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Le triomphe de la vérité

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Polémique autour des examens nationaux de licence et master: Les parents d’étudiants convient les promoteurs à saisir la justice


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Les Présidents du Patronat des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (PEPES), et de l’Association des Etablissements Privés d’Enseignement Supérieur (ADEPES) ont donné une conférence publique d’information des parents d’étudiants à propos de la polémique actuelle sur la mesure d’organisation des examens de fin d’année à l’endroit des apprenants des écoles privées. C’était hier, mardi 30 mai au Chant d’oiseau de Cotonou. Au terme des échanges, les parents d’étudiants ont recommandé que les promoteurs saisissent les juridictions. Et mieux, former une délégation pour rencontrer le Chef de l’Etat d’autant plus que la ministre de tutelle ne veut pas du dialogue. « On n’entend pas que l’avenir de nos enfants soit  compromis. C’est pourquoi, on appelle à des moyens de pression pour faire fléchir la ministre face à une décision hors normes », confie un parent. Pour les organisateurs, il est question de porter à la connaissance des parents d’étudiants, le niveau des actions pour empêcher le ministère de « plomber l’enseignement privé béninois  qui a eu des difficultés à s’imposer sur l’échiquier national, voire international. Le Président du PEPES, Marcellin Zannou, confie que la mesure ne respecte pas les normes de la convention internationale à laquelle adhère le Bénin. Il a saisi cette opportunité pour expliquer aux parents d’étudiants les conséquences de la décision du gouvernement pour la suite des études de leurs enfants car la mesure du gouvernement, selon les promoteurs d’université privée, ne respecte pas les normes internationales en matière d’enseignement supérieur. A ce titre il a déclaré : « Ce qui se joue en ce moment dans notre pays est un drame. Parce que sacrifier la jeunesse de tout un pays est un drame. Ce qui se fait est grave. Les cadres du ministère de l’enseignement supérieur ont induit tout le conseil des ministres en erreur. Et ceci est un drame. Le système universitaire est dans le système LMD qui se réparti en semestre et favorise la mobilité des apprenants. Mais les cadres du ministère de l’enseignement supérieur veulent ‘’secondariser’’ l’enseignement supérieur. Ce sont les chefs d’établissement qui signent les diplômes. Les cadres du ministère de l’enseignement supérieur ont induit le conseil des ministres en erreur. Ce qui se prépare est un drame. Et il faut absolument éviter cela à notre pays. Nous avons entrepris toutes les démarches pour rencontrer notre ministre de tutelle, mais elle refuse de nous recevoir jusqu’à présent. Nous attendons maintenant de voir ceux qui veulent aller à ces différents examens. Ils nous diabolisent en disant que nous ne sommes pas homologués, mais dites leurs que dans le système LMD, il n’y a pas d’homologation, mais on parle plutôt d’habilitation ». Pour sa part, le Président de l’Association des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur (ADEPES), Alain Capo Chichi, réclame des réformes avantageuses aux étudiants. C’est pourquoi, il a invité les cadres ayant induit la ministre et le gouvernement en erreur, de revoir leur position avec des excuses. « On ne peut pas nous imposer un décre tréchauffé qui ne respecte pas le système LMD », a-t-il conclu.

Emmanuel GBETO

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