Archives mensuelles : novembre 2017

Soirée de distinction et de reconnaissance en prelude au 2ème Mondial des Communautés: Le comité d’organisation décore ses partenaires du premier acte

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La deuxième édition du Mondial des Communautés aura lieu dans quelques jours. Et en prélude à ce démarrage de ce tournoi de football initié par la plate-forme Initiative panafricaine pour le développement, un creuset qui œuvre pour trouver des solutions propres à l’Afrique pour son développement, il est prévu une grande soirée qui aura lieu, ce vendredi 24 novembre 2017, au conseil national des chargeurs du bénin (CNCB). Au cours de cette soirée de distinction et de reconnaissance, les acteurs qui ont contribué à l’organisation de la première édition  vont être récompensés. «Après la première édition parrainée par le Ministère des Sports et soutenu par le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, il est de bon ton qu’avant le lancement de la deuxième édition de cette compétition d’envergure mondiale, on remercie et félicite les personnalités et partenaires ayant cru et soutenu l’initiative », a souligné un membre du comité d’organisation de ce tournoi. Ainsi, le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homeky , sera distingué pour sa volonté à contribuer à la réussite de ce tournoi. Il faut rappeler qu’en initiant le Mondial des Communautés qui oppose les équipes des représentations diplomatiques, cette structure vise, entre autre, à apporter des réponses utiles à la question de l’emploi des jeunes à travers la promotion du sport, à favoriser une meilleure connaissance du rôle et des opportunités au niveau des représentations diplomatiques accrédités au Bénin. Elle vise également à promouvoir la paix à travers le brassage culturel et sportif des communautés étrangères vivant au Bénin.

Anselme HOUENOUKPO

Revue des PTA 2018 des ministères et agences: Talon déterminé à conduire le budget 2018 avec efficacité

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Le gouvernement, sous la houlette du président Talon, procède depuis le 10 novembre, à la revue des Plans de travail annuel (PTA) des Ministères et Agences qui, depuis lors, planchent à tour de rôle pour défendre leur PTA pour le compte de l’année 2018. Inédit au Bénin, l’exercice traduit la détermination du président Talon et de son gouvernement à conduire efficacement, en 2018, les projets et programmes.

Convaincre de la pertinence des activités projetées ; baliser le chemin pour une bonne exécution du budget 2018. Ce sont quelques-unes des raisons qui expliquent cette revue des PTA 2018. Après avoir constaté, cette année, que les PTA n’ont pas été validés à temps, le gouvernement a pris l’initiative de la revue des PTA 2018 des ministères et agences. Ainsi, depuis bientôt deux semaines, deux à trois ministères passent plancher, durant quelques heures, pour convaincre de la pertinence des activités projetées. Les structures sous tutelle des ministères, les unités présidentielles de suivi des projets, le ministère des Finances à travers la Direction générale du budget, prennent part aux séances. Cette démarche, anticipative à volonté, démontre que le gouvernement entend exécuter le budget 2018 avec diligence. Grande première au Bénin, la revue des PTA 2018 des ministères et agences, qui vient révolutionner les pratiques dans le domaine de l’exécution des budgets d’investissements, est de nature à rassurer les opérateurs économiques et autres prestataires de l’Etat. Il faut donc espérer que les choses se passent désormais ainsi afin que, comme par le passé, l’on n’attende plus des mois avant de mettre réellement en exécution les budgets d’investissement.

Flore NOBIME

Jeux universitaires du Bénin, édition 2017: Donald Acakpo et l’Obssu lancent la concurrence sportive, dans les Universités béninoises

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Le ministre Oswald Homeky, le directeur Donald Acakpo (milieu), le président Julien Minavoa assistant à la parade des différentes universités engagées

L’édition de relance des jeux universitaires du Benin vient de prendre son envol. C’était hier, mardi 21 novembre 2017, au stade général Mathieu Kerekou, à travers la cérémonie de lancement présidée par le ministre des sports. Et à l’entame de ladite cérémonie, le directeur de l’Office béninois des sports scolaires et universitaires (Obssu), Donald Alexis Acakpo, a souhaité la bienvenue à toutes les délégations. Selon lui, 16 universités aussi bien publiques que privées sont engagées dans les trois disciplines (basket-ball, handball et football) concernées par ces jeux. Ce qui mettra en compétition près de 1000 athlètes pour plus de 60 matches qui draineront des milliers de spectateurs. Il a précisé que cette édition qui se tient sous le format habituel est celle qui vient lancer les bases du nouveau départ du sport universitaire. «De toute évidence, dès 2018 nous allons intégrer une dimension régionale et internationale à l’initiative dont le format a été amélioré», a souligné le directeur avant d’insister que prochainement, les jeux universitaires passeront par les inter-facultés pour créer une réelle émulation sportive dans les universités. A sa suite le président du comité national olympique et sportif béninois, Julien Minavoa a salué l’initiative et souhaité une bonne compétition à toutes les équipes. Le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homeky a profité pour rappeler les nobles ambitions du gouvernement qui veut tout mettre en œuvre pour assurer un bon niveau de développement au sport béninois dans son ensemble. Il a ensuite invité toute la famille sportive à accompagner les différentes actions qui se font déjà remarquer sur le terrain. « Nous avons pris le pari faire renaitre le sport dans les écoles, dans les communes, dans les casernes militaires, dans les universités, c’est chauses faites. Et c’est grâce à vous», a souligné le ministre qui n’a pas manqué d’inviter les athlètes au Fair-Play. Le match inaugural a vu la victoire de l’équipe de basket-ball de l’Injeps sur son homologue de Véréchaguine. 83-26, est le score qui a sanctionné ce match. La compétition ainsi lancée, se poursuit jusqu’au 2 décembre 2017, où les finales auront. Il faut préciser qu’une caravane qui a été lancée à place Etoile Rouge, a sillonné la ville de Cotonou afin d’annoncer l’évènement aux populations de ladite ville et de ses environs.

