Archives mensuelles : août 2015

Développement local: Bio Tchané soulage les femmes du Mono-Couffo

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Bio Tchané  en discussion avec  Philippe DansouLe président Abdoulaye Bio Tchané est préoccupé par la pauvreté en milieu rural. Il a décidé d’apporter un appui concret pour atténuer ce fléau dans les départements du Mono-Couffo, à travers le travail effectué par l’ONG JUDEVA, depuis quelques années.   C’est à travers le lancement à Lokossa, le 28  août 2015, d’un projet de formation des femmes à la transformation du manioc en gari super, tapioca compétitif et en amidon traité. Il est intitulé « Projet de  renforcement des capacités  en  micro entreprenariat des  populations du Mono-Couffo ».  Cette initiative consiste à apprendre à 18.000 femmes, soit 3000  par commune,  à produire du gari super, du tapioca compétitif et de l’amidon traité. Dans ces deux départements, le manioc est cultivé en abondance. C’est une source de richesse mal exploitée par les populations confrontées à la pauvreté. Vadim Vladimir Olou, chef du projet, précise : « Malgré cette richesse importante que constitue le manioc pour ces deux départements, la misère continue de côtoyer la grande masse des femmes. Il est à noter que les femmes refusent parfois de produire du gari et du tapioca, car, ces dérivés, lorsqu’ils sont produits, sont vendus à des prix qui sortent de l’entendement. Philippe Dansou, président de l’ONG    JUDEVA, soutient que l’expérience est concluante dans le département du Couffo.   C’est la raison pour laquelle, son ONG a décidé de l’étendre au Mono pour aider à lutter contre la pauvreté en milieu rural. « Nous avons lancé ce projet à Aplahoué en 2011, indique Philippe Dansou. Aujourd’hui, nous avons formé 18.000 femmes dans le Couffo, gratuitement. Et le coût de la formation a été évalué à 17.580.000 FCFA, soit 2.930.000 F par commune. Ce coût est de l’initiative des membres de l’ONG   JUDEVA. Devant les autorités locales, les têtes couronnées et les femmes bénéficiaires, le parrain de l’événement, Abdoulaye Bio Tchané, promet d’appuyer cette initiative. Elle va permettre de faire des bénéficiaires    des entrepreneurs agricoles capables de générer des revenus financiers et de créer des emplois. « Notre soutien à cette initiative de JUDEVA va recouvrir le soutien à la formation, le don d’équipement à ces associations de femmes et le soutien au  crédit à ces femmes pour accroitre leurs capacités de production et de commercialisation », souligne Abdoulaye Bio Tchané. Selon lui, le Bénin doit passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale. C’est pourquoi, il appuie les actions de développement allant dans cette direction. Il poursuit alors : « Le défi qui vous est lancé aujourd’hui, c’est de passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale. C’est-à-dire de produire de façon intelligente, de maîtriser les aléas climatiques, afin d’aller vers une production de masse et vers une production commerciale. Et moi je rêve pour notre pays le Bénin, du jour où nous pourrons, nous Béninois, nourrir tous les Nigérians. Je vous assure qu’ensemble nous pouvons le faire. »

Wandji A.

Tractations pour la présidentielle 2016: Djogbénou retire sa candidature et appelle à soutenir Talon

