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Le triomphe de la vérité

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ANaTT: Pas de permis de conduire depuis six mois


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Depuis six mois environ, les admis aux examens du permis de conduire n’entrent plus en possession de ce titre de transport. Et pour cause, la direction de l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) avec à sa tête le Rwandais Richard Dada, ne délivre que des attestations de succès d’une validité de deux mois renouvelables. Ainsi, des centaines de candidats admis à l’examen circulent depuis six mois sans avoir en main le permis pour lequel ils ont pourtant payé.  Or, en décembre 2022, le Bénin a franchi un pas historique dans le secteur des transports en passant du permis de conduire de format papier à un format biométrique plus sécurisé et durable, disait-on. Pour la concrétisation de la réforme, l’ANaTT s’est associée à l’Anip afin d’éditer les permis de conduire suivant les normes d’identification personnelle et les données qui auraient été transmises par l’ANaTTà la fin de chaque examen. Pour y arriver, l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), s’est dotée des machines appropriées, des machines acquises grâce à la même ANaTT. Mais pour éditer chaque permis, l’ANIP reçoit des frais convenus avec l’ANaTT. L’objectif était de crédibiliser davantage le permis de conduire au Bénin, et faciliter la vie aux usagers. C’était une avancée notable sanctionnée par une réforme conduite par les deux agences.

D’où proviennent les maux ?

Après la nomination par le chef de l’Etat des expatriés rwandais Richard Dada, nommé DG de l’Agence nationale des Transports terrestres (ANaTT), le 25 janvier 2023 et Pascal Nyamulinda, DG de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP), la réforme peine à évoluer. D’abord après un an de fonction à l’ANaTT, le DG Richard Dada a remis la réforme aux calendes grecques. Les cameras de surveillance qui permettaient la traçabilité des cas de fraude et de plainte, ne fonctionnent plus. Des personnes autrefois exclues pour fraude dans le processus d’examen du permis de conduire ont été promues à des postes stratégiques. Avec un salaire mirobolant, les deux Rwandais Richard Dada et Pascal Nyamulinda sont loin de satisfaire les usagers. Ils doivent maintenant agir de concert pour que les Béninois entrent en possession de leurs titres de transport pour lesquels ils paient environ 26.000 F. Avec la répression qui a démarré le 01 mars dernier, les usagers ont plus que jamais besoin de leur permis de conduire pour circuler librement et non se contenter d’une simple attestation de succès.

Assise. A

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