Voici la liste des universités en compétition

L’Institut national de la jeunesse, de l’éducation physique et sportive (Injeps), l’Institut universitaire de technologie (Iut) de Lokossa, l’Éneam de Cotonou, l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), l’Établissement supérieur Le Faucon d’Abomey-Calavi, Hecm de Cotonou, Flash de Adjarra, les Cours Sonou de Cotonou, l’Établissement Véréchaguine de Cotonou, l’École polytechnique (Épac) d’Abomey-Calavi, l’Université de Parakou, Estbr d’Abomey, l’Université catholique de l’Afrique de l’ouest (Ucao) de Cotonou, Ism Adonaï de Cotonou, Fss et Africain school of economics.

Edito: A quand la justice ?

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Au Bénin, la justice n’est jamais innocente. Ses acteurs sont affublés de toutes sortes de suspicions, allant de la manigance politique à la basse corruption des magistrats ou des policiers. A l’heure où j’écris ceci, une famille se bat pour rassembler suffisamment d’argent à verser à un juge du tribunal de Cotonou, dans une affaire domaniale. Dans leur tête, sans cet argent, la partie adverse qui semble avoir les moyens de miser gros auprès du magistrat, pourrait bien l’emporter. Chacun est convaincu qu’il n’y a que l’argent pour faire décider un juge. Qu’ont donc fait les acteurs de la justice pour mériter une telle présomption de saleté ? A chacun d’interroger l’histoire pour voir combien de fois des magistrats félons ou des agents de police judiciaire véreux ont pu être condamnés ou radiés.
De sorte que dans ce pays, lorsque la police tente de mener sereinement une enquête judiciaire, il n’y a pas moins que des syndicalistes pour monter au créneau et tirer à boulets rouges sur la justice. Et menacer. C’est ainsi dans l’affaire Laurent Mètongnon, prenant fait et cause pour leur camarade toujours gardé à vue, les syndicalistes se sont fendus d’une déclaration incendiaire contre le régime Talon. Celui-ci chercherait à museler l’opposition où le syndicaliste communiste s’est fait remarquer ces derniers mois à travers une opposition des plus virulentes au gouvernement. Laurent Mètongnon était notamment aux premières loges des manifestations ayant marqué le rejet de l’examen par le parlement du projet de révision de la constitution. Et depuis lors, il n’a jamais ménagé le gouvernement et son chef, à travers des manifestations publiques et des sorties médiatiques dans lesquelles sa verve antigouvernementale le dispute à une rhétorique résolument communiste voire passéiste. N’est-il pas parmi les membres fondateurs du FSP ? N’a-t-il pas, lui un syndicaliste, choisi de dévoyer l’éthique syndicale, en se rabibochant avec des acteurs politiques qu’il n’avait eu de cesse de vilipender hier ? Et puis, pour finir, lui Mètongnon, n’est-il pas en réalité un anarchiste toujours prompt à entrer en guerre contre tous les régimes ?
Ce sont autant de questions qui viennent donner du poids aux suspicions les plus folles. Les syndicalistes soupçonnent la justice de pactiser avec le gouvernement. Certains acteurs politiques aussi. Que ce soit le FSP, Restaurer l’Espoir, une partie de la RB…, chacun y est allé de sa rhétorique suspicieuse pour montrer que le « prisonnier politique » Laurent Mètongnon, est une « victime » des « dérives du pouvoir sanguinaire de Talon ».
Jusque-là personne ne parle des 17 milliards indûment placés. Personne n’ose ouvrir la bouche pour se demander si les faits sont avérés. C’est à se demander si les milliers de travailleurs assujettis à la CNSS ne valent finalement pas grand-chose face au seul Mètongnon. C’est bien leurs cotisations qui ont été mises en danger par les placements hasardeux dont il est aujourd’hui question. La question se pose de savoir de quel droit chacun des acteurs veut dénier à la justice son devoir de savoir ce qui s’est passé.
Ce n’est évidemment pas les cotisations sociales de ceux qui crient aujourd’hui qui ont été mises en danger. Et chacun peut voir comment l’on passe par pertes et profits les pensions de retraites de milliers de travailleurs.
Le fait est que dans la même affaire, d’autres personnalités sont également écoutées par la justice. Pas plus tard que ce mardi, nous avons appris la mise en examen de l’ancien député Aboudou Youssao, dans le cadre de ce dossier. Il ne se trouvera personne pour organiser des marches en vue de clamer son innocence. Il en est de même du directeur général et du directeur administratif et financier de la CNSS au moment des faits. Pour mieux appréhender la situation, il suffit de se rendre compte que ces différentes personnalités sont aussi des Béninois disposant des mêmes droits et des mêmes devoirs que tous les autres citoyens.
Plus clairement, il y a lieu de constater que la pression exercée sur les magistrats vise précisément à faire pencher leur verdict dans un certain sens. Cette pression publique menée devant tous, tend à montrer comment nous avons perdu le sens même de la justice. Nous voulons une justice des forts au profit des privilégiés. Aujourd’hui, plus que jamais, les magistrats ont le devoir de montrer que la vraie justice n’est pas pour le siècle prochain.