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Joseph DjogbénouAlors qu’il l’avait annoncée depuis des mois et avait amorcé d’intenses préparatifs dans ce sens, le professeur Joseph Djogbénou, député à l’Assemblée nationale, n’envisage plus  aujourd’hui d’être candidat  à l’élection présidentielle de 2016. Il l’a affirmé hier sur l’émission « Zone Franche » de Canal 3 dont il était l’invité.  Il préfère travailler pour un autre auquel il ne cache plus son admiration : Patrice Talon. « Je ne suis plus candidat d’autant plus que Patrice Talon sera candidat », a-t-il justifié. Il déclare  être dans l’économie des réflexions et actions qui se multiplient pour concrétiser et faire prospérer la candidature de  Patrice Talon, qui d’ailleurs, pour lui, ne fait plus l’ombre d’aucun doute. « A tout point de vue, Talon remplit  aujourd’hui, les conditions  pour être président de la république », se rassure également l’invité de Canal 3. « La concertation  au profit de  Talon est approfondie et assez avancée », a aussi révélé  le professeur Djogbénou qui précise cependant que « nous ne sommes pas en train de rechercher un homme,  mais un groupe, un projet avant la présidentielle 2016 ». Et il se dit persuadé que les partis politiques  préparent déjà leurs réponses aux propositions de Patrice Talon. Au nombre desdites propositions,  l’invité soutient celle ayant trait au mandat unique, estimant que cela est devenu une nécessité aujourd’hui. «Quelle que soit la durée, le mandat unique est la solution  pour les pays qui aspirent  à la construction de l’Etat », croit savoir  le professeur Djogbénou. « Ce n’est peut-être pas la solution idéale, mais, dans l’état actuel de notre développement, elle est une solution responsable », a-t-il souligné. « Si Patrice Talon est élu, il ne fera pas plus  que 5 ans,  même si au cours de son mandat, la constitution  pourrait être amenée à être révisée. Dans tous les cas, celui qui va gérer  le Bénin à partir de 2016, ne doit pas aspirer à un second mandat », a-t-il prévenu.
Entre autres sujets évoqués au cours de cette émission,  le professeur Djogbénou s’est également réjoui du vote de la loi sur  la fonction publique, dont il fut l’un des artisans au parlement.  Le rejet de la demande de l’immunité parlementaire du député Barthélémy Kassa à propos de l’affaire de détournement des fonds du projet PPEA II a été également apprécié par l’invité. Il parle ici d’un « trouble démocratique et d’une démarche suspecte » de la part du Gouvernement  qui a introduit cette demande. « Quand un président de la République qui dispose de quatre groupes parlementaires introduit une demande de levée qui est rejetée, cela me paraît suspect et malsain », a fustigé le professeur Djogbénou.

Christian Tchanou

Gouvernance locale: Léhady Vinagnon Soglo s’inscrit dans un nouvel élan

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Le conseil municipal de Cotonou est toujours sous l’emprise de la Renaissance du Benin. Triomphalement élu maire, Léhady Vinagnon Soglo met son mandat sous le signe de l’innovation.

La ville de Cotonou est située dans un golfe marécageux, le golfe de Guinée, comme l’est aux Etats – Unis la nouvelle Orléans dans le Golfe du Mexique. Mais cette spécificité est loin de décourager le premier citoyen de la ville de Cotonou, Léhady Vinagnon Soglo. Dans une vision centrée sur l’innovation, il veut donner à Cotonou une nouvelle marque surtout que Léhady Vinagnon Soglo tient à ce que sa ville joue sans faille son rôle de vitrine. Les grands chantiers qu’il entend mettre en œuvre seront un tremplin pour la ville qui a besoin d’un travail de fond pour en découdre avec les inondations cycliques. Les axes prioritaires de son programme d’action se présentent comme suit :
Pour la gouvernance : Nous placerons le Cotonois au cœur de l’action municipale, en accordant une attention particulière aux mécanismes de la gestion participative. Il s’agira, par exemple, de mettre en place des conseils consultatifs d’arrondissements et d’organiser régulièrement des assemblées de quartiers.
Par ailleurs, les usagers de nos services municipaux se verront réserver un accueil chaleureux et un numéro vert sera créé pour prendre en compte les plaintes et les doléances.
Pour le cadre de vie : Notre objectif prioritaire est de faire de Cotonou une ville propre, assainie, agréable à vivre, écologique et tournée vers les énergies renouvelables.
A cet effet, il sera rapidement mis en œuvre le plan « Cotonou ville verte » qui permettra de développer des activités de reboisement, d’aménagement et d’entretien des espaces verts, avec la création de parcs et de jardins publics.
Des latrines publiques seront installées dans chaque arrondissement. Nous travaillerons à la mise en place d’un nouveau plan de collecte et de traitement des déchets solides, et à la construction d’un centre de traitement des eaux usées. Naturellement, les travaux de pavage des rues et les actions de désensablement seront poursuivis. De même que le projet 3CI qui connaîtra une nette amélioration.

Pour l’économie : Afin de favoriser un meilleur développement des activités génératrices de revenus, nous veillerons à améliorer les infrastructures des marchés existants.
Aussi, une galerie marchande sera construite autour des bureaux de certains arrondissements et des boutiques seront installées le long des collecteurs dans le 6e et le 7e arrondissement.
N’oublions pas l’auto-gare moderne pour autocars dans le 8e arrondissement, pour la fluidité du transport urbain.

