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Le triomphe de la vérité

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Prétendues irrégularités dans la mise en formation des flics: La Police républicaine dément et apporte des clarifications


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Le Commissaire-major, Éric Yérima, porte-parole de la Police républicaine

La Police républicaine a contesté et désapprouvé des informations publiées par un hebdomadaire de la place, sur de prétendues irrégularités de procédure, et tentative de corruption qui auraient émaillé le processus de formation des policiers titulaires du Brevet de commandant de brigade et ayant occupé une fonction de commandement d’unité territoriale de l’ex-Gendarmerie nationale. C’est à travers une déclaration lue par le Commissaire-major, Éric Yérima, porte-parole de la Police républicaine, le jeudi 31 août 2023, au siège de l’institution à Cotonou.

Irrégularité dans la mise en formation des policiers :Sur le sujet, le porte-parole de la Police républicaine, le Commissaire-major, Éric Yérima, a précisé qu’«il ne s’agit pas d’un recrutement direct dans le corps des officiers de Police, mais d’un reversement à titre de régularisation de leur situation administrative ». Lors de cette conférence de presse, il a souligné qu’en dehors des fonctionnaires en question, d’autres agents sont concernés, pour la régularisation de leur situation administrative conformément aux dispositions des articles 177 à 180 de la loi statutaire. « La direction générale de la Police républicaine a satisfait à l’exigence fixée à l’article 182 de la loi en organisant les formations prévues par les dispositions statutaires transitoires en vue de la régularisation de la situation administrative de tous les fonctionnaires de Police concernés. Toutes choses qui éviteraient des reconstitutions de carrière, à terme onéreuses pour l’Etat et susceptibles de déséquilibrer fortement la pyramide des grades et de perturber le commandement », a-t-il laissé entendre.

Insuffisance du contenu du programme de formation dispensé : Toujours dans la même publication, l’hebdomadaire a pointé du doigt le contenu de la formation dispensée aux agents concernés. A ce propos, le porte-parole a rappelé que « les curricula de formation de l’Ecole nationale supérieure de Police ont été définis pour chaque stage, et sont optimisés au regard des exigences sécuritaires nouvelles découlant des infractions et situations contemporaines ». Il s’agit, poursuit-il, d’un complément de formation destiné à des fonctionnaires dont le profil a été défini par la loi et qui disposaient déjà de solides connaissances en matière de droit et de pratiques pénales au regard des fonctions qu’ils avaient assumées précédemment.  « Prétexter que c’est une formation au rabais et que les stagiaires n’ont pas le niveau, amène, dit-il, à s’interroger sur les critères objectifs ayant permis à l’auteur des écrits d’apprécier leur niveau au terme de la formation », se désole-t-il.

A propos des tentatives de corruption lors des examens :L’hebdomadaire a aussi fait cas de tentative de corruption dans le processus de formation et d’examen des fonctionnaires de Police. Ces écrits selon la direction générale de la Police ne sont que des « supputations ». Le porte-parole déplore le fait que l’auteur de l’article n’ait pas apporté de preuves qui auraient pu être utiles aux structures chargées de l’application de la loi. A l’entendre, aucune pression n’a été exercée sur le jury d’examen des fonctionnaires de Police. « Les résultats ont fait l’objet d’une analyse en tenant compte d’un certain nombre de paramètres spécifiques à la situation actuelle des ressources humaines de la Police républicaine exactement dans les mêmes formes que pour les stagiaires des formations professionnelles à l’obtention du Diplôme d’Etat major des Forces de Sécurité, du Brevet de Qualification supérieure de Police et du Brevet d’Aptitude professionnelle. Cette mesure vise l’équilibre de la pyramide des grades et garantit l’équité, toute chose nécessaire à la cohérence et à la cohésion au sein de l’Institution », explique-t-il.

Entre les lignes : Le Commissaire-major Éric Yérima, porte-parole de la Police républicaine a, pour finir, affirmé que les allégations de l’hebdomadaire « manquent de substances, visent à diviser le personnel de la Police républicaine et sont complètement en déphasage avec la réalité des faits ». C’est pourquoi, ajoute-t-il, « la hiérarchie de la Police républicaine tient à informer tous les citoyens que la direction générale n’est pas une boîte fermée et que les portes de l’institution leur sont ouvertes pour vérifier à tout moment les informations qui leur sont rapportées ». Concernant l’hebdomadaire, le porte-parole a fait savoir que la Police républicaine se réserve le droit de saisir les structures compétentes même si l’organe n’est pas reconnu par la Haac.

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