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Le triomphe de la vérité

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Développement local: Bio Tchané soulage les femmes du Mono-Couffo


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Bio Tchané  en discussion avec  Philippe DansouLe président Abdoulaye Bio Tchané est préoccupé par la pauvreté en milieu rural. Il a décidé d’apporter un appui concret pour atténuer ce fléau dans les départements du Mono-Couffo, à travers le travail effectué par l’ONG JUDEVA, depuis quelques années.   C’est à travers le lancement à Lokossa, le 28  août 2015, d’un projet de formation des femmes à la transformation du manioc en gari super, tapioca compétitif et en amidon traité. Il est intitulé « Projet de  renforcement des capacités  en  micro entreprenariat des  populations du Mono-Couffo ».  Cette initiative consiste à apprendre à 18.000 femmes, soit 3000  par commune,  à produire du gari super, du tapioca compétitif et de l’amidon traité. Dans ces deux départements, le manioc est cultivé en abondance. C’est une source de richesse mal exploitée par les populations confrontées à la pauvreté. Vadim Vladimir Olou, chef du projet, précise : « Malgré cette richesse importante que constitue le manioc pour ces deux départements, la misère continue de côtoyer la grande masse des femmes. Il est à noter que les femmes refusent parfois de produire du gari et du tapioca, car, ces dérivés, lorsqu’ils sont produits, sont vendus à des prix qui sortent de l’entendement. Philippe Dansou, président de l’ONG    JUDEVA, soutient que l’expérience est concluante dans le département du Couffo.   C’est la raison pour laquelle, son ONG a décidé de l’étendre au Mono pour aider à lutter contre la pauvreté en milieu rural. « Nous avons lancé ce projet à Aplahoué en 2011, indique Philippe Dansou. Aujourd’hui, nous avons formé 18.000 femmes dans le Couffo, gratuitement. Et le coût de la formation a été évalué à 17.580.000 FCFA, soit 2.930.000 F par commune. Ce coût est de l’initiative des membres de l’ONG   JUDEVA. Devant les autorités locales, les têtes couronnées et les femmes bénéficiaires, le parrain de l’événement, Abdoulaye Bio Tchané, promet d’appuyer cette initiative. Elle va permettre de faire des bénéficiaires    des entrepreneurs agricoles capables de générer des revenus financiers et de créer des emplois. « Notre soutien à cette initiative de JUDEVA va recouvrir le soutien à la formation, le don d’équipement à ces associations de femmes et le soutien au  crédit à ces femmes pour accroitre leurs capacités de production et de commercialisation », souligne Abdoulaye Bio Tchané. Selon lui, le Bénin doit passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale. C’est pourquoi, il appuie les actions de développement allant dans cette direction. Il poursuit alors : « Le défi qui vous est lancé aujourd’hui, c’est de passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale. C’est-à-dire de produire de façon intelligente, de maîtriser les aléas climatiques, afin d’aller vers une production de masse et vers une production commerciale. Et moi je rêve pour notre pays le Bénin, du jour où nous pourrons, nous Béninois, nourrir tous les Nigérians. Je vous assure qu’ensemble nous pouvons le faire. »

Wandji A.

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