.
.

Le triomphe de la vérité

.

El Farouk Soumanou, 2ème adjoint au SEN FCBE: « On focalise l’attention sur la révision pour faire passer d’autres lois »


Visits: 27

El Farouk Soumanou, 2ème adjoint au SEN FCBE

 Invité  ce dimanche de  l’émission «L’Entretien du Dimanche » sur Eden TV,  El Farouk Soumanou, 2ème adjoint au Secrétaire National Exécutif du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) a des craintes  sur la polémique que nourrit depuis peu le débat sur la révision de la constitution. ” Les débats relatifs à la révision de la Constitution et à la relecture du Code électoral sont exclusifs. Dans ce cas, moi je crois qu’il faut laisser tout ça. J’ai comme l’impression qu’on focalise l’attention sur ces débats pour passer d’autres lois. En effet, vous voyez les autres lois qu’on demande de voter en procédure d’urgence ? Ces lois sont aussi très importantes et engagent la vie du peuple. Il faut faire la lumière sur cela. Il est important que ces lois qu’on veut voter en procédure d’urgence soient connues de tout le peuple. Il ne faut pas nous mettre la révision de la Constitution devant et voter d’autres lois très importantes en procédure d’urgence. Les 10 autres lois doivent  être vulgarisées.». Il en est si préoccupé qu’il appelle à faire la part des choses sur la question qui fait rage. Pour El Farouk Soumanou, « Ce n’est pas comme si la Constitution qui est là est bonne et exempte de critiques. Pas du tout. La Constitution qui est là est à revoir. Nous l’avons dit à plusieurs reprises. Même à propos de celle issue de la Conférence des Forces Vives de la nation de 1990, feu Mathieu Kérékou disait qu’elle a été taillée sur mesure pour l’exclure. Les textes ont des problèmes.» Ce qui est important, à le croire, c’est de réunir un certain nombre de conditions pour les corriger sans en rajouter à la situation sociopolitique  déjà très tendue dans le pays. « On ne peut pas actuellement dans ces conditions aller à une révision de la Constitution quand des fils et filles du Bénin sont en prison ou en exil à cause de la politique. On ne peut pas réviser la Constitution sans associer les Organisations de la société civile, les religieux, les intellectuels et tous les partis politiques. Les conditions ne sont pas remplies pour une révision non consensuelle de la Constitution. C’est ce que nous disons à la FCBE » fait-il savoir. Il fera dans le même sens, cette proposition à Patrice Talon : ” Nous encourageons le Chef de l’Etat à organiser le <<Atchakpodji>> dont il parle, pas dans le sens de s’asseoir juste avec Boni Yayi mais plutôt avec tous les partis politiques et Forces Vives de la nation. Nous avons constaté que le thème << Assises nationales>> gêne. Alors prenons le thème voulu par le chef de l’État lui-même. Il est important qu’on se parle, pour régler ensemble les problèmes de ce pays »

 Guéguerre FCBE – Yayi ?

Anciennement formation politique dont le leader charismatique s’appelait Boni Yayi, l’ex-chef de l’Etat, FCBE ne le porte plus depuis quelques années. L’invité d’Eden TV est revenu sur les vraies raisons ce dimanche. A la question de savoir entre Boni Yayi et les responsables actuels de ce parti, qui a trahi qui ? El Farouk répond sans équivoque en ces termes : « Je ne crois pas que le président Boni Yayi puisse dire qu’on a volé son parti. Ce que nous avons fait, c’est cela qui devrait faire école. Nous avons géré pendant 10 ans le pouvoir avec Boni Yayi et lorsque nous avons perdu le pouvoir en 2016, nous avons clairement compris que notre place est dans l’opposition. Nous avons aidé le président Boni Yayi à transformer en 2018 l’alliance que nous étions en parti politique. Pendant ce temps, plusieurs des nôtres ont déjà rejoint le président Patrice Talon. Plusieurs ministres du président Boni Yayi sont avec Patrice Talon soit dans son gouvernement soit au parlement dans ses blocs. Nous avions en 2019, lorsque la rupture a choisi de nous empêcher d’aller aux élections et d’enfermer notre président d’honneur Boni Yayi pendant 52 jours à son domicile de prendre nos responsabilités pour éviter à la Fcbe le sort de la disparition comme l’UBF et tous les autres partis qui ont soutenu des présidents en exercice et qui ont disparu après. Je vous rappelle que lorsque le président Boni Yayi était revenu et que nous nous sommes rendus en son domicile, il nous a félicités, tous les amis étaient venus et nous devons aller aux élections communales en 2020. C’est dans la confection des listes qu’il y a eu des divergences et contre toute attente Boni Yayi nous a envoyés sa démission. Donc personne parmi nous ne l’a trahi. Nous avons choisi préserver le parti. Ceux qui voulaient le lâcher sont partis à l’aube de la rupture.”

Reviews

  • Total Score 0%



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You cannot copy content of this page