Par Olivier ALLOCHEME

Garde à vue de Métongnon prorogée: Azannaï se dit préoccupé

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L’espoir a vite tourné court. La journée d’hier a été sans nouvelle majeure. Laurent Mètongnon n’a pas été présenté au Procureur de la République, comme convenu et annoncé. Il entame son sixième jour de séjour dans les locaux de la sous-direction des affaires économiques et financières, ex-Brigade économique et financière (Bef). Le syndicaliste Laurent Mètongnon n’a pas été présenté au Procureur de la République dans la journée du lundi 20 novembre 2017. Après 48 heures de garde à vue, l’opinion était déjà sûre que la journée du lundi devrait consacrer sa présentation devant le magistrat Gilbert Togbonon. Une chose est sûre, le syndicaliste n’est ni libéré ni présenté au procureur. C’est pourquoi la classe politique s’indigne et lui apporte son soutien. C’est par un communiqué que le parti « Restaurer l’Espoir » (RE) a réagi par rapport à l’affaire de placement hasardeux des ressources de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) qui implique le syndicaliste Laurent Mètongon, ancien Président du Conseil d’administration de la Caisse. Préoccupé de la situation que traverse le syndicaliste dans cette affaire, le parti « Restaurer l’Espoir » a plaidé pour le respect des Droits de l’Homme dans la limite de la décence qu’exige l’accomplissement d’un service républicain. « Le Parti « Restaurer l’Espoir » rassure le peuple qu’il suit de près et avec une attention soutenue, seconde par seconde, le déroulement de la situation et demande à tous ceux qui en ont la charge au sein de l’État et au nom du Peuple Souverain, de veiller au respect des Droits de l’Homme en restant dans les limites de la décence qu’exige l’accomplissement d’un service républicain, d’observer la stricte légalité et la plus rigoureuse neutralité républicaine », lit-on dans le communiqué signé du Secrétaire général du parti, Guy Dossou Mitokpè. Idem pour l’ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo qui apporte son soutien indéfectible au syndicaliste. C’est à travers un communiqué que l’ex Maire de la ville de Cotonou, Président de la Renaissance du Bénin (RB) a exprimé ses inquiétudes par rapport à la situation que vit actuellement Laurent Metongnon. La RB déplore, à travers ce communiqué, « les sévices morales, psychologiques et privations infligées à ce dernier ».Elle prend toutefois l’opinion nationale et internationale à témoin des menaces des libertés et acquis démocratiques en cours au Bénin depuis l’avènement du régime de la rupture. Un appel à mobilisation a été également lancé à l’endroit des militants pour se mobiliser par rapport à un éventuel appel du parti. Ces réactions font suite à celles des syndicats et de certaines formations politiques, la semaine dernière.

José Mathias COMBOU

Affaire placement d’argent de la Cnss: La garde à vue de Métongnon prorogée

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L’ancien PCA/ CNSS, Laurent Mètongnon

Depuis le vendredi 17 novembre dernier, le syndicaliste du ministère des finances et membre du Front pour le Sursaut Patriotique (FSP), Laurent Mètognon, est gardé à vue par la justice béninoise. Cité dans une affaire dite de placements hasardeux à la Banque internationale du Bénin alors en difficulté, Laurent Mètognon n’a pu être présenté au procureur comme prévu, ce lundi 20 novembre 2017 sans aucune raison officielle et reste toujours gardé dans les locaux de l’Ocertid. En effet, il a fallu un marathon de taille à l’un des avocats conseil, Maître Aboubacar Baparapé avant qu’il ne rencontre son client détenu. Empêché dans un premier temps, cet avocat a fait constater l’empêchement par un huissier qui a joint le directeur de la Brigade économique et financière pour l’informer de la situation avant d’aller manquer le procureur dans son bureau, et de l’avoir, par la suite au téléphone. Au bout de ces démarches, maître Baparapé a pu rencontrer enfin Laurent Mètongnon mais comme on pouvait s’y attendre, l’homme passera encore cette nuit du mardi en détention. Ce qui fera, ce mercredi, 07 jours au compteur sans aucune suite favorable pour le moment. Il est important de rappeler que le détenu est interpellé depuis vendredi dernier puis placé en garde à vue. Laurent Mètongnon serait l’auteur principal des placements hasardeux incriminés. Il aurait cautionné l’opération quand il présidait le Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) contre quelques avantages illégaux. Le Conseil des ministres avait décelé des rétro-commissions estimées à 71 millions F Cfa alors qu’un ancien Directeur général de la Bibe a affirmé, selon plusieurs sources, avoir remis à Laurent Mètongnonk, par personne interposée 2,5 millions FCfa et une bouteille de champagne. De sources proches de la Brigade économique et financière, le supposé intermédiaire aurait rejeté en bloc tout contact avec le syndicaliste et souhaité porter plainte contre l’ancien directeur de la BIBE. Des informations contradictoires qui fragiliseront à coup sûr l’accusation selon certains observateurs.

