Archives mensuelles : juin 2023

Période pluvieuse menacée par la montée des eaux: Voici les recommandations du ministre Tonato aux piroguiers et barreurs

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En ces temps de pluies et de montée des eaux, le transport des personnes et des biens par voies d’eau intérieures présente d’énormes risques d’accidents pouvant entrainer des pertes en vies humaines. Pour éviter ces accidents aux conséquences dramatiques, le ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement Durable, José Didier Tonato a, par le biais d’un communiqué, fait des recommandations aux populations, aux piroguiers et barreurs. Ce communiqué n°233 MCVT/DC/SGM/DAPMF/SA en date du 23 juin 2023, informe les concernés qu’ils ont l’obligation d’observer les mesures de sécurité liées à la navigation sur les voies d’eau intérieures. Les consignes essentiellement à respecter et qui ont été évoquées par le ministre sont d’éviter la navigation dans les zones à risque, de nuit et en temps de pluies, ainsi que toutes les autres périodes à risque. Lors de la traversée, l’autorité ministérielle note qu’il faut éviter les surcharges et la mise en circulation des embarcations dont la flottabilité et la stabilité ne sont pas suffisantes. Il faut surtout, à l’en croire, équiper les embarcations de tous les matériels d’armement requis et porter de gilet de sauvetage sur toute embarcation. Par ailleurs, les populations sont invitées pour leur sécurité à dénoncer aux autorités locales, tout comportement à risque.

Alban T.

Recours contre  les désignations du bureau du parlement à la Cour: Les 7 sages disent non aux députés de l’opposition  

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  • La désignation de Gnamou Dandi validée
Le Professeur Dorothé Sossa

A l’issue de l’audience plénière de ce  jeudi 29 juin 2023, la Cour constitutionnelle a rendu sa décision sur le recours formulé par le député de l’opposition, Joël Godonou contre les 4 membres de cette haute juridiction désignés par le bureau de l’Assemblée nationale. Dans la décision DCC 23-210, la haute juridiction fait observer  que cette  désignation  n’est pas contraire à la Constitution. Le député du groupe parlementaire ” Les Démocrates” Joël Godonou soutient plutôt  que la désignation des quatre membres de la Cour constitutionnelle par le bureau de l’Assemblée nationale, ne reflète pas la configuration politique du bureau. De ce fait, il pense que cela est contraire à la Constitution.

L’argument de la Cour : Les sages de la Cour constitutionnelle ont fait savoir qu’aux termes de l’article 17 de la loi organique sur la Cour constitutionnelle, les décisions sont rendues par cinq conseillers au moins, sauf en cas de force majeure dûment constatée au procès-verbal. Mais dans ce cas, Dandi Gnamou, Nicolas Assogba, Mathieu Gbèblodo Adjovi et Michel Adjaka, concernés par ce recours, se sont déportés. Cette circonstance, conformément à l’article 17 les amène à rendre la décision avec seulement trois (03) des membres. Ils font constater que l’article 18 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui prévoit au titre des modalités pratiques de désignation des membres de la Cour constitutionnelle par le bureau de l’Assemblée nationale deux conditions à savoir : l’avis préalable de la Conférence des présidents et le vote au scrutin secret. A les en croire, aucune des dispositions sus-visées ne prévoit que toutes les tendances politiques présentes au sein du bureau de l’Assemblée nationale doivent être représentées parmi les membres désignés de la Cour constitutionnelle. « Les membres de la Cour constitutionnelle doivent être indépendants des institutions qui les ont nommés et de tous partis politiques. Aucune autre considération, notamment d’ordre politique, ne doit guider le choix des députés; que dès lors, le moyen tiré du non-respect de la configuration politique du bureau de l’Assemblée nationale dans les désignations effectuées, est inopérant », peut-on lire dans la décision. Ils précisent qu’outre les modalités définies à l’article 18 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, seuls les critères strictement définis à l’article 115 de la Constitution doivent être pris en compte.

