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Les militants du Front républicain pour le Bénin (FRB) ont sacrifié à la tradition de présentation de vœux en formulant le samedi 23 janvier 2016 au siège du parti, leurs vœux les meilleurs à leur leader charismatique, Marcel Alain de Souza. Le candidat à l’élection présidentielle de février prochain a saisi l’occasion pour galvaniser sa troupe et lui prodiguer de sages conseils pour accéder à la victoire au soir du 28 février 2016.
Après les vœux à lui formulés par les représentants des associations et mouvements présents dont les étudiants de Ouidah, le Mouvement des oubliés de la République, les ressortissants de Djougou et de Karimama, l’ancien Ministre du plan et actuel député, Marcel Alain de Souza leur a adressé en retour les siens pour cette année marquée par l’élection présidentielle. Pour lui, 2016 est une année charnière et les prières ne seront pas de trop pour que le scrutin présidentielle soit apaisé et crédible. Tout en reconnaissant la grande emprise de l’agent en cette période de précampagne, et qui est à la base des tapages et de ralliements qu’il juge « incongrus », Marcel de Souza a invité ses militants à faire preuve de vigilance et de conscience une fois devant les urnes. Après les avoir remercié de l’avoir élu l’Assemblée nationale, Marcel de Souza a invité ses militants à rééditer l’exploit pour la présidentielle prochaine, face aux « kalachnikov ». « Nous allons nous présenter et même si nous ne sommes pas roi, nous serons faiseurs de roi », a-t-il clamé. Pour ne pas faire piètre figure face à l’argent et aux « rabatteurs », Marcel de Souza convie ses militants à se rallier à son équipe et à faire le bon choix en menant la lutte contre la pauvreté et la réduction de l’informel, pour l’amélioration des conditions de vie des populations, la diversification de l’agriculture, les réformes dans le système éducatif, la santé, la sécurité. « Je sais que vous allez mouiller le maillot même si nous n’avons pas de gros sous », a-t-il lancé. Pour la présidentielle, il annonce mener « une campagne de tonnerre », en en donnant à ses compatriotes de nouvelles idées. « Je suis un éléphant qui continue sa marche. Nous espérons et croyons que notre démocratie triomphera », a-t-il conclu.
Rastel DAN