Yannick SOMALON

Coopération Bénin/Union Européenne: Agbénonci insiste sur les défis pour une diplomatie de développement

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Ministre Aurélien AGBENONCI

Les questions de coopération entre le Bénin et ses partenaires traditionnels européens étaient au cœur d’un atelier de réflexion, ce mardi 21 novembre 2017 à l’Infosec à Cotonou. Le ministre des Affaires Etrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, a saisi l’occasion pour insister sur les perspectives à envisager pour le renforcement des relations entre le Bénin et l’Union Européenne.

« Coopération entre le Bénin et ses partenaires traditionnels européens : Bilan et perspectives ». C’est le thème de cet atelier de réflexion qui a réuni, hier, les agents du Maec, les Partenaires techniques et financiers, les Ambassadeurs et bien d’autres acteurs, en vue de faire l’état des lieux de la coopération entre le Bénin et les pays de l’UE. Pour le Directeur de l’Europe, l’Ambassadeur Christophe Dangnihin, il est aussi question d’identifier la cause des goulots d’étranglements qui freinent la coopération entre le Bénin et ses partenaires, et de proposer des pistes de réflexions pour permettre au gouvernement de faire asseoir sa politique de diplomatie de développement. Dans son intervention, le ministre des Affaires Etrangères, Aurélien Agbénonci, a exprimé son satisfécit de l’excellente amitié qui, depuis soixante ans, lie le Bénin à ses partenaires traditionnels de l’Europe. Au regard de toutes les activités menées dans le cadre de la coopération, il s’agira d’élargir les discussions avec les partenaires, de faire une pause pour s’interroger sur les succès, les échecs, en vue de réorienter, renforcer, voire améliorer les relations pour mieux progresser. « Une relation de coopération est aussi une relation d’amitié pour se dire des choses, pour pouvoir avancer de manière plus efficace », ajoute-t-il. Pour le ministre, cette démarche doit aboutir à l’élaboration des perspectives en vue d’explorer de nouvelles avenues et de redonner un nouveau souffle à la coopération entre le Bénin et ses partenaires traditionnels de l’Union Européenne.

Bilan et perspectives de la coopération entre le Bénin et ses partenaires traditionnels européens
Au terme des allocutions marquant l’ouverture de l’atelier, l’Ambassadeur Mathias Comlan Nadohou, s’est offert la tâche de présenter aux Ambassadeurs et Partenaires techniques et financiers, le bilan de la coopération entre le Bénin et les partenaires traditionnels européens. Les relations d’amitié qui existent depuis plus de 57 ans, ont démarré avec la République Fédérale d’Allemagne, l’Union des Républiques Socialiste Soviétiques (URSS) aujourd’hui la Fédération de Russie, le Danemark, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse. Depuis les indépendances à ce jour, les relations restent marquées par l’exécution de plusieurs actions en matière d’infrastructures ou à travers un secteur de coopération donné. En termes d’apports financiers, il faut noter que l’Union Européenne est le principal partenaire de développement du Bénin. A titre d’exemple, l’UE a financé près de 334 millions d’euros soit 220 milliards de FCFA pour le PIN 10ème FED et 372 millions d’euros soit 244 milliards de FCFA pour le 11ème FED. De 1960 à 2013, la République Fédérale d’Allemagne affirme avoir mis à la disposition du Bénin, la somme de 784,7 millions d’euros soit 515 milliards FCFA. L’Union Européenne était aussi présente dans la construction de plusieurs infrastructures notamment, la construction et le bitumage de la voie Mosquée Zongo-Etoile Rouge-Godomey-Calavi, le troisième pont de Cotonou, et bien d’autres. Si parfois, on note l’insuffisance des apports financiers des partenaires pour la résolution des questions de développement, la non-libération des fonds de contrepartie par le Bénin et bien d’autres, desplistes de solutions ont été envisagées pour parfaire les relations entre le Bénin et ses partenaires traditionnels de l’UE. Il s’agit de la bonne gestion des projets de coopération, du renforcement de la confiance politique, de la promotion et du renforcement du secteur privé et des relations entre acteurs du secteur. Il faut aussi promouvoir et assurer un bon climat d’affaires, assurer la transparence et la reddition des comptes.

Rastel DAN

Hommage de Marius Dakpogan à un universitaire de renom: Des révélations sur Guy Ossito Midiohouan

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Guy Ossito Midiohouan

Le mardi 7 novembre 2017, la communauté universitaire a rendu des hommages exceptionnels au Professeur Guy Ossito Midiohouan. Professeur de littérature africaine d’expression française, Professeur titulaire des universités du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), il est désormais admis à faire valoir ses droits à la retraite. Parmi les témoignages élogieux qui ont salué l’œuvre immense de cet universitaire aux qualités exceptionnelles, celui de Marius Dakpogan garde une remarquable singularité. Ancien étudiant du Professeur au département des Lettres Modernes de l’université nationale du Bénin, Marius Dakpogan rapporte entre autres des pans d’histoire méconnus qui ont marqué des générations d’étudiants, depuis les années 1980.

