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Le triomphe de la vérité

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Participation des clubs aux compétitions statutaires de la Caf:Le football béninois toujours abonné absent au rendez-vous des récompenses


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Anjorin Moucharafou

Le Bénin a toujours ou souvent aligné ses clubs dans les compétitions statutaires de la confédération africaine de football. Depuis l’indépendance jusqu’à cette date, les statistiques sont parlantes. Le Bénin n’a rien gagné et n’a pas jamais eu envie de gagner quelque chose.

Hormis, les éclairs de certains clubs notamment les Dragons de l’Ouémé dans les années 1980 et surtout en 1986 où le club de Porto-Novo a atteint l’étape de la demi-finale de l’ex-coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe avant d’être éliminé par le Gor Mahia FC du Kenya, futur vainqueur de la compétition et le Mogas 90 de la Sonacop dans les années 90 dans la même compétition qui a atteint le quart de finale et qui est éliminé par le Daring Club Motéba Pembé, aucun club n’a pu véritablement impacter une compétition continentale.

 Depuis il y a trois ans, les clubs béninois ont été l’ombre d’eux lors des compétitions de la Caf notamment en coupe de la Caf et la Ligue des champions. En 2010, c’est l’As Tonnerre et l’Unb qui ont représenté le Bénin. Au tour préliminaire, le club des étudiants a été éliminé par Us Maséda du Togo et la formation de Bohicon a été sortie par le club ivoirien, de l’Africa sport d’Abidjan. En 2011, c’est le tour de l’Aspac, champion de la 1ère saison professionnelle du Bénin et de l’Uss Kraké de représenter le pays des Ecureuils respectivement en Ligue des champions et en coupe de la Caf.

 Dès les préliminaires, le club de Magloire Oké a subi la loi de Mas de Fès du Maroc en aller comme au retour. Après avoir éliminé le champion de la Guinée Equatoriale, L’As Mongoma, l’Aspac a été balayé par l’Espérance de Tunis dès le tour suivant. Cette année, les Dragons de l’Ouémé et l’As Tonnerres sont au rendez-vous. Les Ouémènous ont été sortis dès l’entame de la compétition par les Burkinabés.

Seul l’As Tonnerres a pu tirer son épingle du jeu au tour préliminaire face à l’As Garde du Niger. Ces différentes contre-performances des clubs béninois face à leurs homologues continentaux remettent en cause un championnat dont le niveau est défectueux. Durant ces dix dernières années, le Bénin n’a souvent pas organisé un championnat régulier ou lorsque la compétition est organisée soit elle se termine en queue de poisson ou les organisateurs sont passifs ou partisans. La seule fois où le Bénin s’est montré véritablement prêt à faire du football de haut niveau fut l’année où l’homme d’affaire de Djeffa Sébastien Ajavon a fait son incursion dans l’arène difficile du cuir rond.

L’équipe nationale sans relève

Comme rien ne marche au sein du championnat national, l’équipe nationale aussi affiche une forme piteuse. Les Ecureuils n’arrivent presque jamais à « pointer leur nez » sur le plan continental. Les dirigeants dans une navigation à vue sans précédent trouvent des solutions intermédiaires très faciles d’ailleurs en faisant la cour aux binationaux qui évoluent en divisions inférieures en Europe. Pour une équipe nationale compétitive et forte, il faut un championnat de haut niveau. C’est de là que les joueurs qui vont défendre les couleurs nationales sortent.

 Jusque-là les dirigeants du football béninois n’ont pas encore compris. L’Egypte et la Zambie par exemple misent leur effectif sur les joueurs locaux. Ce qui a déjà donné les résultats probants pour les deux nations. Tant que le football béninois sera géré comme une épicerie, les clubs n’auront jamais d’impacts sur le plan continental et l’équipe nationale sera toujours un colmatage de brèche.

José Mathias COMBOU

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