Les Démocrates déboutés, la désignation de  Dandi Gnamou validée

Ce que vous devriez savoir : La décision DCC 23-209 du 29 juin 2023 de la Cour constitutionnelle autorise le Professeur Dandi Gnamou à siéger en tant que membre à la 7è mandature de la haute juridiction. Cette décision fait suite aux trois recours formulés par les députés Michel François Oloutoyé Sodjinou, Abdou Akim Radji et Michel François Oloutoyé Sodjinou contre sa désignation par le bureau de l’Assemblée nationale.

Ce qu’il faut retenir chez les plaignants : Les trois députés Démocrates initiateurs de ces requêtes, ont exposé que Dandi Gnamou, ne remplit pas les conditions définies à l’article 115 de la Constitution pour siéger au sein de l’institution. Ils contestent notamment sa « bonne moralité et sa grande probité aux motifs » qu’elle a été sanctionnée par une décision du 30 mai 2019 du Conseil des ministres du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES) pour non-respect du code d’éthique et de déontologie de ladite institution; que se fondant sur des propos qu’aurait tenus le secrétaire général du CAMES. Ils allèguent qu’il lui est reproché, outre la codirection frauduleuse d’une thèse à Lomé, de n’avoir pas fait soutenir de thèse dans son école doctorale avant la date de son inscription sur la liste d’aptitude du CAMES aux fonctions de professeur titulaire. Elle a été ainsi déchue de son grade de professeur titulaire du CAMES après « une longue procédure d’investigation et de confrontation de preuves » devant la commission d’éthique et de déontologie du CAMES. De ce fait selon eux, sa désignation est contraire à la constitution.

Ce que dit la Cour : Les sages disent que conformément à la jurisprudence constante de la Cour, la bonne moralité et la grande probité s’apprécient au regard du casier judiciaire. Alors que le casier judiciaire produit par l’intéressée au bureau de l’Assemblée nationale ne comporte aucune mention de nature à porter atteinte à sa bonne moralité et à sa grande probité. Plus loin, la Cour observe qu’elle a été nommée successivement Conseiller à la Cour suprême et présidente de la chambre du contrôle des comptes des entreprises publiques à la Cour des comptes. « Dans ces différentes hautes fonctions juridictionnelles, elle a contribué à rendre des décisions qui n’ont pas entaché la crédibilité de ces institutions. Ce n’est donc pas pour la première fois que madame Dandi Gnamou accède à de hautes fonctions juridictionnelles. Sa présence dans la formation juridictionnelle de la Cour constitutionnelle n’est pas de nature à porter atteinte à la crédibilité de la haute juridiction », peut-on lire dans la décision de la Cour.

Santé et traditions: Astuce pour stimuler l’ovulation de la femme

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La plante ci-dessous appelée Dessiliguè-tin et les feuilles dessiliguè-man ou hysope, a d’autres vertus extraordinaires que je tiens à révéler ce jour de la tabaski, fête du mouton.En dehors de sa réputation de procurer la sainteté et la pureté à ceux ou celles qui en font usage,elle fait booster la fertilité à l’homme et à la femme.

  1. La femme:boire en infusion les feuilles d’hysope au gingembre pendant 7 jour pour stimuler l’ovulation.
  2. L’homme :faire de même pendant 9 jours pour rendre le sperme très riche en qualité et en quantité.

Je propose à tous ceux et à toutes celles en détresse de maternité de faire cet exercice à partir du 1er juillet prochain au 7 pour les femmes, au 9 juillet pour les hommes.

Le 1er juillet tombe sur le jour vô, qui signifie jour de libations, d’aumône,de don, et dans le calendrier lunaire c’est la période de pleine lune , et aussi le jour du plus grand marché du Bénin (le marché Dantokpa).

Par ailleurs, à un mois de la date d’accouchement de la femme enceinte,il suffit de triturer et boire un verre,les feuilles d’hysope par jour,pour expédier facilement le bébé sur la table d’accouchement.

Bonne fête de la Tabaski à toutes et à tous.

