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Elle a déjà fermé 40 ans d’existence. Mais elle se rajeunit après des années de difficultés majeures qui ont dû la ranger parmi les structures étatiques agonisantes. Il s’agit de la COBENAM, la Compagnie béninoise de navigation maritime. Et c’est grâce à une nouvelle vision. Celle de son directeur général, Dénis Oba Chabi, connu pour sa rigoureuse gestion.
Le diagnostic opéré sur la COBENAM après la table ronde de Paris du 27 au 31 octobre 2014 était amer. Il était symptomatique d’une structure étatique à problèmes. Spécialisée dans les services liés au transport maritime et à la consignation au Port autonome de Cotonou, la COBENAM a donc vécu des moments difficiles. On retient à titre illustratif, la baisse du trafic et des moyens de travail particulièrement insuffisants. Des difficultés qui la rendent inefficace face à ses concurrents. Il y a aussi les difficultés liées au recouvrement de ses créances sur des armements. Toutes choses qui ont alourdi ses dettes. Il fallait donc la revivifier avec un homme de vision. D’où le choix de Dénis Oba Chabi détecté par Boni Yayi. Investi dans ses fonctions, il a proposé le chemin de la résurrection. Un chemin viabilisé qui permet aujourd’hui de citer encore parmi les structures étatiques viables du Bénin, la Compagnie béninoise de navigation maritime. En effet, après diagnostic, il a dû adopter un réel plan de redressement qui comporte plusieurs stratégies et mesures idoines. On retient, notamment, l’acquisition d’un navire de transport mixte passagers-marchandises. Ce qui permet d’assurer la liaison avec tous les autres partenaires, le lancement sur les eaux béninoises de quatre bateaux-bus « pour assurer un service public de transport de passagers et de marchandises sur les voies fluviales et lagunaires entre Cotonou-Porto-Novo et Cotonou-Calavi ». Ce qui rend plus fluide et commode l’activité des commerçants et autres opérateurs économiques locaux à qui les services de la compagnie sont destinés. Mais l’autre atout dont bénéficie Dénis Oba Chabi pour l’achèvement du processus de redressement de la COBENAM, c’est l’engagement et la détermination de ses collaborateurs. Dans une sorte d’unité d’action, ils épousent la nouvelle vision imprimée à la gestion de la compagnie par leur directeur. Ce qui donne du tonus à la volonté de Dénis Oba Chabi, de faire de la COBENAM, une entreprise « dynamisée dans ses activités » et revivifiée.
Donatien GBAGUIDI