.
.

Le triomphe de la vérité

.

Lutte contre le chômage au Bénin: L’Anajeb propose une épargne révolutionnaire aux apprenants


Visits: 68

Dans quelques années, le jeune à la fin de son cycle de formation sera confronté à une question fondamentale : « Comment créer mon emploi et avec quels moyens ? Afin de faciliter l’insertion de tous les diplômés, l’Association Nationale des Jeunes pour l’Emploi au Benin (ANAJEB) sous l’encadrement de la Fédération des Associations de Parents d’Elèves (FENAPEB), a initié le programme Mon Emploi Maintenant (MEM) pour apporter une réponse durable pour l’emploi décent des jeunes en fin de formation.

Ce que vous devriez savoir : Le programme Mon Emploi Maintenant (MEM) apporte au jeune en formation, l’assurance raisonnable qu’il pourra créer sa propre micro entreprise s’il rejoint le programme à un stade précoce. C’est donc dès aujourd’hui qu’il faut se préparer à créer son emploi dans un an, deux ans, trois ans, ….20 ans. Et c’est ce que le bureau de l’Anajeb a partagé avec des responsables des classes du Lycée Technique Coulibaly, le vendredi 2 février 2024. En effet, l’association a organisé une séance d’échanges et de sensibilisation sur leurs préoccupations d’insertion dans un processus d’emploi décent, indépendant à la sortie du cycle de formation.

Ce qui s’est passé : Au début de cette séance, la représentante de la direction, la surveillante générale Madame Olive GABA a souhaité la bienvenue à tous les participants avant de les inviter à suivre attentivement pour bien relayer l’information dans leurs classes respectives. A sa suite, le président de l’association, Sessi Hyppolite YOBODO, a souligné à l’assistance que « cette séance est initiée pour échanger avec les élèves sur l’emploi pour lequel ils se forment aujourd’hui et les sensibiliser sur les conditions à réunir pour réellement démarrer dès la fin de leur formation ». «Il faut penser dès le début de sa formation à comment financer son futur emploi. Et c’est ce à quoi nous voulons vous inviter à travers cette séance », a-t-il fait savoir.

Des approches intéressantes: Ladite séance a été faite de présentation des différentes approches à mettre en exergue pour réussir dans ce processus. Elle a été l’occasion pour plusieurs responsables des structures partenaires au programme de sensibiliser les élèves. Ceci, sous la modération de M. Lambert Fagla GBOSSA, Ancien Directeur Adjoint pour l’Afrique du Bureau International du Travail. «Normalement, les premiers financements de votre projet doivent venir de l’épargne de vos parents», a commencé le banquier Arnaud MONGBO, qui reconnaît toutefois les difficultés que les parents rencontrent déjà pour couvrir les autres charges liées à la scolarisation, à la santé, à l’alimentation et autres. Ce faisant, l’enfant, à l’âge de s’installer après avoir fini sa formation, n’y arrive pas. Et pour que cette situation change de paradigme, il a proposé ce qui est appelé l’épargne longue et moins douloureuse. «Cette forme d’épargne ne pèse pas sur celui qui épargne. Il s’agit de faire de façon journalière un dépôt à titre d’exemple de 100francs par jour depuis que l’enfant a commencé par apprendre ou étudier auprès de sa banque et ne pas toucher cet argent jusqu’à la fin de sa formation. Il est clair que l’argent ne manquera pas quand l’enfant sera dans le besoin», a précisé le communicateur.

De l’épargne au placement à la bourse :Dans sa présentation, Mme Pauline Atioukpe HOUNTONDJI, Directrice de l’Antenne Nationale de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA (Bénin) a indiqué que pour sécuriser et fructifier l’argent épargné, il faut se référer à la bourse. Et les structures existent pour aider dans les placements de cet argent. Elle a d’ailleurs conseillé les placements non risqués. Elle n’a pas manqué d’inviter les élèves à faire eux aussi l’épargne. Cela participera à leur propre prise en charge tôt.A la suite des interventions de M. Jean KPADE de la Banque allemande de développement et de Justin UYISENGA, ancien Directeur au Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE), le président de la Fédération des Associations de Parents d’Elèves (FENAPEB), M. Epiphane AZON a pris l’engagement de faire poursuivre ce programme qu’il trouve intéressant dans tous les établissements. Car, précise-t-il, «nombreux sont les jeunes qui finissent leur formation et manquent de moyens pour commencer leur propre projet. Nombreux sont également ceux qui cherchent de travail sans l’avoir. C’est pourquoi nous encourageons cette initiative qui pour nous est déjà un début de solution. Pour cela, nous invitons tout le monde à s’y mettre et c’est sûr que nous allons inverser la tendance».

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page