Elaboration et financement des projets structurants: Des  cadres communaux  de Cotonou, Sèmè-Podji et Abomey-Calavi en formation

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Le présidium au cours du lancement des activités

Le Maire de Cotonou,Luc SètondjiAtrokpo, a procédé, le jeudi 29 juin 2023, au lancement d’un atelier de formation sur l’élaboration des projets structurants au profit des cadres des communes de Cotonou, Sèmè-Podji et Abomey-Calavi. Cette formation sur l’élaboration des projets structurants et leur financement est le fruit d’un partenariat entre la Mairie de Cotonou et l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD). Elle se tient à Majestic-Gbégamey du 29 au 30 juin 2023 et a pour objectif de renforcer les capacités des cadres techniques des mairies de Cotonou, de Sèmè-Podji et d’Abomey-Calavi pour un meilleur dimensionnement des projets communaux en vue de mieux répondre aux besoins des populations à la base.

Dans son allocution, le maire de Cotonou a rassuré l’assistance de la pertinence de cette formation et a invité les participants à suivre attentivement les enseignements qui leur seront donnés par l’équipe d’experts. La cérémonie de lancement des travaux de cet atelier s’est tenue en présence de la Directrice de l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), Cécile Martin-Phipps.

Examen de fin d’année: 81,29% d’admis au cep 2023

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La délibération de l’examen qui marque la fin du cours primaire a eu lieu le jeudi 29 juin 2023. Le taux de réussite au plan national est de 81,29%. Selon les grandes tendances, le département du Plateau est classé premier avec un taux de réussite de 88,94%. Il a été suivi par le département du Borgou qui a un taux de 87,23% et le département du Littoral prend la troisième place avec un pourcentage de 86,91%.Dans les autres départements, les taux d’admissibilité  restent également impressionnants. L’Ouémé (79,96%), l’Atlantique (83,15%), les Collines (81,21%), le Zou (77,97%), le Mono (80,31%), Donga (86,23%), etc.

Développement de la Vallée de l’Ouémé: Le Bénin décroche 28 milliards à la BOAD

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Le Bénin a reçu un financement de 28 milliards de francs CFA de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour le développement de la basse Vallée de l’Ouémé. Les administrateurs de l’institution ont approuvé ce prêt lors de la 136e session ordinaire du conseil d’administration de la BOAD tenue, le 26 juin 2023,en Côte d’Ivoire. Ce montant sera orienté vers le financement du projet ‘’Développement des Infrastructures Agricoles et Désenclavement de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé”. La mise en œuvre de ce projet va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations ciblées dans la Vallée de l’Ouémé. Le Conseil d’Administration de la BOAD a aussi approuvé des prêts pour le financement partiel de 10 autres projets dans les pays de la sous-région. Le montant global est de 182,32 milliards FCFA, portant à 7 835,02 milliards FCFA, le total des engagements (toutes opérations confondues) de la BOAD, depuis le démarrage de ses activités opérationnelles, en 1976.

Assise Agossa

Supposée ‘’absorption’’ de Moele-Bénin par l’UP-R:  Ayadji dément et invite ses militants à maintenir le cap

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Face aux rumeurs qui circulent sur la fusion de Moele-Bénin à l’Union Progressiste le Renouveau, le président de ce parti, Jacques Ayadji a adressé un message le mercredi 28 juin 2023, à l’endroit de ses militants pour démentir. « Militantes, militants, sympathisantes et sympathisants du parti Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin), une information faisait état de l’absorption de notre parti politique par un autre, dont nous sommes supposés être l’un des acteurs, ne saurait être portée à notre connaissance par voie de presse ». C’est en ces termes qu’il s’est adressé aux militants dans son message. Il a déploré qu’aucune enquête ne soit menée  auprès de ces partis concernés avant que l’information ne paraisse dans la presse. « En ma qualité de premier responsable de Moele-Bénin, je ne suis associé, ni de près, ni de loin à une initiative du genre », précise-t-il. A cet effet, le président de Moele-Bénin invite ses militants à poursuivre le combat en se consacrant à la préparation de leur premier congrès ordinaire prévu courant août-septembre 2023 et dont la première réunion du comité d’organisation s’est tenue le lundi 26 juin 2023.

