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Le triomphe de la vérité

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Le Sg/ Cosi Noel Chadaré au sujet de l’augmentation des salaires: «Qu’il aille au-delà des 25% du président Yayi»


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Le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin), Noël Chadaré

Le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (COSI-Bénin) Noël Chadaré était face aux hommes des médias pour opiner sur la revalorisation des salaires des travailleurs au Bénin. C’était à l’occasion du n°337 Café Média Plus ce vendredi 04 février 2022 à la maison des médias à Cotonou.
Le gouvernement a récemment annoncé la revalorisation des salaires des travailleurs qui sera effective en cette année 2022. « C’est une bonne nouvelle » qu’espéraient les syndicalistes selon Noël Chadaré. « Je souhaite vivement que les gouvernants actuels aillent au-delà des 25% du président Yayi Boni » Pour lui, c’est un article fondamental qui a été remis en cause pour permettre l’abattement sur les salaires travailleurs. Il déplore en revanche le moment choisi pour annoncer cette nouvelle. « Le timing choisi n’est pas bon » laisse entendre le conseiller pédagogique de français. Cette annonce de revalorisation des salaires, à le croire, ferait partie des fondements de la flambée des prix des aliments de première nécessité sur le marché et aussi des propriétaires des locations qui augmentent déjà les prix même si le salaire n’a pas encore été augmenté. « C’est une bonne chose pour le pouvoir, mais les conséquences de cette annonce c’est qu’il y a flambée des prix » a-t-il confié.
Pour un meilleur système de régulation, le secrétaire général de la confédération des organisations syndicales indépendantes a proposé une solution au chef de l’Etat. « On suggère au gouvernement de prendre une loi ou un décret pour mettre en place un cadre formel où tous les deux ou trois ans ce cadre se réunit pour voir s’il est opportun d’augmenter les salaires à la lumière des marchés » préconise-t-il. A le croire, si le comité se regroupe de façon périodique et décide de la revalorisation des salaires en faisant un regard sur les éléments pris en compte, cette annonce n’aura plus raison d’être. Il précise que ce n’est pas une raison d’insinuer à augmenter tous les deux ans les salaires mais qu’il y ait un comité technique qui pourra réglementer ces annonces brusques et juger de la pertinence d’augmenter ou pas les salaires.
Vu les salaires politiques augmentés, le secrétaire général espère vivement une telle augmentation sur le salaire des travailleurs. . Il poursuit que la confédération des organisations syndicales indépendantes attend impatiemment l’appel du chef de l’Etat qui devrait réunir les syndicalistes pour discuter du taux de pourcentage à augmenter sur les salaires. « Dans la note qu’on a déposée, on a prévu qu’on passe de 40.000fcfa à 60.000fcfa pour le Smig » a déclaré l’homme. C’est le minimum qu’on puisse compléter aux travailleurs selon lui puisque les prix des denrées alimentaires ont flambé. Il ajoute que les syndicalistes vont faire le possible afin que les décisions qui seront prises avec le chef de l’Etat ne créent pas des préjudices sur les entreprises privées. Il soutient que cette revalorisation va avoir un impact sur les propriétaires d’entreprises privées.

Assise Agossa (Coll.)

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