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Le triomphe de la vérité

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Relecture  et adoption de la loi modificative  du code électoral à l’Assemblée nationale: Le paysage politique déblayé : Les partis désormais au cœur de l’unité nationale


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La réforme du code électoral adoptée mardi par les députés, oblige les partis politiques en lice pour les élections législatives à avoir au moins 20% des suffrages dans chacune des 24 circonscriptions électorales avant d’être éligibles au partage des sièges. Un seul bémol toutefois, lorsque des partis en lice décident d’un accord de coalition parlementaire déposé à la CENA avant le scrutin, il ne leur sera exigé que les 10% minimum avant d’être éligibles au partage des sièges. Le souci du législateur est d’amener les listes en compétition à être représentatives dans toutes les régions du pays. Ce seuil de représentativité oblige en effet les acteurs politiques à tenir compte de leurs scores dans toutes les régions du pays, un pas décisif vers la fin du régionalisme. Si cette exigence existait déjà dans le code électoral  de 2019, elle a été renforcée pour les prochaines élections, obligeant chaque parti à asseoir ses bases dans tout le pays et non dans quelques arrondissements ou quelques communes seulement. Ainsi, les partis doivent avoir une envergure nationale. Ceci permettra véritablement le renforcement de l’unité nationale et le développement équilibré de tout le pays. Ainsi, si un parti délaisse par exemple une région, il risque de ne pas y récolter suffisamment de suffrages et pourrait être éliminé du fait de cette seule circonscription. Cette réforme permettrait également aux partis de résister au temps et de contribuer à la stabilité du pays. Avec cette mesure, il est clair que les partis ne peuvent plus être l’otage d’un leader régional puisqu’ils ne peuvent se contenter d’être représentatifs dans quelques régions seulement. Car, le défaut des 20% dans une circonscription élimine le parti dans l’attribution des sièges, sauf en cas d’accord de coalition parlementaire où le seuil de représentativité est porté à 10%, comme dans l’ancien code. De même, chaque candidat à l’élection présidentielle doit être porté par au moins 15% du collège des parrains provenant de 3/5ème des circonscriptions électorales législatives soit, par excès, 15 circonscriptions sur les 24. Là encore, le futur président de la République sera l’émanation d’une volonté d’unité nationale.

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