.
.

Le triomphe de la vérité

.

Luc-Marie Gnacadja invité du “Club de l’Economiste“: «Nous avons des pratiques agricoles qui doivent être revues »


Visits: 56

L’ancien ministre de l’environnement, de l’habitat et de l’urbanisme, Luc-Marie Constant Gnacadja s’est prononcé sur les réformes, les progrès enregistrés ainsi que les défis à relever dans le secteur du cadre de vie au Bénin. Il était l’invité de la rubrique “Club de l’Economiste“ du journal l’Economiste du Bénin le jeudi 9 févier 2023.

L’ex-ministre Luc-Marie Constant Gnacadja

Dans son intervention, l’ex-ministre Luc-Marie Constant Gnacadja s’est réjoui du progrès de la croissance économique du Bénin et des investissements massifs qui ont été consentis dans le cadre des projets d’urbanisation. Tout en invitant les populations à jouer également leur partition, il a insisté sur ce qu’il faut pour que l’investissement fait, produise de résultats. Puisque pour lui, le cadre de vie se construit, se pense. « Notre pays s’urbanise très vite et l’investissement en milieu urbain est un investissement pour la croissance. Entre 1960 et aujourd’hui ; la population urbaine du Bénin a été multipliée par 5 », fait-il savoir avant de préciser que de 11 milliards en 1999, l’investissement public en milieu urbain est passé à 103 milliards. Car, la population est aussi passée de 2, 5 millions d’habitants en milieu urbain à 6 millions. «Par habitant urbain, indique-t-il, l’investissement public a été multiplié par 7,3 ».  A ce sujet, l’invité a souhaité qu’il faille avoir de nouvelles formes de planification urbaine. Expert en environnement, l’ex 2è Secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), Luc-Marie Gnacadja a établi une  corrélation entre la production, son implication écologique et son impact sur l’environnement. Selon l’invité du journal, les herbicides et pesticides ont à la fois d’impact sur la santé, sur les sols et la qualité de l’eau. « Nous avons des pratiques agricoles qui doivent être revues », a-t-il insisté. Puisque ces herbicides et pesticides participent à la pollution de l’eau, à la dégradation des sols et à des risques durables sur la santé humaine y compris des menaces durables comme les types de cancer. Il conseille de les utiliser au minimum et à bon escient, quand il n’y a pas des alternatives. Il a rassuré à ce sujet que le Bénin est divisé en zone d’agriculture territoriale. Ce qui permet aux agriculteurs de se localiser par rapport aux cultures au lieu de faire l’usage excessif de ces produits. Luc-Marie Constant Gnacadja souhaite que le Bénin puisse transformer sur place ses produits et que la valeur ajoutée reste. La Zone de Glo-Djigbé qui se met en place est de son point de vue, une réponse. « Cela concourt à la mise en œuvre des investissements pour améliorer le capital humain », a-t-il dit. En dépit des investissements faits, l’expert propose la mise en place d’un système de surveillance pour consolider les acquis et les renforcer. Il s’est prononcé sur beaucoup d’autres sujets dont la pollution sonore et atmosphérique dans le grand Nokoué, la COP 27, la préservation des zones humides, les changements climatiques, la lutte contre les sachets plastiques…

Alban Tchalla

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page