Pour la jeunesse : En vue d’assurer l’épanouissement de la jeunesse et l’amélioration de la santé des populations, nous développerons le sport de masse.
Ceci passe par la réhabilitation ou la réalisation d’infrastructures sportives et leur dotation en équipements.

Pour le lien social : L’action sociale sera au cœur de nos préoccupations. Nous sommes persuadés qu’avec l’aide des partenaires privés locaux, des fondations spécialisées et de la coopération internationale, la mairie pourra apporter à ses administrés en situation de précarité, son appui.
Nous devons cultiver et entretenir la solidarité dans la cité.

Pour la culture : Mon équipe appuiera la création artistique et culturelle de façon à en faire un secteur créateur de richesses et d’emplois.
Avec le partenariat public-privé, nous entreprendrons des actions afin de rendre les plages plus attractives, en vue de donner un essor au tourisme.
Cell/Com Mairie de Cotonou

Tournoi de foot à Natitingou: Bougou enlève le trophée « GGR », Le Général Gbian Robert satisfait de l’organisation

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Le Général Gbian Robert (au milieu) et Mouftaou Adissa (à droite)La première édition du tournoi doté du trophée « GGR » a pris fin ce samedi 29 août 2015, à Natitingou. Ce sont les joueurs de Bougou, un arrondissement de Djougou, qui ont vaincu (5-4) aux tirs au but leurs adversaires de Reste du Monde de Natitingou. C’était sous les regards joyeux du Général Gbian Robert venu témoigner son attachement à la jeunesse.

Les joueurs de Bougou, arrondissement de Djougou, sont les premiers vainqueurs du trophée GGR. Ils ont contraint leurs homologues de Natitingou, de la formation de Reste du Monde à la défaite. Pourtant, ils ont concédé les premiers l’ouverture du score. Jacques N’dah, laissé seul dans la surface de réparation et bien servi par un partenaire a ajusté Ayuba Sanni en toute fin de la première partie. Il a donné l’avantage à la formation de Reste du Monde, alors que le jeu était équilibré. C’est sur le score de 1-0 que les deux équipes ont été renvoyées à pause. Au retour des vestiaires, Cherif Soulémane et ses coéquipiers vont très vite rétablir la parité en tout début de seconde mi-temps. Au moment où la formation de Mouftaou Adissa, promoteur du tournoi, a décidé de proposer un jeu physique et rugueux, ils se sont fait surprendre à la 5ème minute de la deuxième partie. Parti dans le dos de la défense jusque-là, bien contrôlée par Assane Mohamed et ses camarades, Gafarou Allassane, a servi sur un plateau d’or, Chérif Soulémane qui, avec sang-froid, va rétablir la parité. 1-1, la partie est relancée. On se jette dans la bataille de part et d’autre. Mais à l’arrivée, plus rien n’a été marqué malgré les prolongations. Il a donc fallu recourir à la séance des tirs au but pour voir les joueurs de Bougou soulever le trophée. Car, dans cet exercice, ils ont réussi à transformer tous les 5 tirs alors que du côté de Reste du monde, on a manqué un tir.

Le Général Gbian Robert satisfait
Selon le promoteur, Mouftaou Adissa, c’est l’équipe la plus méritante qui a gagné. Et cela est pour lui une leçon que doit retenir la jeunesse. «Car, dit-il, pour être au soleil, il faut d’abord se battre pour triompher des ténèbres». C’est d’ailleurs son souhait pour le Général Gbian Robert, futur candidat à l’élection présidentielle de 2016, pour qui, il se bat et invite la jeunesse, les femmes, les sages, toute la population de Natitingou, à faire pareil. Et cette invitation a été acceptée par les populations venues massivement pour non seulement assister à cette finale, mais aussi pour dire merci au général Gbian Robert pour son attachement à la jeunesse de son pays, principalement de Natitingou. Félicitant l’équipe victorieuse, le Général a laissé entendre que « ce n’est pas que Bougou qui a gagné. C’est toute la population de Natitingou, de Tanguiéta, de Kouandé, de Djougou et j’en passe qui a gagné. Car, c’est ce que nous allons faire en 2016 ; gagner. Mais cela ne peut arriver si la mobilisation n’est pas totale ».  Il en a profité pour saluer la grandeur du président Mathieu Kérékou, fils de Natitingou, « père du renouveau démocratique dans lequel le Bénin s’est engagé depuis 1990 et qui sert de modèle politique au-delà des frontières béninoises et africaines ».

