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Le triomphe de la vérité

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Résolution de la crise au Niger: Le Professeur  Holo résolument contre l’usage de la force


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Que dit-il : L’ancien président de la Cour constitutionnelle, Théodore Holo s’est prononcé sur la situation au Niger en déplorant le coup d’État contre Bazoum. Il a été reçule dimanche 20 août 2023, sur l’émission « de Vous à Nous » de la Radio Peace FM. Au cours de l’émission, Théodore Holo a également marqué son opposition au règlement de la crise par la force et priorise l’option du dialogue. « Je ne souhaite pas que nos conflits soient réglés par la force. Je souhaite que ce soit le droit qui définisse les mécanismes de résolution de nos conflits et que les perdants acceptent aussi la décision de la juridiction constitutionnelle », a confié l’ancien président de la haute juridiction du Bénin. Selon lui, quelles que soient les conditions dans lesquelles le président déchu du Niger, Mohamed Bazoum a été élu, il est hors de question qu’on veuille recourir à la force pour régler un problème lié à son élection.Pour Théodore Holo, si la CEDEAO doit en arriver à faire une intervention militaire au Niger, il faut alors constater l’échec des négociations. « Il faut d’abord épuiser toutes les voies de la diplomatie et constater l’échec de cette diplomatie avant de recourir à la force », a-t-il suggéré tout en invitant les parties prenantes au bon sens. « J’espère que le bon sens interviendra pour que les compromis nécessaires soient trouvés afin que la formule qui a toujours marché pour la CEDEAO puisse donner ses résultats », a-t-il souhaité. Le constitutionnaliste Théodore Holo a, par ailleurs, souligné que « le pouvoir appartient au peuple. Les militaires n’ont aucune légitimité pour se poser en arbitres. Lorsqu’un militaire estime qu’il a des idées qui peuvent faire progresser son pays, il démissionne de l’armée, crée son propre parti politique ou il est candidat à une élection présidentielle ».

Entre les lignes : Le mardi 26 juillet 2023, le président Mohamed Bazoum a été renversé par des éléments de la garde présidentielle emmenés par le général Tiani. Il est gardé enfermé dans sa résidence présidentielle avec sa famille. La CEDEAO a exigé le retour à l’ordre constitutionnel, avec le rétablissement de Bazoum dans ses fonctions mais rien n’a été fait. . L’organisation sous-régionale a alors pris plusieurs sanctions contre la junte et brandit une intervention militaire pour rétablir le président déchu. 

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