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Le triomphe de la vérité

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Conflit autour du siège du député Jacques Yempabou au parlement: La Cour suprême déboute l’honorable Abiba Dafia


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Le député Jacques B. Yempabou, objet de toutes les critiques depuis décembre 2015 peut se réjouir d’avoir eu le dessus sur ses détracteurs. Par arrêt du 30 décembre 2015, La Cour suprême a rejeté la requête de sa collègue député Mme Abiba Dafia.
Après la décision Dcc 15-249 du 26 novembre 2015 de la Cour constitutionnelle invitant le bureau de l’Assemblée nationale à saisir la plénière afin de prononcer la démission d’office du député de son siège, la Chambre administrative de la Cour suprême a, à l’issue de l’audience du mercredi 30 décembre 2015, décidé que « le recours en date du 05 août 2015 de Abiba Dafia, tendant à voir prononcer la démission d’office de Jacques B. Yempabou de son mandat de conseil communal de Kérou est rejeté ». Ce rejet retentissant de la requête de Mme Abiba Dafia contre le député Yempabou vient réconforter ce dernier. Car, qu’il vous souvienne, depuis le 22 décembre 2015, son suppléant au Parlement, Maurice Chabi Katotcha, autrefois cité par la Cour constitutionnelle comme requérant dans sa décision Dcc 15-249 du 26 novembre 2015,  a nié avoir formulé un quelconque recours contre son titulaire, le député Jacques B. Yempabou. Chabi Katotcha avait alors adressé au président de la Cour constitutionnelle une correspondance ayant pour objet « demande de confrontation » et enregistrée au secrétariat de l’institution le 22 décembre 2015. Dans cette correspondance, il est écrit sous sa plume: «…Cité par décision Dcc15-249 du 26 novembre 2015 de la Cour constitutionnelle,  j’ai l’honneur de vous faire part de ce que je n’ai jamais formulé une requête contre l’honorable Jacques Yempabou avec qui j’entretiens de parfaites relations fraternelles. En conséquence, je défie quiconque de me prouver le contraire… ». Par ailleurs, le député Yempabou dont la présence au parlement dérange sa collègue Abiba Dafia, dit avoir démissionné de son siège de conseiller communal de Kérou depuis le 21 août 2015, date de l’installation dudit conseil. L’homme peut se réjouir aujourd’hui d’avoir été lavé de tout soupçon par les instances judiciaires de son pays. Alors qui a pu oser adresser une requête contre le député au nom de son suppléant, Maurice Chabi Katotcha, si l’on s’en tient à la véracité de la décision Dcc 15-249 rendue par la Cour constitutionnelle le 26 novembre 2015 et dans laquelle ce dernier a été cité ? Nous y reviendrons !

Germin DJIMIDO (Coll.)

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