Societas: Les Béninois fondent leurs foyers après 20 ans

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A quel âge les Béninois fondent-ils leur foyer ? C’est la question que nous avons posée à quelques personnes cette semaine. Pour la plupart, c’est toujours après 20 ans. Ceux qui l’ont fait après 30 ans le regrettent. Voici quelques réponses dont certaines proviennent de nos amis internautes.

Jean-Florentin Edjèkpoto

Jean-Florentin Edjèkpoto, enseignant

« J’ai fondé mon foyer à 35 ans »

J’ai fondé mon foyer à 35 ans. Certains réussissent dans leur foyer, d’autres n’ont pas réussi. Et l’âge même dépend des études. Ça dépend du destin, ça dépend de l’environnement. L’idéal c’est qu’on se marie tôt, mais il y a des variables spirituelles qui nous échappent. Je crois fortement au destin. C’est très complexe. Notre logique n’est pas logique de Dieu. Il y a des gens qui ont réussi sur le plan professionnel, ou autres.  On nourrit de grands rêves, mais en matière de mariage je n’ai pas réussi.

Kokouvi Eklou, journaliste

Kokouvi Eklou, journaliste

« Pas de regret vraiment »

Au fait, j’ai fondé mon foyer à 27 ans, si je considère l’âge que j’avais au moment où elle est tombée en état de grossesse et la période où j’ai fait la connaissance de ses parents. Jour de la petite dot et connaissance des parents : 26 juin 2003, jour de la mort de Marc-Vivien Foé. Pas de regret vraiment, si je considère que j’en ai tiré tout au moins des enfants qui plus ou moins me comblent de cette fierté d’être père et d’assumer une de ces responsabilités dédiées à l’homme. En dépit des vicissitudes, je m’accroche tel un commandant au gouvernail de son navire face aux vents et bourrasques de la mer. Aujourd’hui, nous totalisons 23 ans de vie ensemble.

Mahmoud Saroukou

« C’est grâce à mon choix que je suis devenu un leader »

J’ai eu la grâce de me marier à 22 ans depuis l’université en prenant très tôt mes responsabilités de père et d’époux. En faisant le point aujourd’hui, c’est grâce à mon choix que je suis devenu un leader passionné dans mon domaine car c’est la base de ma motivation à ne jamais baisser les bras peu importe les situations.

Yannick Pugilbert Somalon

Yannick Pugilbert T. Somalon, promoteur touristique

« L’expérience nous a grandis »

A 27 ans aussi, je me suis engagé. C’est une responsabilité énorme. Il faut mettre de côté ses principes, accepter l’autre et faire preuve de patience, de tolérance et de générosité. Après 11ans, je puis vous dire que l’expérience nous a grandis à maints égards.

La REDACTION

Tabaski 2023/Imorou Bouraima, Directeur Fndajsl, fidèle musulman : « Cette commémoration rappelle qu’on ne doit pas tuer un homme »

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«Comme l’a dit l’iman, c’est un jour spécial non seulement pour la communauté musulmane mais aussi pour toutes les autres communautés religieuses également. Nous sommes en train de commémorer un acte divin qu’a accompli le prophète Ibrahim que d’autres appellent Abraham qui a montré son amour toute sa croyance envers le Seigneur tout puissant. Dieu lui a dit d’aller immoler son fils unique et   il a voulu le faire. Parce qu’il croit en Dieu, il aime Dieu, il a voulu faire cet acte, un acte que je me demande si beaucoup peuvent accomplir aujourd’hui. Mais Dieu a montré comme l’a dit l’iman qu’un homme n’est pas à égorger, qu’on ne peut pas tuer un homme, Dieu nous recommande de ne jamais tuer un homme et Dieu a remplacé ce fils par une bête qu’il a immolé. Donc, cet acte là que nous sommes venus témoigner. C’est également une fête qui nous rappelle l’esprit du partage parce que les bêtes que nous allons immoler aujourd’hui, les viandes sont à partager entre membres de nos familles, nos amis et les pauvres. C’est donc une fête non seulement pour les musulmans, mais une fête pour toute la population béninoise. Je souhaite une bonne fête à tous.»

