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Le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Delphin Koudandé a procédé au lancement de la deuxième phase du Projet de vulgarisation de l’aquaculture continentale en République du Bénin (Provac 2). C’était hier, jeudi 30 mars 2017 à l’hôtel Azalaï de Cotonou, en présence de l’Ambassadeur du Japon au Bénin, Kiyofumi Koonishi, et des organisations intervenant dans le domaine.
Les liens de coopération entre le Bénin et le Japon viennent de franchir une étape décisive dans le domaine de l’aquaculture continentale. Lancé en 2010 avec des résultats estimés à près de 3.000 pisciculteurs béninois formés à travers une approche innovante de vulgarisation « fermier-fermier » dans le cadre du Provac 1, le Provac-2 vient d’être lancé avec de nouvelles ambitions. Selon les propos du Directeur de la production halieutique, Djihinto Antoine Gaston, cette seconde phase est financée à près de 60 milliards de FCFA et fournira près de 18.000 emplois. A en croire l’ambassadeur du Japon au Bénin, Kiyofumi Konishi, le Provac 2 s’inscrit dans la préservation des acquis du Provac 1 avec un accent particulier sur une production quantitative de poissons. Ceci, en vue de répondre convenablement à la dsemande et aussi à l’offre des produits halieutique au Bénin. Ce projet qui a une durée de cinq ans, continue-t-il, contribuera à l’atteinte de l’objectif ambitieux du Programme d’actions du gouvernement qui est d’augmenter la quantité de poissons de 1.700 tonnes en 2015 à 20.000 tonnes en 2020. Un résultat qui permettra de limiter la dépendance des poissons importés pour combler le besoin intérieur du pays et de faire du Bénin le pionnier en aquaculture continentale en Afrique. A sa suite, le Ministre Delphin Koudandé a témoigné ses gratitudes au peuple japonais pour son appui constant dans la production halieutique au Bénin. Selon ses propos, le Provac 2 va s’étendre sur toute l’étendue du territoire et vise à intensifier la production agricole dans les régions cibles, envisage le transfert de technologies aux pays voisins comme le Togo, le Cameroun, le Gabon, le Congo, la RDC et l’Angola et d’améliorer les techniques de pisciculture. Ceci permettra de renforcer l’approche de vulgarisation à travers l’approche « fermier-fermier » dans les 7 départements du Provac 1, dans les régions du Nord-Bénin, d’améliorer la productivité de la piscisulture et de diversifier les techniques pisccoles. Il est à rappeler que le projet Provcac a vu le jour en 2010 avec pour vision la prise en compte du potentiel qu’offre l’aquaculture en matière de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté et de développement économique et social au Bénin.
Rastel DAN
