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Coronavirus/Mesures contre la pandémie mondiale: Le Bénin enregistre des cas graves, mais le Ministre de la santé rassure


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Le Ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin

Le Ministre de la santé, le Professeur Benjamin Hounkpatin était reçu dans le journal télévisé de l’ORTB hier jeudi 25 juin pour faire le point sur la riposte du Covid-19 initiée par le Gouvernement. Se prononçant sur l’actuel tableau sanitaire qui fait état de 1017 cas confirmés avec 14 décès, le Ministre a souligné que les 115 nouveaux cas dépistés le mercredi derniers sont issus du diagnostic posé sur les cas de contact avec les cas confirmés. Toute chose qui l’amène à inviter les populations à la vigilance. « Le mal est effectivement dans la communauté et il faut plus que jamais que les populations respectent strictement les mesures barrières mises en place à savoir le port systématique des masques dans les lieux publics, le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, et le respect de la distanciation sociale de 1 mètre », a-t-il laissé entendre. Quant au 14 décès enregistrés, il a signalé que c’est des cas graves. « Nous avons de plus en plus des cas graves», a indiqué le Ministre précisant que les malades à leur arrivée dans les centres de santé sont souvent en détresse respiratoire et « malheureusement » consultent tardivement les agents de santé. A ce propos, il exhorte les populations à se rendre tôt dans les centres de santé dès qu’elles constatent un petit signe, un petit essoufflement, surtout les sujets qui portent des tares. Car, déplore-t-il, la majorité des cas graves qui posent problème au personnel soignant et les cas qui décèdent sont des personnes qui ont consulté tardivement après 10 jours de traitement à domicile. Par ailleurs, il a confirmé que des personnes sont testées positives au coronavirus mais ne sont pas gardées dans les centres de prise en charge. A ce niveau, il a précisé qu’il s’agit des personnes ne présentant pas des signes dangereux. « A partir du moment où on démarre le traitement, ces personnes restent à domicile avec un suivi par les équipes d’intervention rapide des zones sanitaires jusqu’à guérison. Mais les cas sévères et les sujets porteurs de tares sont systématiquement hospitalisés au niveau des sites de prise en charge », a confié le Ministre.

Lire ci-dessous les propos du ministre de la santé

«Je confirme et je précise qu’à la date du 24 juin, en attendant les chiffres de ce jour, nous comptons 1017 cas sur notre territoire. Cela veut dire que le mal est effectivement dans la communauté et circule. C’est pourquoi je veux insister pour faire entendre à nos compatriotes que c’est le moment, plus que jamais, de respecter les mesures de prévention (port obligatoire de masque en tous lieux publics, lavage des mains à l’eau et au savon, respect de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre les personnes, etc.). Parmi ces cas, il y en a qui sont graves. Je veux donc tout particulièrement porter à l’attention de nos compatriotes qu’il est indispensable de se faire prendre en charge au plus tôt. Ainsi, dès que vous ressentez le moindre signe qui vous fait penser à la COVID, n’hésitez pas, n’ayez pas peur de vous déclarer. La prise en charge est gratuite. Mais pour être efficace, elle doit se faire tôt. Il me revient en effet que certains ont peur de se rendre dans les centres hospitaliers. De plus, mon observation tient de ce que les cas graves que nous recevons sont des patients qui attendent ou dont les parents attendent que la situation se complique avant de se rendre à l’hôpital. C’est pourquoi je veux rassurer les uns et les autres que la COVID-19 est une maladie comme tout autre. N’importe qui peut la contracter s’il ne respecte pas les mesures de prévention. Il n’y a donc pas de honte à cela. Au contraire, si nous tenons à notre vie, si nous aimons nos proches et que nous ne voulons les rendre tous malades, nous devons, dès les premiers symptômes, aller consulter. Attendre les complications avant de se rendre aux soins réduit les chances de guérison et expose à la mort. Votre question me donne l’occasion de préciser, une fois encore, qu’en cas de pandémie, la gestion des cadavres obéit à un protocole strict mis en place par les instances mondiales en charge des questions de santé publique. Ceci parce que la manipulation des cadavres doit se faire avec beaucoup de précautions et de professionnalisme. Donc, en cas de mort, les parents ou les proches ne peuvent pas récupérer le corps de leur défunt. Certes, nous nous employons à les enterrer avec dignité mais les parents ne peuvent, tout au plus, que suivre la cérémonie à distance respectable. J’en appelle à la responsabilité individuelle et collective, pour se protéger et protéger nos proches. Je voudrais profiter pour rappeler à l’opinion que le numéro pour joindre nos services en vue de faire des signalements est le 136. Appelez dès les premiers signes pour une prise en charge efficiente. »

Laurent D. KOSSOUHO

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