Anselme HOUENOUKPO

1ère édition du Festival international des perles d’ici et d’ailleurs: Les grandes leçons, selon Sandra Adjaho

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Sandra AdjahoC’est désormais fini ! Les portes de la 1ère édition du festival international des perles d’ici et d’ailleurs sont donc clauses. Et la présidente de l’association initiatrice, Sandra Adjaho, tire déjà les premières leçon.

Du 27 au 29 août 2015, le festival international des perles d’ici et d’ailleurs a vécu. Pour la toute première fois. Et à deux endroits publics de Cotonou. La Place des Martyrs à Cadjèhoun et Bluezone à Zongo. Au menu, des exposition-ventes, des formations, mais aussi une distinction. Le Ghana était donc à l’honneur pour la qualité de ses perles et la promotion qu’il fait des perles africaines. Après les trois jours d’intenses activités valorisant les perles locales et étrangères, la promotrice du festival, Sandra Adjaho a tiré les premières conclusions. La première, selon ses explications, en effet, c’est l’amour que portent les Béninois à leur culture. Mais elle y met  néanmoins un bémol. C’est que la religion semble constituer un frein pour cet amour à la chose culturelle. « Nous pensons que la population béninoise aime beaucoup sa culture. Mais elle se  montre très complexée par rapport à la religion en ce qui concerne le port des perles,  par exemple », a confié Sandra Adjaho. Elle voit en la première édition du festival, une sorte de redécouverte de l’importance de la perle dans les différentes catégories d’arts. « La première édition du festival nous a permis de découvrir que les perles peuvent se retrouver dans tous les arts », a-t-elle relevé. Et c’est justement pour cela que l’association «Maison des perles» qu’elle préside se positionne davantage pour promouvoir les perles. « La Maison des perles doit poursuivre ses objectifs pour le rayonnement de la culture béninoise », a-t-elle promis avant d’annoncer les perspectives d’avenir pour le festival international des perles d’ici et d’ailleurs. Lesquelles perspectives tournent autour de trois points essentiels, à savoir, la promotion des perles en terre cuite, une sorte de culture du «Made in Bénin»,  la recherche de fonds pour la poursuite  des « études sur les perles naturelles dont regorge le Bénin », puis enfin, le lancement d’une  recherche « des fabricants de perles existant sur le territoire béninois ». Le rendez-vous est donc pris pour l’évaluation desdites perspectives.

Donatien GBAGUIDI

Match Bénin-Mali de la 2ème journée des éliminatoires Can 2017: Tchomogo appelle 23 Ecureuils pour aller à l’assaut des Aigles

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Tchomogo OumarLe match Bénin-Mali comptant pour la 2ème journée des éliminatoires de la Can 2017 aura lieu le dimanche 06 septembre prochain au stade de l’Amitié de Kouhounou. C’est en prélude à cette importante sortie du Onze national béninois que le sélectionneur national intérimaire, Oumar Tchomogo,  a rendu public sa liste. C’était vendredi dernier au Bar Restaurant Oriental à la Haie Vive à Cotonou. Sans surprise, l’ancien Ecureuil a fait le rappel de sa troupe. Sur sa liste, il y a 23 joueurs parmi lesquels ceux qui évoluaient dans le championnat national avant sa suspension par le Ministère des sports, ceux qui jouent dans les championnats africains et la grande majorité qui évolue en Europe. On note la présence des habitués dont le capitaine Stéphane Sessègnon, Djiman Koukou, Babatoundé Bello, Michael Poté… Même si l’ancien Parisien manque de temps de jeu à West Brom en Premier League anglaise, il reste et demeure l’un des patrons du Onze national. Koukou Djiman, auteur d’une bonne entame de saison en Ligue 2 avec Niort sera l’un des atouts des Ecureuils au milieu de terrain. Plusieurs fois absent, Fabien Farnolle signe son grand retour en sélection nationale. Idem pour Jordan Adéoti qui n’a plus joué en équipe nationale depuis plus d’an. Absents lors du voyage en Guinée équatoriale, le public attend avec beaucoup d’impatience le retour des flèches Frédéric Gounongbé et Rudy Gestede. Malgré l’environnement hostile, Tchomogo pourra composer une équipe homogène et compétitive si tous les internationaux convoqués répondent présents. Il est à signaler l’absence d’Emmanuel Imorou (Caen) blessé.
Les 23 joueurs convoqués pour le match face aux Aigles du Mali :  
Gardiens (3) : Fabien Farnolle (Le Havre /France) , Saturnin Allagbe (Niort/France) , Steev Glodjinon (Energie)

