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Membre de l’Union progressiste, Anique Djimadja est l’invitée du numéro 117 de la rubrique ‘’Sous l’arbre à palabres’’ de votre journal l’Evénement Précis. Elle a été reçue ce mardi 12 février 2019 dans les locaux du journal à Mènontin. A cœur ouvert, elle s’est entretenue une heure environ avec les journalistes sur la vie et les activités de l’Union progressiste depuis sa création, les questions de positionnement sur les listes électorales, le rejet du dossier de création des deux blocs de la mouvance, la lutte contre la corruption sous Talon, les grandes réformes amorcées par ce dernier etc. A la question de savoir comment l’Union progressiste se prépare en ce qui concerne les positionnements pour les prochaines législatives, Anique Djimadja déclare : « Nous sommes conscients des problèmes de positionnement, c’est inhérent à toute campagne électorale. C’est le travail de mobilisation qui va confirmer la question de positionnement. Et nous en sommes conscients au niveau de l’Union progressiste ; c’est pour cela que nous mettons un point d’honneur sur la mobilisation au niveau de nos bases. » Il faut souligner que depuis sa création, les activités menées par l’Union progressiste sont définies par un chronogramme. Comme activités, le parti « Baobab » a organisé des campagnes de restitution et de vulgarisation des actes fondamentaux du congrès et les textes qui le régissent, puis des campagnes d’adhésion. L’invitée justifie la nécessité de cette dernière activité par le fait que c’est un nouveau parti et qu’il leur faut des adhérents et des sympathisants. Répondant à l’inquiétude d’une frange de la population au sujet de ce qui est considéré comme une précampagne électorale précoce avec l’utilisation de tee-shirts et casquettes, Anique Djimadja va déclarer qu’il s’agit d’un « langage communicationnel » utilisé pour permettre aux populations de mémoriser les attributs et couleurs du parti.
Par ailleurs, elle invite à ne pas voir les actes de lutte contre la corruption sous la Rupture comme une chasse aux sorcières. Pour elle, le gouvernement joue son rôle. Elle s’est aussi prononcée sur les grandes réformes conduites par le régime en place. A titre d’exemple, elle a évoqué la désignation des douze chefs-lieux de département, les réformes dans le secteur de la santé, l’assainissement des finances publiques. Considérant que toute réforme est douloureuse, elle a invité à voir les résultats plutôt que la douleur.
Fidèle KENOU