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Le triomphe de la vérité

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Course à la magistrature suprême: Parakou et Gogounou définitivement bloquées derrière Sébastien Ajavon


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Ajavon fait le signe de la victoireMalgré l’interdiction du meeting prévu à la place Bio Guerra vendredi dernier à Parakou, les populations dans leur ténacité se sont ruées vers le campus universitaire de Parakou pour écouter Rachidi Gbadamassi et Sébastien Ajavon. Un acte  qui prouve que le candidat Sébastien Ajavon à une autre dimension.

« …Nous ne voulons pas de Yovo mais un noir comme nous. Yayi a fini son mandat, il n’a qu’à partir. Il n’a pas à nous imposer quelqu’un. Ce n’est pas normal d’empêcher la population de s’exprimer librement alors que nous sommes en pleine démocratie » ont vociféré les populations de Parakou à la place Bio Guéra vendredi dernier. Selon elles, les candidats Robert Gbian, Abdoulaye Bio Tchané et autres sont venus faire leur meeting de présentation de leur projet de société à Parakou sans que quelle que chose ne se passe. Certes, dans l’après-midi, après la prière
les honorables Rachidi Gbadamassi, Abdoulaye Gounou, Cyriaque Domingo… et Sébastien Germain Ajavon se sont rendu chez le roi de Parakou avant de poursuivre leur périple à l’Université de Parakou. Au cours du meeting de l’Unipar, Rachidi Gbadamassi, sous une pluie d’ovations, explique. «… si les autorités ont fait échouer le plan A qui a consisté à interdire le meeting du matin, ils ne pouvaient faire échouer le plan B qu’est le présent meeting ». Il va fustiger le comportement qui consiste à empêcher la liberté d’expression de populations qui ne cherchent qu’à se faire entendre sur un ensemble de considérations. Rachidi Gbadamassi a aussi dénoncé « l’acharnement » du gouvernement à brandir la menace des chars contre des populations aux mains nues. Le candidat Sébastien Ajavon est revenu sur les circonstances antidémocratiques d’interdiction du meeting qui n’est qu’une confiscation du pouvoir d’expression des populations. Il mettra en garde le chef de l’Etat contre cette pratique rétrograde qui consiste à l’empêcher d’aller au contact des populations béninoises pour leur faire découvrir son projet de société et qu’il n’a nullement peur de mourir. « Je ne viens pas au pouvoir pour m’enrichir, Dieu m’a déjà donné la richesse » a laissé entendre le «Séba national ». Il a promis que le panier de la ménagère sera relevé en qualité et quantité, la revalorisation du micro crédit aux femmes pour leur mieux être. «Je veux apporter ma modeste contribution pour aider les populations et non pour les asservir… Alors, sortez massivement retirer vos cartes d’électeurs et restez dans la dynamique de : Je vote, je reste et je contrôle… ». A l’endroit du préfet du Borgou-Alibori et du président Boni Yayi, il n’a pas été tendre : « Je sais que cet arrêté est orienté contre ma personne. Quand on m’attaque, on me trouve. Je suis meurtri et je n’aime pas qu’on m’empêche de faire ce à quoi j’ai droit ».
A Gogounou, le jeudi 11 février Sébastien Ajavon s’est vu promettre, sous la houlette du maire Salifou Bachabi, le soutien indéfectible des populations. Il était assisté de ses adjoints Tidjani Bani Séidou, Boni Dantorou et de plusieurs chefs d’arrondissements dont Lamatou Kakore, Adam Amadou, Gounnou Déoulé Daba et de nombreux conseillers communaux et locaux. «Si vous ne pouvez pas être battu à Agoué, vous ne pouvez pas l’être à Gougounou», a déclaré le chef d’arrondissement de Wara.

Yannick SOMALON

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