Défenseurs (7) : Junior Salomon (Bayelsa United/Nigéria), Khaled Adénon (Amiens/France), Eric Tossavi (Avrankou), Lazadi Fousséni (Bayelsa United /Nigéria), David Kiki (Niort/France) Antonin Kassa (Energie)

Milieux (8) : Chamsdine Chaona (Sunshine Stars/Nigéria), Djiman Koukou (Niort/France) Jordan Adéoti (Caen/France), Sessi d’Almeida (PSG/France), Mama Seibou (Aspac), Arsène Loko (Africa Sports/Côte d’Ivoire), Babatoundé Bello (Frýdek-Místek/R.Tchèque), Stéphane Sèssegnon (West Brom / Angleterre), David Djigla (Niort/France)

Attaquants (5) : Frédéric Gounongbé (Westerlo/Belgique), Steev Mounié (Montpellier/France), Michael Poté (Adana Dermispor / Turquie), Abdel Fadel Suanon (Dhamak/Arabie Saoudite), Rudy Gestede (Aston Villa/Angleterre)

Mathias COMBOU

Correction de la liste électorale pour la présidentielle de 2016: La mouvance et l’opposition plébiscitent Ahouanvoébla à la présidence du Cos-Lépi

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L'honorable Augustin Ahouanvoébla a désormais le chemin la voie libreJuste au lendemain de leur prestation de serment devant les sages de la Cour constitutionnelle, les membres du Conseil d’Orientation et de Supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos/Lépi) se sont réunis pour installer le bureau directeur. A l’issue des travaux,  c’est l’ancien vice-président du Cos Lépi, Augustin Ahouanvoébla, qui a été élu  à la tête de l’institution. Consultant informatique aguerri, Augustin Ahouanvoébla était la cheville ouvrière du Cos Lépi qu’avait dirigé l’honorable Sacca Lafia. Il maîtrise aujourd’hui plus que quiconque les rouages de la correction du  fichier électoral national avec une vision claire des défis qui attendent l’institution dans les jours, semaines et mois à venir. Augustin Ahouanvoébla est secondé dans le bureau par Gounou Abdoulaye, et comme  rapporteur, Alexandre Biaou, le directeur général de l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (Insae). Une équipe qui, en réalité, a toutes les capacités nécessaires pour le défi du toilettage du fichier électoral appelé à être prêt avant l’élection présidentielle de février 2016.

Yannick SOMALON

Lancement officiel du MoReB: Orou Gabé Orou Ségo et les siens pour la reconstitution du tissu social

