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Avant d’opter pour sa participation aux élections législatives de janvier 2023, le parti Mouvement populaire de libération a d’abord fait quelques constats sur les facteurs de la régression des valeurs démocratiques et de l’Etat de droit au Bénin. Ces problèmes mettent en évidence, l’inefficacité de la mission des parlementaires béninois.
Parmi ces problèmes qui gangrènent la démocratie béninoise et le bon vivre ensemble, ce parti relève entre autres : la perte totale de la confiance entre les citoyens et les parlementaires du fait que le parlementaire béninois depuis 2016 est considéré comme « complice du pouvoir » pour davantage « museler le peuple et l’enliser dans la paupérisation ». « La mise en place d’une Assemblée nationale monocolore ne reflétant pas la diversité politique nationale ; l’absence des jeunes dans le débat politique national en général et parlementaire en particulier, l’ambigüité des rapports entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire soumis aux humeurs et au bon vouloir d’un homme ; l’affaiblissement du niveau du débat politique national ; la non association du peuple au vote des lois qui impactent leur vie et conditions de vie ; la persistance des velléités d’une nouvelle révision opportuniste de la Constitution béninoise ; 8. Le vote des lois crisogènes et liberticides ; le silence coupable du parlement face à la chasse aux opposants ; la création tous azimuts d’impôts et taxes ; l’inexistence d’une politique claire sur l’emploi et de soutien aux chômeurs; un système de santé en manque d’infrastructures, d’équipements et de personnels qualifiés; absence de mesures de soutien aux populations victimes d’attaques terroristes et des forces de sécurité et de défense mobilisées sur ces fronts ».
Selon le projet de législature des balayeurs, ce parti ayant à cœur la justice, l’état de droit et le développement intégral de leur pays s’est lancé le défi de remédier à ces problèmes à travers sa participation aux élections législatives du 08 janvier 2023.
Assise Agossa
