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Lancée le mercredi, cette campagne se poursuit avec la tenue de plusieurs activités. Le lendemain, la délégation de la commission de la Cedeao s’est rendue à la frontière d’Hillacondji où, elle s’est entretenue avec des agents de sécurité en poste et quelques transporteurs du parking. Avec eux, il a été question de faire comprendre l’intérêt que revêt l’élaboration de cette carte qui aura des données biométriques. Exposant donc ce qu’est la carte nationale d’identité biométrique, Tei Konzi, commissaire à la Cedeao a dit qu’actuellement, le document de voyage plus usuel, le passeport ne permet toujours pas à son détenteur de circuler librement dans tous les pays de la Cedeao. Voilà pourquoi les chefs d’États ont décidé au niveau de la Cedeao de faire établir de cette carte qui sera dotée d’une puce électronique et qui permettra de mieux contrôler les entrées et sorties dans chacun des pays membres de la Cedeao. «Elle facilitera la mobilité dans l’espace et va aider à lutter efficacement contre le trafic des personnes», a-t-il conclu.
A noter que pour l’heure, l’ancienne carte n’étant pas encore abolie au Bénin, les contrôles au niveau des frontières se font sur la base des anciennes cartes. Et que le Bénin faisant partir des rares pays qui ont accepté expérimenter ladite carte est à pied d’œuvre pour son implémentation. Seuls le Sénégal, la Guinée Bissau et le Ghana qui pour l’instant ont déployé cette carte nationale d’identité biométrique. Il faut souligner que cette campagne de sensibilisation lancée ce mercredi à Cotonou prendra fin ce vendredi 26 avril prochain après la réunion bipartite Bénin et Nigéria au poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de Sèmè-Kraké puis la sensibilisation sur le parc automobile. Ces activités font suite à celle qui a eu lieu à la frontière d’Hillacondji, ce jeudi 25 avril.
Anselme HOUENOUKPO