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Le triomphe de la vérité

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Conférence –débat au Centre Panafricain de Prospective Sociale – Institut Albert Tévoèdjrè:Le médiateur de la république et le premier ministre nourrissent les esprits sur le dialogue social


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Le premier ministre Iréné Pascal KOUKPAKI a animé jeudi, sur l’initiative du médiateur de la république, le professeur Albert TEVOEDJRE, une conférence – débat, dans la ville capitale, devant un parterre de professeurs d’universités sur le thème ‘’ le dialogue social et la discipline collective au service du développement solidaire’’. L’objectif est de montrer que le dialogue social est un instrument au service du développement.

Outre les professeurs d’université, des syndicalistes de haut rang tels que Pascal TODJINOU et Dieu – Donnée LOKOSSOU, le responsable de l’Ong ALCRER, Martin ASSOGBA, sa majesté TOSSO GBAGUIDI XIII, roi de Savalou, des cadres et personnalités étaient aussi présentes au rendez-vous. Dans son mot de bienvenue, le professeur Albert TEVOEDJRE n’a pas voilé ses émotions. Il a rappelé les circonstances et les motifs de l’organisation de la conférence qui est la première de toute une série.

 Aussi, a-t-il invité, les participants à écouter attentivement la communication du premier ministre. Il s’en est suivi la présentation du patron de la primature, puis les échanges. Il faut noter que tout s’était déroulé dans une bonne atmosphère. Les participants ont acquis de nouvelles connaissances sur l’utilité du dialogue social dans la vie d’un pays. Les suggestions et recommandations n’ont pas manqué.

Iréné KOUKPAKI explique l’importance du dialogue social à travers un brillant exposé

Le conférencier a axé son exposé sur quatre principaux points. D’abord, il a défini le dialogue social avant de montrer l’importance de ce concept dans le processus du développement solidaire puis présenté la situation actuelle du dialogue social dans le pays. Enfin, il a fait remarquer les conditions de base et les implications du dialogue social avant d’aborder quelques approches de solutions en ce qui concerne le Bénin où le dialogue social est actuellement en panne. A l’en croire, le dialogue social peut être défini comme « un échange entre différents acteurs, une discussion en vue d’aboutir à un accord ».

En politique, a ajouté le ministre Koukpaki, le dialogue apparaît comme un effort de conciliation par la discussion. C’est un concept, dira-t-il, qui est basé sur la discipline collective, la tempérance, l’engagement et l’appel à une communion des intérêts. Pour lui, le dialogue social implique la liberté syndicale, le respect des règles établies, la synergie entre les interventions des organes chargés de la gestion des intérêts de la société. C’est évident, selon lui, que le Bénin est plus ancré dans la culture des conflits, des crises que dans celle du dialogue. Les causes de cet état de chose, à en croire le communicateur, sont multiples.

Il a cité, entre autres, l’insuffisance de formation des acteurs du dialogue social et des moyens de fonctionnement des organes chargés du dialogue, le clientélisme et le népotisme, le manque de volonté dans le partage des informations. Face à ces origines qui handicapent le dialogue, le présentateur a souhaité, en guise d‘approches de solutions, qu’au – delà de la résolution des conflits Gouvernement – Syndicats, le dialogue social recouvre la concertation et la conciliation entre tous les partenaires sociaux car le dialogue social, a-t-il justifié, est non seulement l’affaire du gouvernement, des syndicats de travailleurs mais également de tous les acteurs sociaux.

De même, le vœu du premier ministre est que les règles établies de commun accord soient respectées et que toutes les parties prenantes s’engagent à réaliser le consensus par le dialogue. En clair, pour le ministre Iréné KOUKPAKI, « l’efficacité du dialogue social au Bénin en vue d’un développement solidaire implique la nécessité de s’organiser pour promouvoir la justice sociale d’une part et faire de la prévention un instrument d’anticipation de crises sociales d’autre part. Il s’agira, pour ce faire, exhorte le conférencier, d’œuvrer pour l’harmonie sociale et la paix, facteurs – clés de la durabilité de tout processus de développement.

Esckil AGBO (Coll)

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