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Le triomphe de la vérité

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Jean-Baptiste Élias à propos du Code électoral modifié: « Les acteurs  de la mouvance ne disent pas la vérité au peuple  »


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Dr Jean-Baptiste Élias, président du FONAC

Invité le dimanche 24 mars 2024 dans l’émission ” Franc-parler “de Radio Cotonou, le président du Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC), Dr Jean-Baptiste Élias a désapprouvé les arguments soutenant que le code nouvellement modifié était inclusif. De son point de vue, « les acteurs politiques de la mouvance ne disent pas la vérité au peuple en soutenant que le Bénin veut emprunter le chemin des grandes démocraties. » « Nous respectons les décisions de la Cour et nous prenons acte. Si vous faites vraiment un sondage indépendant d’opinion sur ce qui s’est passé, vous serez surpris de savoir que le mécontentement est là. « Qu’on dise que cette loi est inclusive, ce n’est pas vrai. Au niveau du FONAC, on a fait le point, ce n’est pas inclusif. C’est exclusif », fait-il savoir. Selon les explications de Dr Jean-Baptiste Élias, il est dit qu’il faut avoir 15% des parrains. « Avec les 186 parrains, les 15%, ça fait 28. Divisez les 28 par 186, vous trouverez 5. Les mêmes qui parlent, savent qu’il y a 15 partis dans le pays. Ça veut dire s’il faut parrainer, il faut 5 partis. Si on veut compter sur l’indépendance des parrains, ils ne peuvent que parrainer 6 partis. Les 9 restants, on n’a exclu ou pas ? »,  s’est-il interrogé. Il poursuit ses explications pour faire comprendre que la loi oblige les parrains à ne parrainer que les candidats de leur parti ou choisis par leur parti. « Il y a combien de partis qui ont cette marge-là ? Ils ne sont que trois. Ça veut dire qu’il reste 12 partis et on me parle d’inclusivité, ce n’est pas vrai », a-t-il décrié. S’agissant de ceux qui justifient que le Bénin s’inscrit avec cette loi sur la voie du Nigeria, du Ghana ou encore des Etats-Unis, pour lui, il n’y a pas de parrainage dans ces pays. « Ce n’est pas la même chose. On ne peut pas dire que nous voulons faire comme  ces pays-là. La dernière élection présidentielle qui a eu lieu au Nigéria, il y a eu 18 candidats. Au Ghana, 11 candidats, aux Etats-Unis, 1225 candidats et au finish, il y a eu 9 candidats et c’est les deux partis plus forts qui sont affichés », précise l’invité de la radio. Jean-Baptiste Elias pointe également du doigt la caution. « Il faut ouvrir le jeu pour que celui qui estime qu’il a un projet porteur puisse se présenter devant les Béninois. Au Ghana, il y a 25 partis politiques et nous en avons 15 ici et on refuse à 12 de se présenter devant les électeurs », déplore-t-il.

A. T.

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