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Le triomphe de la vérité

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Prof. Placide Clédjo sur la Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU: « La COP 28 sera un peu plus sérieuse que les autres »


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Professeur Placide Clédjo, Directeur de l’Ecole doctorale pluridisciplinaire

La 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l’ONU (COP 28) va se dérouler du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Plusieurs questions seront au centre des discussions de cette rencontre internationale à savoir : la sortie des énergies fossiles, le développement du renouvelable, l’adaptation aux conséquences du réchauffement, le financement etc. Invité du Journal international sur Africa World Radio, radio panafricaine basée à Washington DC, le dimanche 19 novembre 2023, le Professeur Placide Clédjo s’est prononcé sur les enjeux de cette COP. Climatologue, Placide Clédjo dit qu’il ne plus croit plus aux COP puisque c’est la routine, mais cette fois-ci, ils ont pris conscience des effets du climat. « La COP 28 sera un peu plus sérieuse que les autres. L’avantage que nous avons avec la COP 28, c’est qu’on veut aller dans la pratique même », fait-il savoir. A l’en croire, les travaux de cette rencontre seront beaucoup accentués sur la gestion de l’eau. « Pour maîtriser la gestion de l’eau, c’est qu’il faut cesser d’envoyer des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ne plus utiliser les énergies fossiles et faire la promotion des énergies recouvrables. On veut rentrer dans la phase pratique parce qu’avec l’évolution du climat, on a enregistré beaucoup de dégâts », a-t-il ajouté. L’invité de la radio pense que ce qui incombe aux pays africains à ce rendez-vous, c’est l’adaptation au changement climatique. « L’enjeu c’est de nous faire aider à faire l’adaptation. Et au même moment en Afrique, nous devons faire la recherche sur les énergies recouvrables. Ça nous permet d’être au-devant de la scène contrairement à ce que nous faisons maintenant », souligne le Professeur. Pour lui, l’Afrique ne manque pas de moyens ni la compétence. « C’est parce que nous sommes mal structurés. Au niveau de la recherche, on suit ce que les autres sont en train de faire », déplore-t-il avant d’exhorter « nous devons avoir nos axes de recherche et savoir que nous n’avons pas les mêmes principes. Nous devons changer de méthode face aux changements climatiques ». Le Professeur Placide Clédjo est Climatologue, Directeur du centre de Valorisation des déchets en énergies renouvelables et en Agriculture (Valdera) et de l’Ecole Doctorale Pluridisciplinaire Espaces Cultures et Développement de l’Université d’Abomey-Calavi.

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