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Le triomphe de la vérité

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Braquage sanglant à Jéricho avec la mort d’un 3ème policier en moins de 6 mois: Encore un policier tué, les témoins ahuris


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La police nationale pleure depuis hier un de ses agents. Il s’agit de Rodrigue Otchou abattu par les malfrats. Les incidents sont survenus dans la soirée au quartier Jéricho dans le 5ème arrondissement de Cotonou. Le bilan de la crapuleuse attaque s’est soldé, en plus de l’agent abattu, par trois (03) autres policiers gravement atteints par des balles et actuellement au Centre national hospitalier universitaire (CNHU) de Cotonou où ils suivent des soins intensifs. Selon des témoignages récoltés sur les lieux, les malheureux événements se sont produits comme s’il s’agissait d’une mise en scène. Une habitante de la rue raconte : « Ils étaient au nombre de quatre (04) à se positionner dans la rue comme de simples individus. L’acteur était habillé en culotte avec un sachet en main contenant, contre toute attente, une arme, celle qui a servi à l’opération. Il était de l’autre côté de la voie. Un autre était à côté de mon étalage de fournitures et les deux autres vers le bâtiment ciblé. On en était là quand subitement, on a entendu des coups de feu allant dans tous les sens. C’est la boutique d’une commerçante d’huile d’arachide du quartier qui était visée. Nous nous sommes tous éclipsés pour nous cacher dans nos boutiques et baraques. L’opération était en cours quand un véhicule de la police a fait irruption avec quatre (04) agents à bord. A peine les forces de sécurité s’arrêtaient que les malfrats ont très vite répliqué en les maitrisant. Un des policiers a été tué sur le champ et son arme emportée. Les autres gémissant dans un bain de sang ont été laissés à leur sort. C’est ainsi qu’après une vingtaine de minutes de tirs, les 04 quatre malfrats ont pris la fuite emportant certainement de l’argent ». Quelques instants après l’opération, les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux et ont évacué les blessés au CNHU. Dans l’enceinte de l’hôpital, il a été confirmé qu’une quatrième personne a été blessée et également conduite à l’hôpital. Il s’agit d’un civil.

La police nationale gravement ébranlée
Encore un nouveau policier froidement abattu hier dans la ville de Cotonou par des braqueurs impitoyables. Le nombre évolue malheureusement et a atteint hier le chiffre 3 depuis le braquage de Mènontin, courant mai dernier,  qui semble avoir lancé la tragédie des policiers béninois. Faudra-t-il à nouveau pleurer à chaudes larmes  ce jeune homme gisant dans une mare de sang, devant des témoins ahuris et des collègues policiers très attristés ? Faudra-t-il encore brandir au fronton de l’Ecole nationale de police, du commissariat central de Cotonou et devant d’autres institutions de la police, un nouveau poster géant, in funerium, d’un jeune policier arraché à la vie ? Tout sera fait, sans doute encore, pour saluer la bravoure d’un « jeune combattant, mort au front les armes à la main », comme ses deux prédécesseurs qu’il est parti rejoindre précocement. Mais la vérité est là et crève l’œil : la police béninoise est ébranlée. Il y a comme un drame qui la malmène depuis quelques mois, où des hors-la-loi  tirent à bout portant sur ses éléments, au détour d’un braquage. La situation est grave et nécessite une thérapie de choc. Comment se fait-il que cela se répète en si peu de temps ? A quel niveau, le dispositif sécuritaire trébuche si tant pour que la police nationale n’arrive plus à neutraliser ces braqueurs avant qu’ils  n’aillent au pire ? Des questions qui interpellent désormais les autorités nationales au plus haut niveau, car s’il est si facile  d’abattre avec une telle lâcheté des hommes en uniforme, il y a à craindre davantage pour les populations civiles.

Wandji A.

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