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Le triomphe de la vérité

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Refus de visite à Aïvo et accusations contre Talon sur le drame de Dassa : Wilfried Léandre Houngbédji réagit et apporte des clarifications


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A l’occasion de sa traditionnelle rencontre avec la presse le vendredi 10 février 2023, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji est revenu sur le drame de Dassa et le refus de visite à Aïvo. Pour lui, même si le président Talon n’était sur les lieux du drame, il a pris de fortes  mesures au profit  des rescapés.

Sur l’accident de Dassa : Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji n’a pas hésité à affirmer que le gouvernement n’a pas “attendu ça pour refaire” par exemple  l’axe Dassa-Parakou. « Un axe qui est un état de perfection absolue et si on avait les moyens de le dédoubler déjà, on l’aurait fait », a-t-il fait savoir. Pour lui, le gouvernement s’emploie à faire le développement équilibré du territoire. « La chose que nous faisons et qui est établie, à tout le moins, c’est quand même que le gouvernement s’emploie à faire le développement équilibré du territoire », s’est-il justifié. Dans cette même logique, il a évoqué que l’eau potable est  désormais disponible. Ce qui a évité à la population ce qu’il a qualifié de spectacle des bidons jaunes” entre Dassa et Glazoué. « On n’a pas attendu pour décider que 2023 c’est l’année de réhabilitation et  réfection de tous les centres de santé y compris la mise aux normes de leurs plateaux techniques. On n’a pas attendu ça non plus également pour organiser des recrutements massifs dans le secteur de la santé. Au regard de tout cela, vous ne pouvez pas dire qu’on concentre le développement sur Cotonou, Abomey-Calavi et autres », a expliqué Wilfried Houngbédji. 

S’agissant de l’absence du Chef de l’Etat : Sur ce qui est des accusations contre Patrice Talon sur son absence au chevet des disparus du drame de Dassa, Wilfried Houngbédji a caricaturé par l’exemple d’une personne éplorée. Son ami lui rend visite pour aller le consoler. Et cela s’arrête là. En revanche, un autre se contente de lui faire un geste à distance pour le consoler aussi. Le Porte-parole demande alors l’acte qui sera beaucoup plus apprécié par la personne éplorée parmi les deux. Le geste du dernier emportera l’adhésion de cette personne éplorée, selon lui. « Le Chef de l’État s’est mis dans cette posture. À plus forte raison qu’on a assisté à la diligence faite par ses ministres sur le terrain », confie-t-il. Le SGA du gouvernement a mis en exergue la décision de prise en charge intégrale des victimes par le gouvernement. De ses explications, Patrice Talon est bien sensible. « On était déjà trop habitué à la théâtralisation », avance-t-il. Et pour terminer, il pose la question si Patrice Talon s’était rendu au CNHU, qu’est-ce qui aurait changé ?

Refus de visite à Aïvo : Sur le prétendu refus de visite à Joël Aïvo par les députés du parti Les Démocrates, le porte-parole du gouvernement a déclaré que « si on est d’accord qu’on est en démocratie et que la démocratie est la dictature de la loi, on s’organise pour respecter les prescriptions de la loi ». Wilfried Houngbédji a indiqué qu’il s’en tient au communiqué diffusé par l’Agence Pénitentiaire du Bénin. « Le plus important à ses yeux, c’est de voir que la réaction de l’Agence se fonde sur la loi. Et la loi est la seule vérité qui oblige tout le monde à se ranger. Que l’on considère qu’on a raison ou tort quand on a lu la loi », a-t-il affirmé. Il s’est interrogé : en l’espèce que dit la loi? Est-ce que ce prescrit de la loi est observé par ceux qui entendaient faire une certaine démarche. « À mon avis, non pour avoir lu comme vous le même communiqué de l’Agence pénitentiaire du Benin. Par conséquent, on peut déduire qu’il n’y a pas de débat qui vaille », a-t-il ajouté.

Alban Tchalla

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