Lire ci-dessous son discours d’hommage

Mesdames et messieurs les étudiants,
Honorables invités, chers amis,

Au cours de l’année académique 1981, un indescriptible concours de circonstance, fit débarquer à Cotonou, le ménage MIDIOHOUAN. Tecla et Guy firent leur entrée au département des Lettres modernes de l’université nationale du Bénin en qualité d’enseignants. Au même moment, le professeur Adrien HUANNOU qui venait d’être nommé Doyen de la faculté,abandonna ses cours de littérature africaine aussitôt confiés aux deux nouveaux enseignants.
Nous fûmes moins d’une vingtaine d’étudiants autour de nos deux professeurs avec qui nous entrâmes, corps et âmes, dans les méandres de la littérature africaine et dans les subtilités de la critique littéraire. Nos deux professeurs étaient bons. Mais Guy particulièrement, il faut le dire, était exceptionnel. Jeune à l’époque, il respirait les lettres à pleins poumons. Il les vivait, les sentait, les caressait, les voyait, leur parlait, les interrogeait et au terme de leurs intimes confidences, celles-ci lui dévoilaient leurs secrets qu’il nous communiquait à l’occasion de nos rencontres. Les cours qu’il nous dispensait alors, prirent l’allure d’un séminaireoù dans une ambiance conviviale,nous échangions avec lui sans la moindre discrimination, sans aucune grandiloquence de sa part.
Le professeur Guy Ossito MIDIOHOUAN est un intrépide chercheur. Infatigable, insatiable, toujours insatisfait, il parcourt sans jamais vouloir s’arrêter, les subtilités de la littérature. Très agile félin, il est à l’affût des nouvelles parutions littéraires d’Afrique et du monde qu’il dévore avidement. Les notes de lecture qu’il produit et publie dans les revues scientifiques de renom sont d’une telle pertinence qu’elles forcent l’admiration des lecteurs et des chercheurs les plus réputés. Aussi reçoit-il très régulièrement des invitations en provenance de grandes universités d’Afrique et du monde.
D’une incroyable humilité, c’est avec plaisir et modestie qu’il aborde ses étudiants pour s’enquérir de leurs sources d’information lorsque ceux-ci parviennent à le séduire par la qualité et l’originalité de leurs travaux de recherche. Grâce à son ardeur au travail, à sa détermination, à sa pugnacité, il gagna la sympathie de la plupart de ses étudiants et suscita auprès de ses collègues, le besoin et l’envie de se lancer eux- aussi dans la recherche scientifique. Les témoignages publiquement rendus à la fin des conférences que le professeur Guy Ossito Midiohouan donnait ainsi que les commentaires sur le campus sont d’éloquentes preuves de ses mérites.Aussi, n’était-il pas rare d’entendre à la fin d’une conférence :C’est la première fois qu’un professeur d’université tient ainsi en haleine son auditoire. D’ailleurs, les lieux de ces conférences, régulièrement pleins à craquer et le public, toujours demandeur, montrent aisément la soif de ce dernier ainsi que son ardent désir de s’étancher à la source du savoir nouveau et authentique.
Membre fondateur de l’Association des professeurs de français du Bénin, il occupa à plusieurs reprises, le poste de vice-président, chargé des relations avec l’Université nationale du Bénin. Très actif, il fut toujours présent à toutes les activités de l’association dont il est détenteur à ce jour, de la plupart des documents essentiels qu’il a très soigneusement conservés.
Patriote conséquent, le professeur MIDIOHOUAN ne ratait aucune occasion pour dénoncer les exactions sordides et les hypocrisies souriantes des puissances impérialistes.
Mais, il ne connut pas que la lune de miel à l’Université nationale du Bénin. Très tôt, un malencontreux incident qui se produisit au département des Lettres modernes faillit émousser son ardeur au travail et dissiper sa foi de sorcier.

