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Le triomphe de la vérité

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Polémique autour du blocage du dialogue politique:L’opposition rejette les accusations contre elle et reste disposée à dialoguer avec Yayi


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L’opposition béninoise n’a jamais fermé la porte au pouvoir en place. Elle est toujours disposée, notamment à travers l’Union fait la Nation (UN) à dialoguer avec le Chef de l’Etat. C’est l’engagement réaffirmé par l’un de ses ténors qui s’est dit surpris des accusations formulées à l’encontre de cette alliance de partis.

Dans des échanges sur la question, le Coordonnateur général de l’Union fait la Nation, Lazare Sèhouéto s’est catégoriquement inscrit en faux contre les accusations formulées à l’encontre de cette coalition de partis politiques par des proches collaborateurs du Chef de l’Etat de ne pas vouloir le dialogue politique mais d’avoir plutôt choisi d’œuvrer pour la tenue d’une nouvelle conférence nationale bis. Cette opinion est erronée, selon Lazare Sèhouéto.

Au sujet des arguments évoqués pour justifier le présumé dilatoire de l’UN

Selon le Coordonnateur général de l’Union fait la Nation, les accusations formulées par les proches du Chef de l’Etat ne se fondent pas sur la réalité. Il suffit de se référer au contenu réel des différentes correspondances pour s’apercevoir de la constante disponibilité de cette coalition de partis qui est dans la logique d’échanges sincères et sérieux entre le pouvoir et l’opposition.

Ainsi, pour Lazare Sèhouéto, l’engagement pris par l’UN au cours de ses échanges avec le Chef de l’Etat au cours de l’audience du 22 novembre 2011 au Palais de la Présidence, n’a jamais souffert d’une quelconque remise en cause de la part de ses ténors. Il en est ainsi, selon lui, au regard de la constante sollicitude dont elle a fait preuve depuis la tenue de cette audience. Pour l’Un, ce dialogue, comme l’a promis le Chef de l’Etat, doit se mener avec l’opposition sans intermédiaire. Ce qui ne se ressent pas dans la démarche empruntée en vue de son organisation.

Rejetant en bloc le procès fait à l’UN notamment au sujet de ses courriers pour justifier sa mauvaise foi dans ses relations avec le pouvoir en vue de freiner la concrétisation du dialogue politique Lazare Sèhouéto explique qu’en décidant d’adresser directement ses courriers au Président Boni Yayi en réponse à des correspondances émanant de la ministre chargée des relations avec les institutions (Mcri), Safiatou Bassabi, l’UN a choisi de se conformer à la volonté de Boni Yayi de dialoguer avec l’Union fait la nation sans aucun intermédiaire.

C’est pourquoi, précise-t-il, dans son courrier en date du 23 février 2012, le Président de l’UN écrivait à l’adresse du Chef de l’Etat que : « la conférence des présidents prend acte de votre volonté d’ouvrir un dialogue politique avec l’Union fait la Nation dans le but d’améliorer la gouvernance de notre pays. Elle apprécie d’autant plus cette initiative que vous avez assuré la délégation de conduire vous-même les échanges d’opinions, sans recourir à des intermédiaires ».

Dès lors, aux yeux des ténors de l’UN, les courriers émanant de Safiatou Bassabi ne sont en réalité que des informations en leur direction pour signifier les initiatives en cours pour la tenue dudit dialogue.

Par ailleurs, abordant la substance du courrier n°008/PR/SC-AP/AE en date du 24 mai 2012 adressé par le Conseiller spécial aux affaires politiques du Président de la République à l’Union fait la Nation, Lazare Sèhouéto rappelle qu’elle fait suite à un manuscrit adressé le 18 mai 2012 par ce proche collaborateur du Chef de l’Etat au président de l’UN, Bruno Amoussou pour l’informer de l’éventualité de la réception d’une délégation de cette coalition de partis au Palais de la présidence de la République le lundi 21 ou le mardi 22 mai 2012.

Aussi, le leader de l’UN a-t-il fait part au CS/PR de la volonté de son groupe de « convenir des objectifs et des sujets à traiter… » en vue « d’éviter une répétition de l’audience du 22 novembre 2011 qui est apparue comme une simple opération de communication ». En lieu et place de la satisfaction des attentes exprimées par l’UN, c’est à un rappel des objectifs du dialogue politique envisagé par le Chef de l’Etat qu’ils ont eu droit, explique Lazare Sèhouéto, visiblement étonné.

Dès lors, et au regard de cette succession de faits, le Coordonnateur général de l’UN rejette les griefs formulés par les proches de Boni Yayi pour faire état d’une volonté de l’UN de faire du dilatoire aux fins de se soustraire du dialogue politique.

Ainsi, loin de ces intentions, l’UN est dans la logique d’amorcer le dialogue politique avec Boni Yayi sur des bases consensuelles et claires, mais sans intermédiaires comme l’a martelé le Président de la République à l’audience du 22 Novembre 2011.

Wandji A.

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