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Le triomphe de la vérité

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Entretien avec l’opératrice économique et Manager Mme Saratou ADEOTI, épouse KABASSI: « Je suis soucieuse d’un regain de l’activité économique »


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Mme Saratou ADEOTI KABASSI: « Je cumule plus de 20 années d’expériences dans la gestion des affaires, après avoir été Country Manager pour le groupe Rhone Poulenc (Benin/Togo) pendant 18 ans.»

Dans un Bénin où la promotion du genre constitue de plus en plus un centre d’intérêt pour les politiques, des personnalités auparavant discrètes, acceptent de lever un coin de voile sur leur parcours professionnel. L’imminence des élections consulaires dans le courant de ce mois a motivé votre journal à tendre le micro à une femme d’affaires. Dans une interview sans langue de bois, Mme KABASSI parle de sa vision du monde des affaires, et aussi de ses ambitions.

L’Evénement Précis : Mme KABASSI, vous êtes chef d’entreprise assez connu dans les milieux d’affaires. Pouvez-vous mieux vous faire connaître à nos lecteurs ?

Mme Saratou ADEOTI KABASSI : Effectivement je suis chef d’entreprise, directrice générale de VACCIPHARMA qui fournit les vaccins dans le cadre de la prévention des maladies courantes. VACCIPHARMA est représentant de la société Sanofi Pasteur (leader mondial de Vaccins)

Je suis, par ailleurs, administrateur de l’entreprise OTI (Omnium des Télécommunications et de I’ Internet) qui est fournisseur d’accès à l’internet à haut débit.

Depuis combien de temps êtes-vous dans les affaires ?

Je cumule plus de 20 années d’expériences dans la gestion des affaires, après avoir été Country Manager pour le groupe Rhone Poulenc (Benin/Togo) pendant 18 ans.

Vos entreprises interviennent-elles dans la sous-région ?

En dehors du Bénin, VACCIPHARMA intervient au Togo et au Niger et nous avons des perspectives pour d’autres pays de la sous-région ouest africaine. En ce qui concerne OTI, nous sommes le premier fournisseur privé d’accès internet au Bénin et des négociations sont en cours avec nos partenaires pour son implantation dans la sous région.

Vous avez été membre de la Commission Spéciale Transitoire devant conduire la CCIB aux élections. A quoi a servi cette expérience ?

Cette expérience m’a permis de mieux cerner les défis qui s’imposent à la CCIB. En effet, il urge aujourd’hui de mettre en œuvre des actions pertinentes qui permettent un fonctionnement harmonieux et moderne de la chambre de commerce, incitent les entreprises à s’intéresser davantage à leur structure faîtière qui est la CCIB. Aussi, convient-il de mettre en œuvre une démarche proactive et réactive pour soutenir activement les entreprises à travers de profondes réformes qu’imposent aujourd’hui la compétitivité du monde économique.

Après l’adoption des nouveaux textes, le gouvernement a fixé la date des élections consulaires et une commission électorale a été mise en place. Pensez-vous que le gouvernement joue bien sa partition ?

Nous saluons cette grande contribution du gouvernement qui, à travers le contenu de ces nouveaux textes, vient de prouver une fois encore son attachement au slogan du Chef de l’Etat, le Dr YAYI Boni, de faire du Benin un pays émergeant.

La CCIB sort d’une période de crise. Que lui faut-il pour redorer son blason ?

Pour redorer son blason, la CCIB doit conserver et renforcer ses acquis, mais surtout effectuer de profondes réformes pour s’adapter aux exigences de la compétitivité mondiale.

En tant que femme d’affaires, accepteriez-vous apporter vos compétences au service de la nouvelle Assemblée consulaire à mettre en place?

Bien sûr que oui. Dans la culture béninoise, ce sont les femmes qui, en majorité, composent le monde des affaires. De plus, la femme est reconnue pour sa grande capacité de bonne gestion. Enfin, notre Président, le Dr Boni YAYI s’est engagé à couvrir les postes de responsabilités à 40% par les femmes.

De mon point de vue, le plus important est d’avoir une personne dynamique capable de porter des ambitions visant à redorer l’image de la chambre de commerce, à restaurer la confiance avec les opérateurs économiques et enfin à faire de la CCIB une institution réellement moderne qui innove dans les prestations offertes aux opérateurs économiques et qui joue pleinement le rôle de partenaire efficace de l’Etat dans les projets de développement.

Les recommandations du forum des affaires organisé en octobre dernier permettront à la CCIB, si elle saisit cette opportunité, d’insuffler une nouvelle dynamique dans le monde des affaires.

Avez-vous des craintes sur le déroulement du processus électoral ?

A priori non, puisque le gouvernement a pris toutes les dispositions à travers son ministre du commerce et de l’industrie pour une parfaite organisation de ces élections consulaires.

Quel message pouvez-vous adresser aux opérateurs économiques?

J’appelle tous les opérateurs économiques remplissant les conditions de participation définies pour les élections consulaires de janvier 2013, à venir massivement se joindre à nous pour donner un nouveau souffle à la CCIB.

Entretien réalisé par

Gérard AGOGNON

 

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