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Le triomphe de la vérité

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Wilfried Houngbédji à propos du refus de Talon à gracier Reckya Madougou:  « C’est un homme responsable qui assure sa position en homme d’Etat »


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Le chef de l’Etat, Patrice Talon a refusé une énième fois à la demande de son prédécesseur de gracier Reckya Madougou. Il a réitéré cette décision lors de sa récente rencontre avec les représentants du parti politique Les Démocrates conduits par l’ancien président de la République, Dr Thomas Yayi Boni. Interrogé le vendredi dernier sur cette décision du Président de la République, le Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, n’est pas surpris. Il voit un chef de l’Etat qui est en pleine constance. « C’est un homme responsable qui assure sa position en homme d’Etat. Ce qui nous montre qu’un chef d’Etat doit avoir une ligne directionnelle qui le fait agir. Que ce n’est pas les émotions qui le font agir. Donc le Président a été plutôt honnête sur sa position. Celle qu’il avait déjà signifiée par le passé. Cela montre de la constance du chef de l’Etat », a laissé entendre le porte-parole. Wilfried Léandre Houngbédji va soutenir le président Talon en faisant recours à la citation suivante : « A trop pardonner à celui qui est fautif, on fait offense à celui qui n’est pas fautif ». Selon Wilfried Houngbédji, le chef de l’Etat a clairement expliqué que ceux qui ont mobilisé les jeunes pour commettre des délires en leur nom sont entièrement responsables et devront répondre de leurs actes. En ce qui concerne le sort des autres détenus (étudiants) qui auraient été manipulés, le chef de l’Etat pourrait les gracier une fois que les procédures seront achevées au niveau de la justice. « Le fait de vouloir qu’on accélère la démarche, ne va pas amener la justice à escamoter les procédures. Ce qui est formel, c’est qu’il y a eu des instructions pour que le paquet soit saisi afin que les procédures soient accélérées, s’il y avait des motifs de blocage, que tout cela soit levé assez vite pour que les procès se tiennent. Ceux qui doivent bénéficier de non lieu, qu’ils en bénéficient, ceux qui doivent être condamnés, soient condamnés. Mais la procédure sera achevée et à partir de ce moment, le chef de l’Etat aura la main pour éventuellement prendre une mesure de grâce ainsi qu’il sied montré favorable le cas échéant », a expliqué le porte-parole.

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