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Le rang du Bénin n’a pas vraiment changé. 175ème l’année dernière sur 183 Etats dans le classement Doing Business 2011-2012, l’économie béninoise est restée 175ème pour l’édition 2012-2013 qui couvre 185 pays. Le lancement de ce rapport a eu lieu hier mardi 23 octobre au siège de la représentation nationale de la Banque Mondiale.
C’était en présence des ministres en charge du développement, Marcel de Souza, de l’industrie et du commerce, Sofiath Onifadé, du secrétaire permanent du Conseil présidentiel de l’investissement (CPI), Nasser Yayi ainsi que du représentant résident de la Banque Mondiale au Bénin, Olivier Frémont.
La séance s’est déroulée en vidéoconférence avec les coauteurs du rapport en direct depuis le siège de la Banque à Washington, de Dakar avec la Directrice Afrique de la Banque ainsi que trois autres pays, la Guinée Conakry, les Comores et le Burundi.
Des réformes insuffisantes
Le Bénin a mis en œuvre quatre réformes majeures qui ont été prises en compte par les auteurs du classement. Il s’agit des réformes relatives aux procédures de création d’entreprise, de délivrance de permis de construire et du commerce transfrontalier, et en facilitant l’exécution des contrats en introduisant un nouveau code de procédure civile, administrative et sociale.
Le représentant résidant de la Banque Mondiale au Bénin, Olivier Frémont, tout en félicitant le Bénin pour ces réformes, a indiqué que le gouvernement devra soutenir un peu plus le Conseil Présidentiel de l’Investissement dans ses efforts. Aurèle Houngbédji, Conseil technique du Chef de l’Etat chargé de la promotion du CPI ainsi que Nasser Yayi ont abondé dans le même sens. « Nous n’avons pas eu de grand soutien de la part des ministres cette année », a dit le premier au cours de son intervention.
Parmi les réformes menées cette année pour faciliter l’environnement des affaires, il y a surtout la création du Guichet unique de formalisation des entreprises qui permet à tout le monde de créer son entreprise en 24h. Le rapport Doing Business effectue chaque année depuis dix ans le classement des économies du monde suivant leur capacité à offrir de bonnes conditions d’exercice aux entreprises.
Cette année, pour la septième fois consécutive, Singapour est resté premier sur les 185 pays classés. L’Île Maurice et l’Afrique du Sud sont les seules économies africaines à figurer parmi les 40 premières classées cette année.
Olivier ALLOCHEME
