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Le triomphe de la vérité

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En dépit des menaces de suspension de salaires:Le Front maintient sa grève de 96 heures, la Cstb encourage


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Le bras de fer qui oppose depuis le 24 janvier 2012 le gouvernement aux syndicats des trois ordres de l’enseignement continue. Malgré les menaces du gouvernement, les syndicats n’entendent pas démordre. La grève de 96 heures engagée sera strictement mise en exécution.

C’est ce qui ressort de la dernière conférence de presse organisée ce vendredi 02 mars par le Front des trois ordres de l’enseignement. Le 2ème Porte-parole du Front, Emile Gbénou tient à la lutte. Très ferme, la mise en application du décret N°2011-505 du 05 août 2011 portant institution d’un coefficient de revalorisation des indices de traitement des Agents de l’Etat devra nécessairement être une réalité, un droit aux enseignants.

En dénonçant, la démarche d’exclusion du gouvernement, Emile Gbénou et ses pairs regrettent l’amalgame des autorités gouvernementales consistant à confondre l’allocation d’incitation à la fonction enseignante de 25% transformée en coefficient de revalorisation de 1,25 de l’indice de traitement au profit de tous les agents de l’Etat.

La Cstb, jusqu’auboutiste

Pour la Confédération syndicales des travailleurs du Bénin (Cstb), l’heure n’est pas au recul dans le camp des enseignants. « Nous ne pouvons plus reculer » dira le secrétaire général, Gaston Azoua. Pour lui, l’objectif du gouvernement est de mettre fin au droit de grève en République du Bénin et de retirer les droits économiques acquis de haute lutte par les travailleurs de notre pays. En se basant sur la situation de 1989, où l’ex-Président de la République, le Général Mathieu Kérékou a eu à radier de la fonction publique 401 enseignants grévistes, Gaston Azoua pense que l’actuel régime « s’amuse avec le feu ».

Car après son acte, le Général Kérékou a dans les semaines qui ont suivi, réhabilité et porté en triomphe ces enseignants par leurs autres camarades grévistes. Il a invité alors le gouvernement à revoir sa position pour satisfaire les revendications, s’il tient véritablement à sauver l’école béninoise. Ainsi pour se faire mieux entendre, les syndicats organisent demain mardi une grande marche de protestation sur la primature. Une marche qui sera suivie le mercredi par un meeting à la Bourse du Travail.

Emmanuel GBETO

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