En tant que témoin oculaire vivant, Je m’en voudrais de ne pas profiter de cette tribune pour rappeler les tenants et les aboutissants de ce fameux incident afin d’éclairer une fois pour toute, la lanterne des uns et des autres. Cette démarche me paraît indispensable car, il convient que le professeur Guy Ossito MIDIOHOUAN qui fait valoir ses droits à la retraite s’en aille en paix, conscientque la jeune communauté universitaire, enfin débarrassée de toute suspicion, sait maintenant pourquoi durant plusieurs décennies, une guerre stupide a divisé les professeurs du département des Lettres modernes et créé des dissensions dans l’UNB tout entière.
Nous étions en 1982 et la promotion 1979-1982 des Lettres modernes venait de finir son C2. Je proposai à mes collègues et à nos enseignants qui l’acceptèrent, la création d’un forum d’échanges pédagogiques et culturels. Ainsi, tous les mercredis, de 15 à18h, nous devrions nous retrouver pour débattre d’un sujet portant, soit sur la littérature, soit sur psychopédagogie, soit sur un aspect de la recherche. C’était pour nous, professeurs de français, un tremplin pour rester en contact permanent avec l’université.
Les professeurs avaient donc commencé par plancher les uns après les autres. Lorsqu’arriva le tour du Doyen, il développa un thème portant sur Les Littératures nationales. Pendant les débats qui suivirent l’exposé, le professeur GuyOssito MIDIOHOUAN lui demanda de mieux justifier son affirmation en l’étayant d’exemples plus scientifiquement soutenables. Mais comme à son habitude, Guy encoda son message avec sa voix de stentor. Il n’en fallut pas davantage pour que le Doyen s’irritât, abandonnât la problématique en cours au profit d’autres considérations que je m’interdis d’évoquer. La suite, chacun le sait. Au fil des ans, l’information parvenait aux jeunes générations d’étudiants et aux nouveaux enseignants à travers un prisme déformant avec des versions plutôt romantiques, voire rocambolesques.
Je ne suis ni un apprenti sorcier ni un prophète de malheur et loin de moi, l’idée de vouloir attiser une querelle vieille de trente-cinq ans. Je voudrais tout simplement que tout le monde sache que rien, alors absolument rien n’opposait nos deux professeurs en dehors de ce questionnement qui arriva par une voix un peu trop forte. C’était tout et c’était trop anodin pour déclencher un aussi pernicieux affrontement, fût-il verbal ou par discours écrits interposés.
Professeur Guy Ossito MIDIOHOUAN, Je crois avoir restitué dans ses grandes lignes, cet incident regrettable qui, je le sais, vous a longtemps traumatisé. Mais vous avez tenu bon et les nombreux étudiants que vous avez formés et qui sont aujourd’hui vos porte étendards témoignent de la qualité de vos enseignements que rien n’est parvenu à émousser et de votre grand humanisme. Vous avez une voix qui porte loin et qui vous dispense de quelque intermédiaire électronique pour vous adresser à votre auditoire.Mais un don du Ciel ne peut jamais valoir à son bénéficiaire, autant d’animosité. Trêve donc de palabre.
Lorsque je regarde autour de moi et que je vois ces loups de la littérature, tenaces et pugnaces comme vous-même, je suis rassuré, sachant que votre message vivant et immortel franchira frontière sur frontière et se répandra dans l’univers tel le roucoulement de la colombe.
Je vous souhaite une longue vie afin que vous puissiez profiter le plus longtemps possible de votre retraite, fruit légitime de vos années d’efforts et de privations.

Je vous remercie.

Abomey-Calavi, le 07 novembre 2017

Marché de vente aux enchères des esclaves en Lybie: La CEDEAO condamne la pratique

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La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) est montée au créneau pour dénoncer la vente aux enchères des migrants africains, savamment orchestrée en Lybie. A travers un communiqué, l’organe régional condamne cette pratique qui viole les droits humains et réaffirme son engagement constant et ferme de lutter contre le trafic d’êtres humains.

Lire ci-dessous le communiqué de la CEDEAO

La Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appris avec consternation la vente aux enchères, comme des esclaves, de migrants africains présents sur le territoire libyen.

 

La Commission de la CEDEAO, fortement indignée par ces pratiques inhumaines et abjectes, condamne sans réserve de tels actes qui rappellent les heures sombres de l’histoire de l’humanité.

 

Elle réprouve toutes formes d’atteinte à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine où qu’elle se trouve. Elle en appelle au gouvernement libyen et à la Communauté internationale à prendre urgemment toutes les dispositions nécessaires en vue de faire cesser cette ignoble activité. Elle les invite, par ailleurs, à rechercher et à poursuivre en justice, les coupables de ce crime contre l’humanité.

 

La Commission de la CEDEAO réaffirme son engagement constant et ferme de lutter contre le trafic d’êtres humains conformément à sa politique et ses obligations internationales.

 

Fait à Abuja, le 19 novembre 2017

 

 

 

Face à la commission budgétaire du parlement: Gaston Dossouhoui, Fortuné Nouatin, José Tonato et Oswald Homéky dévoilent de gros projets pour 2018

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  • Gaston Dossouhoui reçoit la confiance et les félicitations des députés

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Dossouhoui, a procédé à la présentation de son budget, gestion 2018, aux députés de la commission budgétaire, ce mardi 21 novembre 2018. Il a des félicitations de leur part.

