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Le triomphe de la vérité

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Création du FACS: Coris-Bank International Bénin et la société JNP-SA offrent 75 millions de FCFA  aux entreprises


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CORIS-Bank International Bénin et la société JNP-SA remettent officiellement les 25 millions

50 millions de la CORIS-Bank International Bénin et 25 millions de la société JNP-SA ont été offerts pour la création du Fonds d’appui catalytique et de solidarité (FACS). C’est un geste qui vise à lancer ce fonds destiné aux entreprises ayant des projets de développement et qui désirent se faire accompagner à cet effet. La cérémonie de remise de remise de chèques s’est déroulée en marge du lancement du FACS en présence des premiers responsables des deux institutions donatrices. « Notre devoir est de porter les jeunes entrepreneurs qui n’ont pas encore la solidité de bénéficier de tous les services bancaires à travers un dispositif comme celui-là », explique Suzie Adanlé, Directrice générale de la JNP-SA. La solidarité qui se dégage de ce geste devrait aussi être contagieuse. C’est ce qu’indique Jean-Jacques Golou, DG/Coris Bank International Bénin qui en appelle aux autres entreprises et institutions afin qu’elles participent à cet élan pour porter les jeunes entreprises prometteuses. « Il faut avoir cette lucidité pour comprendre que c’est une graine qu’il faut participer à semer pour qu’on devienne plus grand », dit-il avant d’ajouter : « Les grandes entreprises sont davantage grandes que la place sur laquelle nous opérons est une place attractive et qu’on attire davantage les investisseurs » Le directeur du programme IMPULSE de la CCI-Bénin, Imeldus N’Vèkounou, évoquera le processus d’identification des entreprises bénéficiaires de ces fonds, en insistant sur la démrche qu’elles doivent faire en allant à la CCI-Bénin pour solliciter l’accompagnement du FACS. « Nous apportons l’argent, l’expertise technique, le mentorat et la mise en relation. Et toutes ces composantes, à part l’argent, c’est le programme IMPULSE qui les apporte. Ce sont les experts du programme IMPULSE qui les apportent aux entreprises sélectionnées », précise-t-il. Depuis un peu plus d’un an, le programme IMPULSE accompagne une centaine d’entreprises à améliorer leur gouvernance. Mais Imeldus N’Vèkounou encourage également les centaines et milliers d’autres pour qu’elles viennent bénéficier des fonds. « Ce sont elles qui doivent venir à la CCIB, demander à rencontrer le programme IMPULSE et essayer de vendre leur projet de développement futur et inciter l‘intérêt que ce soit du programme IMPULSE et également l’intérêt des investisseurs potentiels pour le projet de développement qu’ils ont », a-t-il conclu.

ILS ONT DIT

Suzie Adanlé, DG/JNP-SA

« Sans solidarité il n’y a pas de performance »

” Avant toute chose, je tiens à remercier la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin pour cette initiative de Fonds d’appui catalytique et de solidarité, parce qu’il s’agit bien de solidarité. Et quand on parle de solidarité, on fait appel au cœur des uns et des autres envers les plus faibles. Pour la petite histoire, JNP, même si aujourd’hui, il fait partie d’un groupe qui a des allures internationales, est avant tout une société béninoise créée par un Béninois il y a trente ans, et qui a démarré ses activités par la modique somme de 5000F. Si je vous raconte cette histoire aujourd’hui, c’est pour vous dire à quel point c’est une évidence aujourd’hui pour JNP de passer le relai aux jeunes entrepreneurs. En gros, notre devoir est de porter les jeunes entrepreneurs qui n’ont pas encore la solidité de bénéficier de tous les services bancaires à travers un dispositif comme celui-là. On leur permet de pouvoir exister. Notre rêve, c’est que d’ici trente ou quarante ans, grâce à cet appui, qu’on ait des sociétés comme JNP, et pourquoi pas, avec une meilleure évolution que JNP aujourd’hui. Comme je le disais tout à l’heure, il y a trente ans qu’on a commencé avec 5000F, mais aujourd’hui, JNP fait partie des plus grandes sociétés du Bénin. Donc comprenez que l’enthousiasme est fort. Il est d’autant plus fort que je constate que nous faisons partie des premiers donateurs. J’invite donc les autres entreprises du secteur privé à nous emboiter le pas, sachant que sans solidarité il n’y a pas de performance ni durable ni honorable”.

Jean-Jacques Golou, DG/Coris-Bank International Bénin

« On a besoin d’un écosystème fort et structuré »

L’objectif de la Caisse de dépôts et de consignation et de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin de faire des jeunes pousses des entreprises et d’en faire des champions de demain au plan national et régional, est noble. C’est une ambition assez légitime. Vous savez que les prêts bancaires ne répondent pas toujours aux besoins des entreprises pour diverses raisons liées aux contraintes règlementaires. Et donc il est tout à fait normal qu’une banque comme Coris, qui est très impliquée dans le développement de sa communauté, profite davantage de cette opportunité pour exprimer sa citoyenneté, et montrer qu’elle est une institution financière responsable et sociale. C’est un sentiment de fierté. Je ne dirai pas que nous avons été les plus sensibles à la cause de la Chambre de commerce et d’Industrie du Bénin et de la Caisse de dépôts et consignations. Mais c’est une culture que Coris-Bank International a, pas uniquement sur le marché béninois, mais dans tous les marchés sur lesquels nous opérons. C’est véritablement une fierté d’être parmi les premiers. Je pense qu’on suivra. Vous avez suivi le directeur général de la CDC qui a présenté le mécanisme. Et vous comprenez que c’est une affaire dans la durée et il faut être présent. Parce qu’on a besoin d’un écosystème fort et structuré. On a besoin d’avoir des entreprises qui vont devenir des leaders de leurs secteurs et faire en sorte d’impacter positivement notre économie. Je dirai que celles des entreprises qui ont la capacité d’apporter leur pierre à l’édifice, devraient pouvoir se manifester, parce qu’on a besoin de faire grandir de jeunes pousses. Plus le tissu entrepreneurial sera solide, mieux sera le bien-être du secteur privé, plus fort le secteur privé pourra résonner sur le marché. Et je suis sûr qu’il y a des grandes entreprises qui vont en profiter, parce que c’est une question de chaine de valeurs. Vous donnez et vous récupérez. Il faut avoir cette lucidité pour comprendre que c’est une graine qu’il faut participer à semer pour qu’on devienne plus grand. Les grandes entreprises sont davantage grandes que la place sur laquelle nous opérons est une place attractive et qu’on attire davantage les investisseurs. Je suis sûr que les uns et les autres vont commencer à réagir dans les prochains jours. Il y a quatre-vingt-dix jours pour la première phase de mobilisation. Je veux prendre le pari de ce qu’on sera au minimum à 10 milliards au terme des 90 jours.

Olivier Allocheme

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