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Le secrétaire général du parti  Conscience Citoyenne revient ici sur les raisons qui ont poussé sa formation politique à    opter pour la candidature de Lionel Zinsou, à la présidentielle 2016. Il affirme entre autres que le  parti a décidé de faire  « le choix de la rationalité, de la compétence et  de l’expérience ».

Comment se porte le parti Conscience citoyenne et quelle est votre place dans la mouvance présidentielle ?

Le Parti Conscience Citoyenne se porte bien et nous contribuons à l’animation de la vie politique. Nous jouons notre partition dans la mouvance présidentielle et nous sommes heureux de tout ce que nous faisons ensemble pour soutenir les actions de développement du président la République et de son gouvernement.

Votre président, monsieur MoukaramBadarou,est Préfet des départements de l’Ouémé –Plateau. Doit-on dire que vous avez eu votre part de gâteau ?

Part de gâteau ? Nous ne sommes pas de ceux qui partagent cette vision. Cela dit, le camarade MoukaramBadarou travaille activement pour mériter la confiance que le chef de l’Etat a placée en lui et donc en notre formation politique. Nous l’encourageons à continuer.

Pourquoi votre parti a choisi le candidat Lionel Zinsou ?

Nous avons choisi de soutenir la candidature du Pr Lionel Zinsou après une étude minutieuse des parcours et quelques projets de société d’un certain nombre de candidats parmi les plus sérieux. Je dis les plus sérieux parce qu’une élection présidentielle n’est pas une élection locale encore moins communale ou municipale mais il s’agit bien ici d’élire le premier magistrat du pays. Notre choix a suivi toutes les étapes prévues par les textes fondamentaux du parti notamment le quitus du bureau politique, de la direction nationale, du conseil national ou du congrès. Nous avons décidé de faire le choix de la rationalité, de la compétence, de l’expérience, d’une meilleure connaissance de la finance internationale et d’une parfaite connaissance de la réal politique nationale et internationale. Par ce choix, nous voulons donner un sens réel à la vie des partis politiques. En effet, aux termes de la constitution, ce sont les partis politiques qui animent la vie politique.

Que dites-vous descritiques dont est victime monsieur Lionel Zinsou, votre candidat ?

Des critiques ? C’est de bonne guerre surtout dans une période de précampagneélectorale. Mais il faut regretterla forme que cela prend actuellement où on est prêt à tout dire, même des contre-vérités, des attaques personnelles et des offenses aux familles des candidats. On assiste presque à des remises en cause de nationalité. C’est suffisamment grave. La Haac doit jouer son rôle pour rétablir les équilibres. Les élections passeront et le peuple béninois doit pouvoir continuer son chemin vers le développement dans la cohésion. Ne faisons pas de fixation et ne stigmatisons pas et faisons attention. Si les critiques sont objectives, quoi de mieux ! Mais évitons des énormités et préservons le pays. Je salue la sérénité du Premier ministre Zinsou. C’est la preuve qu’il mérite la haute fonction à laquelle il aspire et pour laquelle il bénéficie de notre confiance.

Que dites vous de ceux qui pensent que c’est un candidat de la France ?

C’est une vue de l’esprit et une volonté manifeste de tricherie avec le peuple. Ils savent très bien que c’est faux. C’est un débat de caniveau qu’il ne faut pas entretenir parce que dangereux pour le présent et pour le futur. En 1991, c’est un Franco-Béninois que nous avons élus comme président de la République en la personne de NicéphoreSoglo. Etait-il un candidat de la France ? Le même aujourd’hui parle de la France-Afrique mais n’a jamais déchiré son passeport français et vote chaque fois à l’ambassade de France pour les élections en France. Comme lui, il y a un certain nombre et je peux vous assurer que nous avons tout compris. Faisons attention et sachons raison garder. Que personne ne vous trompe, autant qu’ils sont comme candidats, ils veulent avoir le soutien de la France. Qui veut tromper qui ? On a tout compris.

Désormais, votre candidat bénéficie du soutien des partis comme le PRD et la RB. Qu’est-ce que vous en dites ?

C’est une excellente chose. Le parti Conscience Citoyenne a rendu public un communiqué à cet effet. Cette alliance est une alliance républicaine, avions nous dit. Il faut saluer l’esprit de discernementdes présidents Adrien Houngbédji et LehadySoglo.

Dans le communiqué auquel vous faites allusion, la direction nationale dit que cette alliance ceinture le pays. Que voulez-vous dire par là ?

En effet, comme vous le savez, les Fcbe ont, pour fief, le septentrion ; la RB a pour fief le Zou, l’Atlantique et environs ; le Prd, l’Ouémé- Plateau et environs. En sorte, ça fait le nord, le centre et le sud. Qui dit mieux ? Il s’agit là aussi des trois premières forces politiques du pays. Les partis politiques méritent d’être encouragés dans leur rôle premier d’animation de la vie politique.

Mais certains condamnent cette alliance ?

C’est difficile de faire l’unanimité. Cela dit, de part et d’autres, il faut continuer à expliquer le bien-fondé de ce choix et en quoi il constitue une chance pour le pays. Le vrai militant suit le choix fait par les instances de son parti. C’est ce qu’on appelle la discipline de parti.

Comment comptez-vous travailler avec ces alliés ?

Nous allons nous organiser, nous savons faire. Nous sommesaussi mus par un esprit de discernement et nous donnons priorité à notre pays. Ça a commencé déjà et je puis vous dire que ça se passe bien. Il ne peut en être autrement, nous sommes les mêmes et le parti Conscience Citoyenne défend des valeurs.

Quelle chance vous donnez à votre candidat ?

Chaque candidat a sa chance et le professeur Lionel Zinsou a encore plus de chance du fait de la grande alliance qui soutient sa candidature. Il a plus de chance du fait de son parcours, de son expérience et de ses réseaux. Il est une chance pour notre pays. Cela dit, nous travaillons et nous travaillerons pour ratisser large afin de concrétiser ses chances, nos chances.

Votre mot de fin

Je vous remercie et j’invite chacun de nos militants à être nos ambassadeurs sur le terrain pour aider à convaincre la majorité des Béninois afin de s’assurer de l’élection du Professeur Lionel Zinsou au soir du 28 février 2016. Nous voulons gagner par K.O et nous gagnerons par K.O.

Propos recueillis par Wandji A.