.
.

Le triomphe de la vérité

.

Déclaration de l’honorable Epiphane Quenum, député RB:« Je ne suis pas en phase avec la gestion de la RB »


Visits: 1

Le député de la Renaissance du Bénin (RB), Epiphane Quenum fustige la méthode de gestion mise en place sous le nouveau président de son parti, Léhady Vinagnon Soglo. C’est le son de cloche qu’il a donné hier sur l’émission dominicale, Zone Franche, de Canal 3.

La vie à la Renaissance du Bénin. Porte-parole de la RB jusqu’à l’avènement de Léhady Soglo à la tête di parti, l’honorable Epiphane affiche ses distances avec la nouvelle méthode de gestion de son parti. « On empêche le débat interne au sein du parti », se désole-t-il avant de faire observer : « je ne suis pas en phase avec la gestion de la RB ».

Fustigeant le dirigisme mis en place par Léhady Soglo au détriment de la concertation entre les membres du bureau exécutif du parti sur les sujets d’intérêt pour la formation politique des « Houézèhouè ». Ainsi, se démarquant de la volonté du président du parti de faire prévaloir sa seule volonté dans la gestion de la RB, Epiphane Quenum menace de rompre les amarres avec son parti si la situation perdure. « Si je suis confiné dans ma pensée, je vais partir », menace-t-il.

Par ailleurs, se prononçant sur la nouvelle posture de la RB sur l’échiquier politique national, le député RB se désole du flou entretenu au sein de l’opinion publique et surtout des militants « houézèhouè ». Pour lui, en effet, il importe pour les dirigeants du parti de lever toute ambigüité sur la position du parti entre la majorité présidentielle plurielle et l’opposition. Cela est d’autant plus nécessaire à ses yeux que la RB perd du terrain en entretenant le flou au sein de ses militants. « Il y a des défections à la RB tous les jours», révèle-t-il avant de faire observer que « si les élections se passent aujourd’hui, la RB allait perdre ».

Gestion du Bénin sous Boni Yayi. Le bilan de Boni Yayi à la tête du Bénin après six ans de gestion n’est pas reluisant, selon l’honorable Epiphane Quenum. Ainsi, dans le domaine politique, il pointe du doigt la volonté du régime de Boni Yayi de contrôler toutes les institutions de la République. « Nous sommes passés d’un régime populiste au premier quinquennat à un régime d’orgueil », estime t-il.

Pour Epiphane Quenum, la gouvernance du pouvoir Yayi manque de transparence et n’est pas équilibrée. C’est ce qui explique, à ses yeux, les difficultés de l’Assemblée nationale de procéder au contrôle de l’action gouvernementale et à poser les jalons d’une Liste électorale permanente informatisée (Lépi) de raison politique et non de gouvernement. A ce sujet, l’ancien Coordonnateur de la Commission de supervision politique (CPS) de la Lépi estime que cet outil destiné à favoriser la transparence des élections et à poser les jalons du développement est finalement utilisé par le régime de Boni Yayi pour se maintenir au pouvoir.

Dans ce sillage, il dénonce le travail abattu par le Groupe de travail mis en place pour la correction de la Lépi dont la composition pose déjà, selon lui, les jalons de son échec. « La volonté de corriger la Lépi n’existe pas », fait-il observer.

Jean-Claude D. DOSSA

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page