réinsertion, de réintégration et de réconciliation.

Ils encouragent les services de sécurité habilités de leurs Etats respectifs à échanger les informations et les renseignements pertinents et instruisent les Ministres en charge de la Sécurité des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC, à faire parvenir, avant leur prochain Sommet, au Président de la Commission de la CEDEAO et au Secrétaire général de la CEEAC, des propositions sur les mécanismes et procédures idoines permettant le partage sécurisé de renseignements et dinformation entre les Etats.

Ils sengagent à renforcer mutuellement les capacités de leurs Forces de Défense et de Sécurité dans le domaine de la formation du personnel, des exercices conjoints, du renseignement et du respect des règles des droits de lHomme et du droit international humanitaire.

Ils sengagent, à mettre en uvre des politiques publiques et des programmes de valorisation des régions affectées par les activités des groupes terroristes, notamment par la création de pôles moteurs de croissance et de développement, générateurs de revenus en faveur de la jeunesse. Ils sengagent également à soutenir linvestissement public et privé dans tous les secteurs productifs pour une croissance inclusive afin de lutter contre la pauvreté

Les chefs dEtat et de Gouvernement décident de mettre en place un Comité Ministériel de Suivi de la mise en uvre des décisions du présent Sommet Conjoint qui doit se réunir une fois lan. Ils instruisent le Président de la Commission de la CEDEAO  et le Secrétaire Général de la CEEAC de prendre les mesures nécessaires à cet effet pour traduire les engagements pris en actions concrètes.

Le Sommet Conjoint lance un appel aux Etats membres, à lUnion africaine, aux Nations Unies, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux et à lensemble de la Communauté Internationale à apporter leur soutien à la mise en uvre des décisions ainsi adoptées.

Les chefs dEtat et de Gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC décident de se réunir tous les deux (2) ans de manière alternative, dans lune ou lautre des deux Communautés, pour faire le point de la mise en uvre des engagements contenus dans la Déclaration de Lomé adoptée lors du Sommet Conjoint. Toutefois, ils conviennent de se concerter chaque année en marge du Sommet ordinaire de lUnion africaine de Janvier. Ils ont convenu de tenir leur prochain Sommet Conjoint en 2020 à, Ndjaména, République du Tchad

Fait à Lomé, le 30 juillet, 2018

Germin DJIMIDO

Retrait de la liste “Nouvel Elan” de Bruno Didavi: Mathurin de Chacus nouveau président de la FBF!

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Mathurin de Chacus

C’est le 25 août 2018 que le nouveau président du comité exécutif de la Fbf sera connu. Dans ce cadre, le processus a été lancé et est à l’étape de dépôt des dossiers de candidature. Et après la date butoir pour le dépôt des dossiers, ce sont deux listes qui ont été enregistrées. Il s’agit des listes “Bénin Football -Nouveau départ” portée par Mathurin de Chacus d’une part et d’autre part “Nouvel élan” portée par Bruno Didavi. Un duel était donc annoncé. Mais contre toute attente, le candidat Bruno Didavi et son groupe ont décidé de se retirer de la course. C’est à travers un communiqué que le groupe a rendu public cet après midi. Ainsi, on aura une seule liste pour prendre part aux élections. Ce qui laisse entrevoir sauf cataclysme, l’ascension du candidat Mathurin de Chacus au sommet de l’instance de gestion du football béninois. Puisque, ce dernier est désormais seul candidat à la présidence. Il peut en attendant d’autres détails, commencer par se mettre dans la posture du président de la FBF.

Anselme HOUENOUKPO

Urgent/Élections à Fédération béninoise de football : Bruno Didavi et les siens se retirent de la course

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Bruno Didavi

Les Élections à Fédération béninoise de football vont se tenir avec une seule liste. C’est ce qu’il convient de retenir après le retrait annoncé de la liste Nouvel Elan portée  par Bruno Didavi. En effet, c’est à travers un communiqué rendu public ce soir, que le premier vice-président de la FBF, candidat au poste de président du comité exécutif et les siens ont annoncé leur retrait de la course. Ainsi, seule la liste portée par Mathurin de Chacus, “Bénin Football -Nouveau départ”, sera en compétition le 25 août 2018, la date de la tenue du congrès électif.  (Lire le communiqué)

Communiqué de Presse

Dans le cadre du renouvellement du Comité Exécutif de la FBF , AG élective prévue pour le 25 Août 2018, deux listes sont en compétition.

Il s’agit de “Bénin Football -Nouveau départ” et de “Nouvel élan”.

Après une analyse de la situation et pour coller au rêve du Chef de l’État le Président Patrice Talon de faire du sport un levier du développement économique de notre pays d’une part, et du football béninois le fer de lance du sport d’autre part, nous, membres de la coalition ” Nouvel élan ” décidons après réflexion et consultation et en vue de donner à la famille du football béninois sa chance de réussir cette mission contenue dans le Pag du gouvernement de la Rupture, de retirer purement et simplement notre liste de la compétition du 25 Août 2018.

Cette décision, loin de nous éloigner du football béninois, est notre contribution pour aider le football national à atteindre ses objectifs mieux que par le passé.

C’est dans l’Union, la solidarité et la cohésion que nous allons développer le sport en général et le football en particulier.
Vive le football béninois.
Ont signé :
1- DIDAVI Bruno
2- He AHOUANVOEBLA Augustin
3- Contrôleur général AGBOSSAGA Cesar
4- Sabi Oly Sekefou

Constitution de groupe parlementaire: Nourénou Atchadé et 08 députés de l’opposition créent « Le Peuple Débout »

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Nourénou Atchadé, Président du groupe parlementaire « Le Peuple Débout »

Après leur démission du groupe parlementaire « La Voix du Peuple » du député Issa Salifou, les six députés et trois autres collègues de la minorité parlementaire viennent de constituer le groupe « Le Peuple Débout ». Dans sa déclaration de constitution rendue public cet après-midi à l’hémicycle, l’honorable Justin Adjovi a martelé que l’Assemblée nationale a connu depuis le 04 avril 2017, « des moments tumultueux caractérisés par la maltraitance des députés de l’opposition » puis souhaiter qu’il soit mis un terme à cette situation qui envenime l’atmosphère. Il a ensuite rappelé l’instabilité dans laquelle le groupe « La Voix du Peuple » a végété depuis sa création en Mai 2017. Ceci, en raison des intérêts personnels et inavoués de certains de ses membres et des actions extérieures visant sa déstabilisation. Le groupe « Le Peuple Debout » se dit donc prêt à défendre avec le même engagement les valeurs de liberté, de respect de l’Etat de droit et de solidarité. A en croire son porte-parole, les neufs députés ainsi réunis entendent œuvrer inlassablement pour le triomphe des idéaux de la démocratie, de la justice sociale et de la paix afin de redonner confiance aux Béninois  et rallumer la flamme de l’espoir pour un lendemain meilleur. Ils ont par ailleurs, condamné la méthode de gestion du régime actuel et de ses thuriféraires. Notons que le groupe est présidé par l’honorable Nourénou Atchadé et est composé des députés Moukaram Koussonda, Justin adjovi, Léon Basile Ahossi, Jean-Marie Allagbé, René Bagoudou, Simplice Codjo, Issifou Amadou et Guy Mitokpè.

Germin DJIMIIDO