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Le triomphe de la vérité

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Retard dans le rétablissement de Ouin-Ouro, Ahanhanzo et consorts dans l’affaire Port sec de Tori: Boni Yayi interpelé


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Près d’un an après qu’ils ont été blanchis par la Cour d’appel de Cotonou  qui a  prononcé un non-lieu  dans l’affaire Port sec de Tori ayant entraîné, à l’époque, leurs limogeages respectifs, l’ex-secrétaire général de la présidence de la République, Edouard Ouin-Ouro, l’ex-directeur général du Port autonome de Cotonou, Joseph Ahanhanzo Glèlè, l’ancien président du Conseil d’administration du port,  Isholla Bio Sawé ainsi que M. Eric Hounguè qui sont lavés de tout soupçon continuent de trainer sur le carreau. Et pourtant, ils bénéficient tous d’un non-lieu de la justice béninoise pour absence de charges contre eux dans l’affaire de corruption et trafic d’influence pour lesquels ils ont été poursuivis, notamment, dans la gestion du projet de construction et d’exploitation du port sec de Tori, où ils étaient accusés d’avoir perçu des pots-de-vin allant de 3 à 10 millions par tête, auprès du promoteur de la société HEMOS CIAT présumée concessionnaire du port sec.
Chose curieuse, depuis le prononcé le 2 septembre 2013 de cette ordonnance de non-lieu de la Cour d’appel devenue définitive pour absence d’appel, il est difficile de comprendre le retard qu’accuse le chef de l’Etat à se saisir de cette décision pour envisager la réparation des préjudices de  tous ordres causés à ces personnes dans cette affaire. Au risque d’être accusé de  rébellion à décision de justice ou de faire la politique de deux poids deux mesures, le président de la République doit se saisir de ce dossier et prendre les dispositions utiles pour leur faire jouir les fruits de ce non-lieu qui clôt définitivement cette affaire.

Wandji A.

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