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Après le boycott du mouvement de grève annoncé la semaine écoulée par les enseignants membres de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (Fésen) affiliés à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), les responsables de ce syndicat viennent de raccrocher avec le mouvement de débrayage. Aucune motion n’est donc déposée dans les établissements comme cela a été le cas la semaine dernière. « La grève ne sera plus reconduite jusqu’à nouvel ordre », a martelé le secrétaire général de la Fésen, Eustache Zinzindohoué.

Comme raisons évoquées, il faut retenir la confirmation reçue faisant état de ce que les enseignants ne subiront plus de « défalcations sauvages et criminelles » sur leur salaire de Mai contrairement aux mois de mars et d’avril derniers. Toutefois, la Fésen reste ferme sur les autres revendications de sa motion. Entre autres, elle réclame la réouverture sans délai des négociations Centrales-Gouvernement en vue de définir un échéancier clair pour la jouissance par les enseignants de la maternelle, du primaire et du Secondaire du décret 2011-505.

 Une occasion pour eux de définir les conditions d’une bonne formation des contractuels d’Etat, anciennement contractuels locaux. Ajouté à cela, ces enseignants entendent voir le gouvernement lever toutes les entraves aux libertés avec les différents projets ou propositions de loi sur la grève, de même que les arrêtés préfectoraux et autres.

Leur souhait porte également sur la rétrocession sur les salaires de mai des défalcations illégalement opérées en mars et avril. Dans ce cadre, la grève de protestation de quarante-huit heures a été observée du mardi 08 et mercredi 09 mai. Face à cette situation, les responsables syndicaux de la Fésen-Cstb se réunissent mardi pour de nouvelles stratégies de lutte.

Emmanuel GBETO