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Le chef de l’Etat, Boni Yayi, après le lancement officiel de la commercialisation du coton au titre de la campagne 2015-2016 à Banikoara, s’est ensuite rendu à l’usine de la Société de développement du coton (SODECO) de cette localité. A cette occasion, il a voulu d’abord s’assurer du démarrage effectif de l’égrenage du coton par les usiniers puis a procédé à la réception des premières balles de coton en présence du coordonnateur national de ses usines, Jacob Ichola. L’égrenage du coton au titre de la campagne 2015-2016 vient d’entrer dans sa phase active. Le constat a été fait en semaine par le président Boni Yayi en se rendant à l’usine de la Société de développement du coton (SODECO) de Banikoara après le lancement de la campagne de commercialisation de l’or blanc. Entouré de certains de ses ministres, des usiniers, Boni Yayi a pu constater que du télescope en passant par le marquage des balles, les égreneuses, la presse et autres, tout se passe bien au niveau de la chaîne de production de cette usine du bassin cotonnier. Contrairement à cette intox dont a été victime le Dg Jacob Ichola en semaine, cet essai à charge effectué au niveau de cette usine a confirmé que les bascules ont été certifiées. Face aux usiniers, Boni Yayi, après avoir touché du doigt l’effectivité du démarrage des opérations d’égrenage a rappelé le rôle fondamental que l’or blanc joue dans l’économie nationale. Pour lui, «le coton béninois lutte aussi contre le chômage. Voilà pourquoi il ne saurait tolérer l’indifférence de l’Etat face à la volonté délibérée de certains acteurs d’hypothéquer l’avenir de ce secteur vital». Plus loin, Boni Yayi a réaffirmé «son attachement au respect du bien public et sa détermination à protéger par tous les moyens légaux le coton béninois en vue de lui redonner ses lettres de noblesse». A Jacob Ichola de renchérir en confirmant que «toutes les usines Sodeco sont prêtes pour accueillir l’or blanc après leur révision pour éviter la mouille». Rassurant chaque acteur, il a promis «jouer sa partition pour éviter des couacs au cours du processus d’égrenage».
Wandji A.