Propos recueillis par Anselme HOUENOUKPO

Tabaski 2023 : Les fidèles musulmans appelés à plus de fraternité

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L’iman Djalil Yessoufou

La fête Aïd el Kebir (Tabaski) de cette année 2023 a eu lieu, le mercredi 28 juin 2023. Et comme il est de coutume, les fidèles musulmans du Bénin ont sacrifié à la tradition. Ils ont célébré la fête et partagé  les viandes de moutons immolés non seulement avec leurs familles mais aussi avec leurs proches, amis et pauvres, comme l’enseigne l’historique de ladite fête. Une historique que l’iman Djalil Yessoufou de la mosquée Aidjedo, a tenu à rappeler aux fidèles musulmans venus nombreux au rond-point Aidjedo pour assister l’ultime prière et à la première immolation. Au cours de ce rendez-vous, l’iman dans son sermon a reprécisé ce que doit symboliser cette commémoration pour un homme.

Iman Djalil Yessoufou : « Cette célébration enseigne la culture du sacrifice et le partage »

«Ce sont  des leçons que nous devons tirer de la célébration de la fête de Tabaski. Il ne s’agit pas seulement d’immoler et de prier tout court. Il faut que ces actes aient d’impacts sur notre comportement. Et le comportement ici, c’est la culture du sacrifice, du volontariat. Ce qui a déserté malheureusement le forum de nos jours. Personne n’aime aujourd’hui se sacrifier rien que pour la bonne cause. Tout le monde court derrière les intérêts. Ce que nous célébrons aujourd’hui, c’est un grand sacrifice de la part de Ibrahim ou Abraham. Parce qu’il a vu dans le rêve que Dieu lui a intimé l’ordre de sacrifier son fils (l’égorger) et il a voulu passer à l’acte. Mais Dieu, miséricordieux et clément a donné un enseignement à toute l’humanité que l’espace humain est à préserver. On n’égorge pas l’homme. Et c’est pour cela que tous ceux qui égorgent ou tuent au nom de l’islam n’ont rien à avoir avec l’islam. Le motif ou la raison de leur acte est ailleurs. Sinon, l’islam n’enseigne pas la violence. L’islam n’enseigne pas l’humiliation de l’homme. Si Dieu avait laissé Abraham aller jusqu’au bout, vous imaginez ce que notre monde allait devenir. C’est pour donc nous dire stop et halte et nous saisissons cette opportunité pour dire également halte et stop à tous ceux qui au nom de l’islam, pour des intérêts personnels et individuels, des intérêts mêmes parfois inavoués, causent de tort à leurs prochains. Vous savez que chez nous au Bénin, il y a actuellement beaucoup de déplacés ; des gens qui n’ont pas pu continuer de vivre dans leur domicile; des gens qui sont obligés de quitter leur village pour se réfugier dans les villes et dans les zones urbaines; vous savez qu’à l’instar du Bénin, le Burkina, le Mali, et j’en passe, on cause de tort aux humains au nom de l’islam. Donc cette fête que nous venons de célébrer encore une fois aujourd’hui, est un rappel pour chacun de nous.  Nous devons essayer de mettre l’humiliation de l’homme sur tous les plans de côté pour lui donner sa dignité; la dignité que Dieu lui a donnée depuis sa création. C’est le premier message que nous avons passé aujourd’hui. Le second message est celui de partage. Comme vous le savez, les viandes des moutons que nous avons immolés sont à partager entre amis, entre familles, et aux pauvres qu’ils soient musulmans ou non. Cet esprit, cette culture de partage doit être sur le long de l’année. Ce n’est pas seulement pour le jour de la Tabaski. Que Dieu nous prête vie jusqu’à l’année prochaine».

Anselme HOUENOUKPO