«Cela me fait chaud au cœur de passer devant ce parterre pour m’acquitter de cette mission. Je veux recueillir des compléments utiles pour mieux faire face aux défis qui nous attendent dans ce ministère. Après tout, c’est vous qui portez le message à vos bases électorales. Ce ministère est un grenier électoral pour chacun de vous », a précisé d’entrée le ministre Gaston Dossouhoui qui a reçu les félicitations de la commission des finances de l’Assemblée Nationale pour sa «brillante nomination» à la tête de ce département. Dans la présentation du budget de son ministère, Gaston Dossouhoui .a expliqué les ambitions du gouvernement, à travers le Maep, pour l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche. Au sujet de l’agriculture par exemple, il a expliqué qu’on « ne décrète pas le retour à la terre parce que c’est un métier qu’il faut apprendre. On va donner du goût aux jeunes à aller à la terre à travers les centres d’incubation et la recherche. (…) Nous allons titiller le bien-être de la paysanne et du paysan».Au sujet du faible taux de consommation du budget de 2017, le ministre l’a expliqué par les recadrages qui sont intervenus dans les programmes afin de conformer ces derniers à certaines réalités nouvelles. Il a également déploré le manque d’anticipation des administratifs au niveau des Plans de travail annuel (PTA). Puis, a pris l’engagement de faire mieux en 2018. «Ça ne sera plus comme ça. Je le dis sur honneur», rassure le ministre Gaston Dossouhoui.A leur tour, les députés ont formulé des recommandations et ont posé des questions pertinentes au ministre, des questions auxquelles il a apporté des réponses intelligentes et rassurantes. Pour le députéBenoît Dègla,la présence dans la salle du ministre Gaston Dossouhoui a suscité beaucoup d’émotion. « La preuve que tout arrive à celui qui sait attendre », a ajouté l’ancien ministre de l’intérieur, faisant allusion au bref passage de Gaston Dossouhoui à la tête du Maep en 2006. Le député de la 5ème circonscription électorale, Octave Houdégbélui voudrait être rassuré de l’engagement du ministre à mener à terme ces projets.«Votre exposé m’a fait plaisir. Je veux être rassuré. Si vous réalisez seulement la moitié de ce que vous avez exposé, le Bénin ira mieux. Si on pouvait multiplier votre budget par deux », dira-t-il laissant la parole à, l’ancien président de l’Assemblée Nationale, l’honorable Mathurin Nago.«Je félicite le ministre pour son brillant exposé. Je ne me fais d’ailleurs pas d’illusion à votre égard. Vous semblez avoir beaucoup d’ambitions. Qu’elles se réalisent au profit de nos populations », a-t-il ajouté. « Gaston Dossouhoui, ce nom sent l’agriculture, l’élevage et de la pêche. Vous êtes l’une des meilleures nominations que le président Talon a faites dans son nouveau gouvernement », dira le député Mohamed Gibigayé à sa prise de parole. «Mais la tâche qui vous attend est lourde. Nous mettrons tout en œuvre pour vous accompagner. Ce secteur n’est pas une question de mouvance et d’opposition. C’est une question de développement commun et d’épanouissement de nos producteurs », a ajouté le député Mohamed Gibigayé très rassurant. Quant à l’honorable André Okounlola et son collègue Idrissou Bakou, ils sont prêts s’il le faut, pour créer un lobbying à l’Assemblée nationale afin que le budget du Maep soit doublé. Le ministre de l’agriculture a pour sa part dit toute sa satisfaction et sa reconnaissance aux honorables députés, les rassurant de son engagement à prendre en compte non seulement leurs recommandations, mais également à conduire avec dextérité, le département ministériel à lui confier par le chef de l’Etat, le président Patrice Talon.

  • Fortuné Nouwatin dévoile ses  cinq grands projets pour 2018

Les députés membres de la commission budgétaire se sont penchés, ce lundi 20 novembre 2017, sur le projet de budget du ministère de la défense nationale au titre de 2018. L’actuel chef de ce département ministériel, Fortuné Nouwatin, accompagné de quelques cadres de son cabinet, s’est prêté à cet exercice budgétaire au cours duquel il a d’abord justifié le niveau actuel de l’exécution du budget 2017. A l’en croire, la lecture de façon linéaire du taux de consommation du crédit donne à tort, l’impression d’une faible consommation. « …Cela est dû au fait que les importants projets d’investissements sont venus dans le dernier trimestre, en Octobre. Ils n’ont pas été comptabilisés au 30 septembre. On a l’impression que le budget a été réalisé sur le plan investissement à 8% alors que nous sommes à 48%. Sur le plan de fonctionnement, nous sommes à 77,46%. Sur le plan du personnel, nous sommes à 75% parce que le Ministère de la défense est le seul ministère qui paie ses agents et qui ne les fait pas payer par la fonction publique », a clarifié le ministre à sa sortie. Et pour les 50 milliards francs Cfa qui seront alloués à ce département, le ministre Nouwatin a promis qu’ils serviront à apporter la contribution du Bénin à la promotion d’un espace de sécurité collectif national, régional et international et le renforcement de la relation armée-nation. Mieux, cinq grands projets sont prévus au ministère de la défense nationale pour le compte de l’année 2018. Il s’agit du Projet de réhabilitation, de construction d’équipements d’infrastructures au profit de l’Etat-major pour près de 4 milliards, le projet de réhabilitation, de construction et d’équipements d’infrastructures au profit des forces dont la réfection de deux dortoirs troupe à Ouidah, la réfection de neuf blocs sanitaires, la réfection du prytanée militaire de Bembêrekè et du lycée militaire des jeunes filles et la rénovation du bâtiment au niveau de l’ENSA à Porto-Novo et au niveau de l’école nationale des Officiers à Toffo.

  • Tonato annonce la phase opérationnelle des projets dès 2018

A l’instar de ses collègues du gouvernement, le ministre du cadre de vie et du développement, José Didier Tonato a présenté et défendu devant la Représentation nationale, les grandes priorités de son département ministériel, ce lundi au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Il s’agit des grands projets que le ministère entend conduire au cours des douze prochains mois. « Le ministère du cadre de vie et du développement durable couvre l’aménagement du territoire, le développement urbain, l’habitat et la construction, l’environnement et les eaux et forêts. », a rappelé le ministre Tonato. Lire un extrait de ses propos à la presse parlementaire.

