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Invité de l’émission « Ma part de vérité » de Golf Tv ce dimanche, Expérience Tèbè président du Mouvement Populaire de Libération (MPL) a émis le vif souhait de voir le Bénin se doter d’une 9ème législature « représentative et digne, au service du peuple » au soir des législatives de janvier 2023. Il qualifie la 8ème législative finissante de « caisse de résonnance du pouvoir ». Expérience Tèbè rêve d’une 9ème législature « devant répondre des préoccupations du peuple et non assujetties aux désidératas d’un pouvoir qui veut « rouler en roue libre ». Partants pour les prochaines législatives, Expérience Tébé et le parti MPL annoncent qu’une fois installés au parlement, leur première action phare consistera à corriger « les lois liberticides et attentatoires à la démocratie ». Ils entendent œuvrer également à l’indépendance du pouvoir judiciaire et à la protection des citoyens au plan social, étant donné « qu’ils n’ont aucune couverture relative aux inflations diverses ».
Dans tous les cas, Expérience Tébé reste ferme : « Nous n’allons pas prendre le risque de boycotter les élections à venir“. Mais il déplore que la participation de l’opposition à ces élections soit confrontée à des difficultés dans l’obtention de pièces majeures au niveau de l’administration publique. Des difficultés, qui à ses yeux, « ne sont rien d’autres que des manigances visant à décourager l’opposition et si possible, à l’évincer de la course », appelant l’administration publique à penser au pays en jouant convenablement le rôle qui est le sien. Quant à l’organisation du scrutin en vue, le président du MPL affirme que “Nous allons nous surveiller ! » ajoutant que « plus personne n’aura en sa possession le matériel de vote et l’estampiller au nom des votants absents aux urnes. ». Il souhaite également « un combat politique à arme égale ; seule option de laisser le libre choix au peuple de choisir ses représentants ». Pour cela, l’opposant dit « mettre la bonne foi du régime en place en observation » et prend à témoin tous les béninois. Il affirme ne rien craindre si tout se passe bien, évoquant même la question des 10% de voix à obtenir par le parti pour siéger au parlement. Cette question, c’est le peuple dont il sollicite l’accompagnement qui va le régler, à le croire.
Christian Tchanou