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Le triomphe de la vérité

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Proposition de faire démissionner un membre de la Cour au profit  de l’opposition: Talon dit niet à la manipulation et crache ses vérités


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Patrice Talon à l’occasion des échanges avec Les Démocrates

A la suggestion du 1er vice-président du parti Les Démocrates, Eric Houndété visant à faire démissionner un membre de la Cour constitutionnelle afin d’ouvrir la porte à un acteur de l’opposition de siéger, le président Patrice Talon parle de  « manipulation ». « Il veut qu’on manipule les institutions de la République au gré de l’esprit partisan. C’est l’esprit partisan qui détermine aujourd’hui, la manière dont constamment, il faut manipuler les institutions. C’est très grave ce qu’il vient de dire », a déploré le Chef de l’Etat. Dans son intervention, Patrice Talon a fait comprendre que Boni Yayi a été élu en 2006 sans avoir personne à la Cour constitutionnelle. En 2016, il donne son propre exemple que tout s’est bien passé sans avoir personne au sein de cette Cour. Mieux en 2023, les Démocrates sont allés aux élections et ils ont eu 28 députés sans avoir quelqu’un à la Cour constitutionnelle. « Et vous voulez que cet acquis, ce mérite que nous avons ensemble, un jour nous décidions que ce n’est pas un acquis, un mérite.  Faire ça, c’est comme si nous avons reconnu que nous avons échoué de responsabilité, de dignité d’intangibilité de nos institutions politiques. Si on fait ça, c’est un aveu d’échec », a soutenu le Chef de l’Etat avant de dire « pourquoi vous voulez qu’on remette en cause juste parce que vous vous voulez avoir quelqu’un là-bas ? Le Bénin est au-dessus de chacun de nous. Le Bénin est au-dessus des partis politiques. Les institutions de la Républiques doivent respect de notre part ».

Talon reçoit Boni Yayi et sa délégation au palais de la présidence

Talon favorable à  l’audit de la liste électorale  

 Plusieurs points importants étaient au menu de la rencontre entre Talon et les responsables du parti Les Démocrates.  Sur la question de la liste électorale, le président de ce parti de l’opposition  Boni Yayi, qui juge non inclusif le cadre institutionnel actuel, a souligné qu’il faut trouver un consensus avant les échéances. « On ne peut pas aller aux élections de 2026 avec le statut quo. Il faut trouver des solutions. Il faut trouver un consensus », a-t-il déclaré, avant de suggérer à son hôte qu’il faut qu’ils vident cette question. « Ayons le courage d’y trouver une solution. Si ça marche, on dira que c’est vous. Si ça tourne mal, on dira encore que c’est vous », a-t-il averti. Au cours des discussions, le président Patrice Talon a marqué son accord pour l’audit de cette liste électorale et aurait  promis de corriger toutes les anomalies. Cette demande d’audit de la liste électorale sera soumise en Conseil des ministres pour approbation. Ce n’est qu’après cela que des instructions seront données pour correction.

Alban TCHALLA

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