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Orou Ségo Orou Gabé, pdt du MoReBLa salle polyvalente  du centre hôtelier ‘’Les Délices d’Andréas’’  d’Abomey Calavi a abrité la sortie publique du  Mouvement pour la reconstruction du Bénin (Mo.Re.B). C’était le samedi 29 août 2015 en présence des membres fondateurs et sympathisants, de son   président, Orou Gabé Orou Ségo et du premier ministre de la Cour royale d’Abomey qui a honoré de sa présence cette cérémonie. Ils entendent, à travers le MoReB, reconstruire  le tissu social du Bénin actuellement décousu.
« Notre objectif majeur est d’unir toutes les filles et fils du Bénin pour des actions idoines de reconstruction de la nation  afin de la  remettre sur le véritable chemin du développement ». C’est  en substance l’idée première autour de laquelle s’articule la création du Mouvement pour la Reconstruction du Bénin (Mo.Re.B), selon les propos de son président,  Orou Gabé Orou Ségo. Dans son allocution de bienvenue, Orou Gabé Orou Ségo a, en effet,  expliqué que  le MoReB se veut une thérapie de choc à la situation sociale, économique et  politique du pays, dans un esprit de bonne gouvernance  pour le développement de Bénin. « Ainsi, dans un jeu de rôle patriote et responsable, nous engagerons la propagation  sur toute l’étendue du territoire national de  l’urgence de nous lever tous comme un seul homme pour sauver la démocratie en danger, socle de tout développement », a laissé entendre le porte-parole du MoReB, Sonix Adédédji dans sa déclaration. Sonix Adédédji pense que les discours qui foisonnent pêle-mêle ces dernières années  ne se préoccupent hélas presque pas  de l’indispensable transformation intérieure. « Ce devoir civique,  le MoReB en prend déjà  l’initiative et clame à la face du Bénin et du monde, sa vision de défendre, soutenir et restaurer les idéaux et conclusions de la conférence nationale de février 90, aujourd’hui en souffrance », a précisé le  porte-parole du MoReB, Sonix Adédédji.  Mais, déjà à l’entame de la cérémonie, le président du mouvement, Orou Gabé Orou Ségo a mis l’accent sur le fait que  chaque Béninoise et chaque Béninois doit obligatoirement avoir une profonde réflexion sur le devenir du Bénin. Il pense que  c’est à la recherche de la réponse à cette question que chacun pourra se mettre dans la peau du patriote pur-sang et digne fils du Bénin. « Nul ne sera de trop puisqu’il s’agit ici d’une urgence nationale », a-t-il ajouté. Il faut remarquer que le MoReB a posé  comme première action l’édition d’un livre qui retrace le parcours du peuple béninois et qui l’invite à orienter toute sa volonté vers un débat inclusif sur les voies les plus appropriées pour hisser le Bénin dans le concert des nations.

Yannick SOMALON

Après la relecture de la loi sur la Fonction publique: Le ministre Aboubacar Yaya annonce le départ de tous les APE concernés

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Yaya AboubakarAprès la relecture de certaines dispositions de la loi n° 2015-18 portant statut général de la Fonction publique avec à la clé, l’adoption du principe des 60 ans d’âge ou 30 ans de service, le ministre de la fonction publique, Aboubacar Yaya était vendredi dernier sur le plateau de Canal 3.Il a éclairé l’opinion publique sur le sens du vote accompli  par le parlement et annoncé les dispositions que prend le département ministériel qu’il dirige.
En saisissant l’occasion que lui offraitCanal 3, Boubacar Yaya  a remercié la représentation nationale pour son vote utile qui tient compte de la préoccupation du Gouvernement. En effet, selon le ministre de la fonction publique, la demande du chef de l’Etat indique que le terme « agent contractuel de l’Etat » avait connu des difficultés de qualification sous l’égide de l’ancienne loi du fait de l’existence des agents contractuels à durée déterminée de l’Etat et des agents contractuels à durée indéterminée de l’Etat. A cet effet, il a souhaité que la nouvelle loi précise les deux catégories d’agents contractuels de l’Etat. La demande de Boni Yayi a également porté sur la situation actuelle de l’emploi des jeunes et des réformes nécessaires à la redynamisation du Fonds national de retraite du Bénin, en revoyant l’article 263 de la loi bien que cet article soit conforme aux dispositions des statuts particuliers des corps des personnels enseignants des Universités nationales du Bénin sauf le cas des assistants des universités, des professeurs et professeurs-assistants, des corps autonomes dont l’âge d’admission à la retraite passe de 60 ans à 62 ans.
Toujours selon les explications du ministre,  en plénière, les députés se sont accordés sur l’article 263 nouveau se conformant ainsi à la demande du chef de l’Etat.  Ce vote donne l’occasion à la jeunesse de prendre la relève, détaille le ministre de la Fonction publique qui annonce que son département est mobilisé sur les différents recrutements dont a besoin la fonction publique pour qu’il n’y ait pas de vide au départ des cadres admis à faire valoir leurs droits à la retraite.  Le ministre n’a pas caché l’empressement du Gouvernement de voir les cadres retraités, même ceux nommés par décret pris en conseil des ministres, libérer sans délai leurs fauteuils. Citant les dispositions du 3ème alinéa de l’article 2, point 2 de la loi N°86-014 du 26 septembre portant code des pensions civiles et militaires de retraite modifiée et complétée par la loi N°2005-24 du 8 septembre 2005, le ministre Yaya a avoué que les dispositions de ces textes prévoient que les agents permanents de l’Etat civils ou militaires sont admis d’office à la retraite le premier jour du trimestre civil suivant celui au cours duquel ils atteignent ou sont présumés atteindre la limite d’âge qui leur est applicable. Et pour prévenir les dérapages après le vote de la confirmation de l’âge de retraite, il a révélé qu’il a déjà pris toutes les dispositions pour que les agents admis à la retraite libèrent leurs postes. A cet effet, il a indiqué avoir envoyé une correspondance à tous ses collègues ministres de libérer tous les agents admis à la retraite. Selon les termes de ladite correspondance, « tout agent de l’Etat qu’il soit nommé par décret ou par arrêté doit obligatoirement cesser ses activités sans formalisme voire sans parallélisme des formes, une fois qu’il satisfait aux conditions stipulées par l’article 2 point 2, alinéa 3 de la loi N°86-014 du 26 septembre 1986 modifiée et complétée par la loi N°2005-24 du 8 septembre 2005 ».

