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La création, ce vendredi 09 Septembre 2016, du parti du Nouveau Départ pour la Démocratie et le Progrès (NDP) alimente depuis mercredi dernier, les commentaires sur les réseaux sociaux. Pour certains, ce parti serait l’émanation du chef de l’Etat, le président Patrice Talon. Mais pour le ministre de la justice, de la législation et des droits de l’homme, Joseph Djogbénou, cette formation politique en constitution n’est ni envisagée, ni encouragée, encore moins organisée ou fait organiser par le chef de l’Etat Patrice Talon. En effet, c’est sur sa page Facebook que le ministre de la justice du gouvernement du nouveau départ a porté le démenti sur le supposé parti politique en constitution qui serait une émanation du chef de l’Etat. Dans son post, le président du parti Alternative citoyen a fait savoir que Patrice Talon ‘’ n’est associé, ni de près, ni de loin et n’a mandaté quiconque à agir en son nom à cette fin’’. « …Vous vous rappelez bien que son option stratégique n’est pas d’en ajouter ou d’en rajouter aux partis politiques existants. Que sa stratégie politique est de faire en sorte que l’Etat accompagne les partis politiques », a laissé entendre le garde des sceaux sur la radio Soleil FM. « Il incite les partis aux regroupements et accepte même volontiers que des partis politiques s’associent à son action. Mais il n’a jamais décidé par lui-même, pour lui-même, de créer un nouveau parti politique », a clamer haut et fort le ministre Djogbénou. En défenseur du Chef de l’Etat, le ministre a quand même reconnu que « la création d’un parti politique est la jouissance de l’une des libertés consubstantielles à notre régime démocratique et à notre option politique libérale ». C’est en raison de la jouissance de cette liberté fondamentale que le ministre de la justice Joseph Djogbénou a surtout invité les uns et les autres à ne violer ni étioler la réputation et le crédit des tiers. Certes, sans pour autant avoir la confirmation ou pas de l’implication du chef de l’Etat dans la création de ce parti, l’opinion publique trouve déjà inopportune cette initiative et s’interroge sur les raisons qui pourraient amener le président Talon à accompagner la création d’un parti politique pendant qu’il est en plein processus de réforme politique dans le pays. Etant hors du territoire national, depuis quelques jours, le Chef de l’Etat n’aura certainement pas la chance d’éclairer les uns et les autres par rapport à cette situation. Certes, la réaction du ministre Joseph Djogbénou est claire et doit pouvoir, en réalité, mettre fin à la polémique.
Lire l’intégralité du post du ministre Joseph Djogbénou sur sa page Facebook
A toutes et à tous,
Monsieur Patrice TALON, Président de la République, n’a, ni envisagé, ni encouragé, encore moins organisé ou fait organiser le Congrès constitutif d’un quelconque parti politique.
Il n’est associé, ni de près, ni de loin et n’a mandaté quiconque à agir en son nom à cette fin.
La création d’un parti politique est la jouissance de l’une des libertés consubstantielles à notre régime démocratique et à notre option politique libérale.
Il faut néanmoins que la jouissance de cette liberté fondamentale ne viole ni n’étiole la réputation et le crédit des tiers.
Afin que nul ne l’ignore.
Joseph F. Djogbénou
Yannick SOMALON