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Le triomphe de la vérité

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Restauration de la démocratie: Azannaï dévoile la stratégie pour contrer le pouvoir Talon


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L’opposant et  ancien ministre de la défense, Candide Azannaï n’entend pas abandonner sa lutte.  Pour lui, le pouvoir de la rupture n’a cédé à rien, malgré   la participation des Démocrates aux législatives et leur entrée au parlement. Face à la presse le 27 mars 2023, il a donné une nouvelle orientation à son mouvement de ‘’Résistance nationale’’ pour contrer la gouvernance de Talon. 

Ce que vous devriez savoir : « Le pouvoir de la rupture n’a cédé à rien. La lutte demeure intacte », a déclaré Candide Azannaï à la presse. Au vu de ce constat, l’ex-ministre a réitéré son appartenance à la résistance nationale qui ne vise qu’à faire reculer ‘’la dictature’’ du pouvoir. Selon lui, il n’est pas question de faire confiance à une « certaine bienveillance d’un tel chef qui s’oppose dans l’immédiat à la voie de l’amnistie et même à celle de la grâce à des individus et personnalités politiques ». A cet effet, il préconise à toute la classe politique de l’opposition au rang des partis Mpl, Fcbe et Les Démocrates et les anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi à « resserrer les rangs de la résistance nationale, pacifique et non violente ».

Pour quelles actions : Azannaï a décliné en quelques points les actions et les exigences de cette résistance contre le pouvoir. D’abord, il fait comprendre qu’il faut intensifier la lutte de la résistance nationale pacifique et non violente. Ensuite, dit-il, il faut que les forces politiques et civiles se désolidarisent du pouvoir et rejoignent massivement la résistance nationale. Il condamne « l’inaptitude de certaines personnalités dans le règlement de la crise et de l’impasse politiques actuelles pour incapacité, fourvoiement, discrédit et compromission ». Il  dénonce et condamne « la commercialisation politicienne de la situation de certains détenus et exilés politiques par des responsables du parti Les Démocrates ». Il exige la tenue du dialogue national inclusif assorti du préalable de la décrispation politique par la mise en liberté sans délai et sans condition de tous les détenus politiques. De même, Candide Azannaï demande la levée de tous les obstacles au retour apaisé de « tous les citoyens béninois poussés à l’exil pour des raisons politiques ». Enfin, il appelle à l’abrogation de la loi n° 2022-19 du 19 octobre 2022, votée à l’unanimité le 04 octobre 2022 modifiant et complétant la loi n° 2012-15 du 18 mars 2013 portant code de procédure pénale en République du Bénin dite loi de suspension des peines.

L’appel  à la vigilance : « Le pouvoir dit de la rupture n’a en rien reculé ou cédé et nous devons tirer toutes les conséquences politiques en vue du resserrement des rangs de l’intensification de la résistance nationale », a-t-il fait savoir. Le leader du parti Restaurer l’espoir apprend aussi que les allers et retours de Boni Yayi et de Nicéphore Soglo demeureront « improductifs » dans la mesure où, leurs seules retombées sont d’une part la substitution du parti Fcbe au parti Les Démocrates. Pour ce qui est des détenus et exilés politiques, il indique qu’ils doivent se désolidariser de Boni Yayi, de Nicéphore Soglo, et de certains responsables au sommet du parti Les Démocrates.

Encadré :

« Le   sort des détenus et exilés scellé » 

Au cours de cette sortie politique, le président Candide Azannaï a sérieusement critiqué le parti Les Démocrates qu’il considère comme « un parti acolyte du pouvoir ». « Le parti Les Démocrates a déjà trahi l’intérêt général par la légitimation des dérives dictatoriales du pouvoir dit de la rupture. Le parti Les Démocrates a déjà scellé le sort des détenus et exilés politiques par la loi dite de suspension des peines », a affirmé le président de Restaurer l’espoir. Pour lui, aucune solution fiable ne peut être attendue. Il parle de « la commercialisation politicienne de la situation de certains détenus et exilés politiques par des responsables du parti Les Démocrates ». Il dénonce là, une « trahison » de ce parti, de l’intérêt général, qu’il a condamné et de leur option hasardeuse, porteuse d’échec politique et préjudiciable au relèvement démocratique de la nation. « À quoi peut-il servir d’aller embrasser tout souriant  un pouvoir de ruse et de rage comme l’est celui dit de la rupture, d’aller émerveiller avec enjouement le chef d’un tel pouvoir arbitraire qui dresse et maintien un mur dictatorial implacable contre la liberté, les biens et la vie des individus et personnalités politiques que vous prétendez défendre ? », s’est-t-il demandé. Azannaï va plus loin pour confier que la « diffusion pondérale au sein de l’Assemblée Nationale du Parti Les Démocrates est de l’ordre de 0, 25 alors que celle du pouvoir dit de la rupture est de 0, 75. Au sein de la population, cette diffusion fait de ce parti Les Démocrates, la minorité de la minorité et le révèle comme un « piètre machin à la remorque du pouvoir dit de la rupture du fait de sa rocambolesque compromission politique… » ajoutant que : « A trois ans des élections, ils sont déjà positionnés. Ils ont oublié les autres là. On invente des prouesses sachant pertinemment qu’on est en train de flatter les gens ».

Alban TCHALLA

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