Wandji A.

En perspective de la révision de la constitution: Lionel Agbo plaide pour un mandat unique de 7 ans

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LIONEL-AGBOL’avocat Lionel Agbo, président du Congrès africain des démocrates (Cad) est plus que jamais préoccupé par le fonctionnement normal des institutions de la République, tel qu’elles ont été conçues par  la Conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990. A  la faveur du 3ème congrès statutaire du CAD tenu le samedi 29 août 2015 à la salle de fête « Hortenzias», il a fait de grandes propositions dans  ce sens. Paraphrasant, le président Barack Obama qui  a affirmé que l’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts, il a  fustigé le fait que sur les sept membres de la Cour constitutionnelle, quatre  reviennent au choix du Gouvernement, dont le chef fait élire celui qu’il a choisi comme président de l’institution. Il se désole également que d’autres institutions comme  la Cour constitutionnelle, la Haac, le Conseil économique et social (CES) soient logées à la même enseigne. « Comment ne pas comprendre  alors les décisions plus que surprenantes rendues par celles-ci ou les comportements plus qu’indignes de certains ? », s’interroge Lionel Agbo. Prenant, par ailleurs, le cas de la Haute cour de justice,  il a souhaité  que l’on confère  à cette dernière la prérogative d’auto-saisine pour « éviter de laisser aux députés seuls, le soin et la volonté de manipuler à leur guise et au gré de leurs intérêts les demandes de levée d’immunité, notamment, de l’un des leurs ou la traduction d’un ministre devant elle ». Dans cette alternative, le CAD, selon son président, adhère à une révision profonde de la Constitution par le prochain président de 2016, « sans opportunisme toutefois ». Il affirme également ne pas passer sous silence les réformes politiques nécessaires  pour éviter la floraison de partis et « réserver de ce fait la sphère politique aux politiciens ».

 Me Lionel Agbo  a évoqué,  par ailleurs, l’article 42 de la constitution qui stipule que « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de  cinq ans, renouvelable une seule fois ». A ce sujet,  il suggère plutôt un mandat unique de sept ans. Et ceci, « sans aucune possibilité de renouvellement, en prenant toutefois les dispositions requises afin que, dans l’hypothèse où le président élu dans ce contexte ne serait pas apte à diriger le pays, qu’il puisse être destitué par l’Assemblée nationale dans les formes qu’il conviendra de fixer ultérieurement».

 Le président du Cad se préoccupe également de la présidentielle 2016, et dit craindre que « le vote des électeurs ne se résume qu’aux espèces sonnantes et trébuchantes, et dans une vision prospective, ne nous impose un homme incapable de résoudre les nombreux défis auxquels sera confronté notre pays.» A cet égard, il appelle à «un regroupement des forces politiques, et pourquoi pas à des primaires au sein de ces regroupements pour dégager trois ou quatre  candidats et éviter ainsi une kyrielle de candidatures sans projets de société viables». Dans le cas contraire, le Cad entend faire tenir sa position en son temps.

 Christian TCHANOU