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Le Bénin abrite depuis hier lundi 23 avril la 5ème rencontre annuelle de l’Alliance Globale pour le karité (Agk). A cette réunion, plusieurs pays de la sous région et de l’Occident ont répondu présents. Il s’agit entre autres du Niger, du Nigéria, du Ghana, du Cameroun, du Mali, du Togo, de la Côte-d’Ivoire, du Sénégal, du Burkina-Faso, des Etats-Unis et du Bénin.
Prévue pour se tenir du 23 au 27 avril 2012, elle a démarré par les travaux préparatoires que le Directeur général de l’Agence béninoise de promotion des échanges commerciaux (Abepec) a eu le privilège de lancer. Placé sous le thème « Karité valeur partagée », elle a connu plusieurs interventions. La Directrice générale du Centre ouest africain pour le commerce (Wath) a exprimé sa satisfaction pour l’intérêt accordé à la rencontre au vue de la grande mobilisation des acteurs impliqués. A cet effet, elle a confirmé la qualité irréprochable des amendes béninoises. Ce qui explique d’ailleurs, le choix du Bénin pour abriter la rencontre de 2012.
C’est d’abord le président du comité préparatoire, Gilles Roger Adamon, qui a exposé l’objectif visé. A en croire le président, son souhait est de voir ce carrefour du karité profitable aux différents travailleurs et transformateurs de cette filière. Mesurant l’importance des produits issus du karité dans l’arène commercial béninois, sous régional et mondial, le directeur général de la banque, Oranbank-Bénin, Rizwan Haider a rassuré les acteurs du soutien de son institution à cette filière en tant que partenaire au développement du karité.
C’est à sa suite que le Directeur de l’Abepec, Robert Akindé a, au nom du gouvernement béninois et de la ministre du commerce, Madina Séphou, remercié la directrice du Wath pour le choix porté sur le Bénin. A travers son intervention, il ressort que le karité connait de nos jours, un engouement au plan mondial. Mais dans son évolution grandissante observée tant au niveau de la production que de l’exportation de ses amendes, la place du Bénin reste mitigée.
Malgré toutes les potentialités existantes dans la filière, les acteurs à divers niveaux sont confrontés à des problèmes. Il s’agit entre autres de l’inorganisation des acteurs, du non respect des itinéraires techniques, le faible niveau de transformation industrielle. A cette rencontre, plusieurs résultats sont attendus. Il est espéré de faire du Bénin un pays réellement producteur du karité. Aussi les acteurs devront voir la production nationale de karité et ses dérivés développée.
Mieux, une chaine de commercialisation à l’international renforcée et organisée afin de tirer de la valeur ajoutée au profit des acteurs. Voilà qui vient engager le Bénin sur la voie de la concrétisation du rêve du Chef de l’Etat, Dr. Boni Yayi. Faire de la filière karité un moteur de croissance et de réduction de la pauvreté au Bénin, en Afrique et dans le monde. Le lancement officiel est prévu pour ce mercredi.
Emmanuel GBETO
