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Le triomphe de la vérité

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Modification du code électoral: Inévitable disparition de certains partis politiques !


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Le code électoral du Bénin

Certains responsables politiques nourriraient encore d’hypothétiques espoirs de conquérir un électorat potentiel pour créer la surprise lors des prochaines joutes électorales. Mais d’autres ruminent déjà avec grande douleur leur départ prochain de la scène politique nationale. Dans tous les cas, les nouvelles dispositions contenues dans le code électoral modifié, adopté par le parlement et promulgué, il y a peu par le chef de l’Etat, constituent une grosse source d’inquiétudes en leur sein en ce moment. Eux qui s’acharnent pourtant à assurer leur existence depuis l’avènement de la réforme du système partisan.

Rentrer dans les rangs ou disparaitre ? Il semble bien que ces partis dont certains se réclament tant de l’opposition que de la mouvance n’ont plus d’autre choix à faire aujourd’hui. Les conditions de leur survie sont si corsées dans le code modifié qu’il y a des risques qu’ils s’effacent de leur propre gré dans les mois à venir. Comment ces derniers pourront-ils en effet atteindre le seuil de suffrage désormais fixé à 20% par circonscription électorale quand on sait que certains n’ont pas pu atteindre les 10% jadis retenus aux dernières législatives de 2023 ? Des présidents de ces partis ont été surpris de ne pas réunir le moindre nombre de voix dans leur propre fief électoral. Dans le lot, il y  en a qui avaient eu toutes les peines du monde pour constituer des dossiers de candidatures des titulaires et suppléants dans les 24 circonscriptions électorales du pays. Trouver des postulants aux candidatures, était un vrai casse-tête pour ces formations politiques, qui en réalité étaient, très peu connues dans les grandes régions du Bénin.

Ils ne devraient non plus lorgner du côté de la présidentielle en 2026 où la note est plus salée avec la nébuleuse des parrainages. Ne disposant ni d’élus communaux, des maires notamment, ni de députés au parlement, ces partis politiques ne devraient guère y penser s’ils veulent toujours porter leur étiquète. Le code électoral modifié semble avoir scellé leur sort ici, exigeant non seulement de parrains maires ou députés, et pire, ceux-ci ne peuvent parrainer que le candidat de leur parti. Même l’accord avec d’autres partis en cas de besoin, par ailleurs proposé dans le code, constitue une équation à plusieurs inconnues, dont la résolution tiendra compte des paramètres et autres atouts qui pourraient exclure d’office des partis politiques de peu d’envergure.

Du reste, il faut déjà en conclure à une mort programmée de certains de ces petits partis politiques, qui jusque-là, se refusent de se faire absorber par de grandes formations politiques, parfois, pour des raisons égoïstes, que seuls entretiennent leurs créateurs. Le code électoral modifié, dans tous les cas, dicte désormais la loi du plus fort dans ses nouvelles dispositions, au point de laisser craindre à jamais, leur effacement progressif et évident de la scène politique nationale dans les mois à venir.

C. T.

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