« … Nous avons un budget d’à peu près 78 milliards FCFA pour environ 72 milliards de ressources en capital et le reste en dépenses de fonctionnement. C’est un ministère qui est fondamentalement axé sur la réalisation des projets phares du gouvernement. Nous avons passé 2017, comme vous le savez, à finaliser les études techniques de faisabilité et les différents dossiers d’appel d’offres. Nous allons donc entrer à partir de 2018 dans la phase opérationnelle de ces projets, notamment le projet des 20 mille logements économiques qui démarre par le premier site de 11 mille logements économiques à Ouèdo. Il y a le projet asphaltage qui est très attendu qui va consister à la réhabilitation des voiries et de l’assainissement dans neuf de nos grandes villes, Cotonou et les villes secondaires, 660km de voirie. Il y a ensuite, le projet de gestion des villes du grand Nokoué. Vous avez tous entendu parler ici du projet PUGEMU, programme d’urgence de gestion environnementale en milieu urbain. Ce projet a été traité sur le plan des études et des premières approches de la question de la gestion des déchets. Le gouvernement prend le relai avec le projet de modernisation sur les cinq communes de Porto-Novo, Sèmè-Kpodji, Cotonou, Abomey-Calavi et Ouidah pour en faire un grand projet de gestion des déchets qui couvre la collecte, le transport, le tri valorisation, et l’enfouissement sanitaire. Autant de projets qui vont démarrer, l’année prochaine. Il y a le programme ville durable qui, en plus du projet asphaltage et des différents projets dont j’ai parlé, va traiter une trentaine de ville dans le respect de la mise en œuvre de l’agenda spatiale. Nous travaillons désormais, non dans le saupoudrage mais dans la concentration pour un aménagement durable des pôles de développement de notre pays. Il y a le projet de protection côtière, Cotonou est en cours, Ouidah va commencer, il reste le dernier maillon qui est Hillacondji jusqu’à l’embouchure du Mono. Nous l’espérons bien, les études vont également être bouclées et passer à la phase opérationnelle. Il y a le projet des bâtiments administratifs. Nous allons créer une grande cité ministérielle à Cotonou. Cela va commencer, cette année 2018. Une grande cité administrative à Abomey-Calavi pour séparer les directions centrales et les cabinets ministériels des directions techniques, et nous aurons également douze cités départementales qui vont regrouper les préfectures, les directions départementales et quelques logements de fonctionnaires. Il y a le projet durable des aires protégées. Tout le monde a appris que le parc national de la Pendjari a été mis en affermage. Le processus va se poursuivre et se consolider et s’étendre probablement au parc W pour une meilleure gestion de nos aires protégées tant du côté flore que de la faune également. Il y a un programme de rénovation des marchés urbains et des marchés secondaires. Nous avons un marché de gros qui sera construit dans la commune d’Abomey-Calavi. Autant de projets autour duquel nous nous mobilisons et qui vont rentrer effectivement en phase opérationnelle en 2018… »

  • Des projets sportifs, culturels et touristiques présentés aux députés

Pour la deuxième fois consécutive, le ministère des sports auquel il a été greffé en Octobre dernier, les sous-secteurs de la culture et du tourisme, a planché ce mardi 21 novembre, devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale. D’un montant d’un peu plus de 20 milliards de francs, le budget 2018 du Ministère que dirige Oswald Homeky, permettra de réaliser des projets innovants pour la production de la richesse et l’épanouissement des acteurs. Lisez l’éclaircissement du ministre face à la presse parlementaire.

« Nous allons opérer un certain nombre de réformes dans le secteur culturel pour qu’enfin, les acteurs culturels vivent de leur art. »

« C’est un budget pour le ministre du tourisme, de la culture et des sports qui s’élève à 20 milliards de francs Cfa. En termes d’actons prioritaires, il faut noter que pour ce qui concerne les sports, nous allons rentrer dans la phase opérationnelle du programme association sportive communale et nous allons enclencher la construction de l’académie sportive ainsi que les autres infrastructures sportives dans les communes des chefs-lieux de nos départements. Pour ce qui concerne le secteur culturel, le projet de promotion des talents culturels à la base est également inscrit comme projet prioritaire. Et il y a un certain nombre de réformes que nous allons opérer dans le secteur pour faire en sorte qu’enfin, les acteurs culturels vivent de leur art. Je voudrais dire qu’au plan touristique, l’action du ministère sera ajoutée à celle de l’agence de la présidence qui s’occupe des projets phares. Cette agence s’occupe de la mise en œuvre du projet de reconstruction des palais royaux, du projet de reconstruction des musées, du projet d’institution d’un tourisme remémoré dans notre pays à travers la route de l’esclave Abomey-Allada-Ouidah. Ce sera une première. Nous allons avoir les travaux dans la Pendjari et qui vont se poursuivre et qui permettront au Bénin d’avoir le plus gros parc en Afrique de l’Ouest. Et donc, nous serons à l’échelle continentale, voire mondiale, l’un des pays qui offre des possibilités de tourisme assez exceptionnelles. Enfin, je voudrais dire que plusieurs choses vont se faire notamment, pour que les acteurs aussi bien culturels, sportifs que du secteur du tourisme puissent vraiment mieux se porter. Notre engagement est de faire en sorte que ce secteur puisse vraiment produire des richesses pour notre nation… »

Germin DJIMIDO  et Yannick SOMALON