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Le triomphe de la vérité

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Rencontre du clergé catholique sur le code électoral: « Ce colloque participe d’un moment de réveil des citoyens » selon Sévérin Quenum


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Un ex-ministre du président Patrice Talon, Sévérin Quenum, alors en charge de la justice, a activement pris part au colloque organisé par l’Église catholique le  jeudi 25 avril au palais des Congrès de Cotonou sur le nouveau code électoral. Sorti du gouvernement en avril 2023, ce dernier n’a pas manqué, au micro de Bip radio,   de réagir à propos de cette initiative de l’église catholique. “ Ce colloque participe d’un moment de réveil des citoyens » s’est-il réjoui, ajoutant : «  Vous avez entendu les débats et ainsi que les recommandations. C’est un réveil citoyen”. Est-il pour ou contre les dispositions introduites dans le code électoral le 5 mars dernier  par l’assemblée nationale?  Voici sa réponse : “ il y a des voies plus appropriées pour se prononcer sur la remise en cause ou la réfaction du code”. Mais il reconnait que  “ c’est un processus qui est en cours, qui vient d’être enclenché officiellement. Gageons que cela porte des fruits ”.   Et à l’ex-ministre de Talon de faire cette observation :  “Les lois sont dynamiques, comme les sociétés elles-mêmes. Nous sommes encore à des ans de l’élection présidentielle. Tout est possible ». 

Le thème consacré à ce colloque est : “ Le code électoral, le vivre -ensemble et la participation de tous à la construction de la Nation : Contribution de l’Église à la paix sociale pour des élections véritablement démocratiques en 2026”. Les débats se sont surtout focalisés sur la loi modifiant et complétant le code électoral. Adoptée début mars 2024 par le Parlement, la nouvelle loi électorale a été promulguée mi-mars par le président de la République après le traitement de plusieurs recours en inconstitutionnalité par la Cour constitutionnelle. Le texte désormais en vigueur et qui va connaitre des élections générales de 2026, corse les conditions de candidature à la présidentielle et celles de partages de sièges au Parlement pour les législatives. Le code est très critiqué par les partis de l’opposition et des acteurs de la société civile qui le trouvent “exclusif” et “crisogène”. “Nous ne pouvons rester sans rien faire, ni laisser le peuple béninois aller à son mécontentement, ni les partis politiques à leur division. Le devoir est alors grand et nous y sommes tous et toutes conviés. Avant, pendant et au-delà des élections, le vivre-ensemble doit être possible”  a laissé entendre Mgr Roger Houngbédji, archevêque de Cotonou à l’ouverture des travaux.  

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